| | | (#) roses have thorns { Jeu 23 Avr - 20:56 } | rosalia roscoe feat phoebe tonkin naissance : bourgeon printanier, petite rose aux épines acérées, fort myers cueille son premier souffle dans les lueurs montantes du vingt-trois mars quatre-vingt-dix. et sur ces terres elle a poussé, roz devenue femme qui se veut libérée. du haut de ses trente années, elle a tant accompli qu'elle pourrait se sentir comblée, mais reste figée sur tous ses ratés.
origines, nationalités : la fibre baroudeuse, sous les rictus blindés se masque le désir de veines parsemées du folkrore exotique. mais le sang s'écoule qu'en bleu, blanc, rouge, secoué des étoiles d'une nation (dés)unie. américaine, cette nationalité qui l'irrite, la pique d'un amour qu'on lui suggère pour ce pays qui se veut suréminent et qu'elle peine à partager. sceptique, sarcastique, trop critique.
statut civil, orientation : instabilité enchaînée à son plexus, roz se perd dans les bras des hommes qui comblent son besoin d'attention, de satisfaction. l'avis bien tranché d'un masculin manipulateur, elle se veut reine à tenir les chaînes d'un attachement qu'elle offre peu. alors elle consomme sans abonnement, se satisfait des éphémérides dénuées des contraintes de l'engagement. son horloge biologique tourne, on la bouscule. mais roz, elle le sait qu'elle ne veut pas de tout ça, de cette vie de famille, d'enfant. elle craint la routine, insupporte l'idée d'un jour devoir se poser. elle veut juste vivre et explorer.
situation financière : $$$, le modeste gravé sur l'épiderme, roz fuit le faste tout autant qu'elle se complaît dans le généreux du miséreux. pas de haine viscérale pour les nantis car ce monde ne l'attire pas. roz, elle n'aime que ce qu'elle connaît, ne rêve que d'évasion sans viser la grandeur.
occupation : vagabonder en unique horizon, elle a tenu de services rendus, de boulots médiocres et de ses instants immortalisés sur la toile. les contes de ses aventures devenus rentables, roz elle est parvenue à joindre aisément les deux bouts. puis le retour au bercail et les économies qui se dilapident la poussent à s'ancrer sur ces terres où elle ne pensait plus jamais prendre racine. maître nageuse dans un hôtel de luxe, maillot rouge et bronzage perfectionné, elle use et abuse du sifflet pour souffler son amertume aux irresponsables.
situation familiale : c'est un tableau bancal que sont les holt, cette famille bouffée par la frustration d'un père qui se noie dans l'ivresse amère. seconde d'une fratrie de quatre, roz est la seule roscoe d'un clan qui, malgré les affres, reste soudé. elle a l'affection débordante qui l'attache à ces êtres de sang, mais la colère noire, sombre, pour cet homme qu'elle n'a depuis bien longtemps plus appelé papa.
à fort myers depuis : elle vous dira une éternité quand pourtant elle n'y est restée que les années où la loi l'y a ligoté. terres de ses racines, roz elle avait ce besoin de ne plus se sentir prisonnière d'un ici et de connaître ces multitudes d'ailleurs et elle s'est envolée. mais d'un destin vicieux elle a été contrainte de revenir. depuis décembre elle arpente les rues à la redécouverte de souvenirs aux notes amères, le myocarde lourd de la perte. nèsoi / cynthia vingt-six ans france (idf) bazzart personnage inventé onetwoaffectueuse, agressive, animée, anxieuse, ardente, artistique, attentionnée, audacieuse, authentique, autonome, avenante, aventureuse, bienfaisante, bienveillante, blessante, bornée, captivante, caractérielle, casse-cou, charmeuse, compatissante, compétitive, compliquée, concernée, confiante, consciencieuse, créative, critique, cultivée, curieuse, cynique, débrouillarde, décontractée, désinvolte, déterminée, dévouée, directe, droite, dynamique, éclatante, empathique, engagée, énigmatique, entêtée, entreprenante, excessive, fière, franche, grossière, idéaliste, impatiente, impliquée, imprudente, impulsive, inaccessible (en amour), indécise, indépendante, indiscrète, indomptable, infatigable, ingénieuse, inspirée, insouciante, instable, intègre, intrépide, intuitive, joueuse, joviale (en général), juste, libérée, loyale, lunatique, mystérieuse, nerveuse, nonchalante, nuancée, observatrice, obstinée, ouverte d'esprit, pacifiste, passionnée, persévérante, perspicace, pétillante, pragmatique, provocatrice, râleuse, rancunière, réfléchie, responsable, revêche, révoltée, rusée, sans gêne, sarcastique, serviable, sincère, spontanée, stratège, susceptible, téméraire, tempétueuse, vagabonde, valeureuse, vigoureuse, volatile, volontaire, vraie, utopiste, zélée. Que représente Fort-Myers pour toi ? T'y sens-tu bien ou à contrario, pas particulièrement bien ? pied à terre prenant parfois l'aspect d'un pénitencier, fort myers abrite les souvenirs d'une jeunesse paradoxalement belle et amochée. chaque coin de rue, chaque parcelle sablée, respirent encore des effluves passées, un parfum cendré pour une mémoire chargée. plus de vingt années gravées dans l'atmosphère, sur l'asphalte ou sous le bois effilé d'un banc affectionné. roz n'a de maison que les limites de la terre, mais si elle devait lui donner un nom ce serait celui-ci - fort myers où elle a grandi. et même si de ses escapades vagabondes elle donne cette impression de nonchalance, de désintérêt pour ses racines, roz n'en oublie pas d'où elle vient. ce n'est pas tant que le mal la ronge quand elle foule les rues de son enfance, ni qu'elle étouffe sous le vent salé. non, roz elle est simplement trop libre, trop volatile, pour se laisser enfermer, pour se contenter d'une centaine de mètres carrés. (un) elle n'était pas encore là roz quand tout a commencé, cachée dans le vaste univers des mille possibilités. deux coeurs qui s'attirent, deux corps qui s'aimantent, et une amourette adolescence scellée par un mariage avancé par la venue de celui qui ne sera que leur aîné. dame roscoe et mister holt, deux gosses perdus dans cette spirale qu'ils pensent amour. et quand l'une brille de cette destinée, de ce nouveau-né qui fait sa gaieté, l'autre sent les grilles sur lui se refermer, comme cette bague autour de son doigt se resserrer. (deux) un, deux, trois puis quatre, comme une ronde achevée, une valse bien menée. quatre marmots qui gambadent dans cette maison trop petite, trop bruyante, trop désordonnée. ce tout qui rend le modeste plus chaleureux. quatre gosses pour satisfaire le désir de pouponner de la mère quand, dans le regret, on entend criser le père. roz elle danse au milieu de ce tumulte, gamine solaire, parfois lunaire. elle prend de la place, donne déjà de la voix. irrécupérable indomptable, roz elle n'a rien d'une fleur qui se secoue au vent. elle est tempête qui saccage tout sur son passage, y dépose plus d'éclats de rire que de véritable colère. elle embrase son existence innocente, ces moments infantiles où tout est encore dénué de sens. (trois) quelque part entre la troisième et la quatrième grossesse quelque chose a éclaté. de l'indifférence de l'absence est surgi la frustration rageuse, une colère en puissance contenue des années avant d'exploser au sein du foyer. terrés dans leur forteresse imaginaire, ils ont subi les cris, les larmes, les insultes et les reproches. l'ivresse et l'adultère venant ravager ce mère qui sans cesse pardonne c'était donné tant de pas mal à forger. mais roz, elle était bien trop cinglante pour se taire, bien trop rancunière pour laisser couler. on lui a pourtant répété de la fermer, de s'occuper de profiter de ses jeunes années. les oeillères suggérées qu'elle n'a jamais accepté de porter, elle s'est forgé le caractère à mener une guerre qui n'était pas sienne. et de la fragilité de sa mère est née sa propre force, cette armure face à un homme qu'elle n'a plus jamais regardé avec tendresse car seul le mépris reste. (quatre) roz, elle se proclame indépendante quand on la juge instable. c'est qu'elle a toujours peiné à s'attacher, à se laisser aller à la faiblesse des élans du coeur. ce n'est pas tant qu'elle est dénuée de sentiments, simplement que la cage de son myocarde reste scellée pour se protéger. parce qu'elle a vu ce que l'amour pouvait donner, comment un mariage pouvait éclater. gamine, elle a trop tôt pris conscience du masculin manipulateur, de l'homme trompeur. elle a observé la tristesse et la lassitude dans les iris doucereux de sa mère. alors roz, elle n'a toujours offert que son corps sans jamais céder les clés menant à son coeur, préférant s'enflammer des passions éphémères que s'effacer dans la platitude d'une relation qui dure. (cinq) cinq ans et la passion qui se dessine quand les étoiles scintillent dans le fond de ses rétines. un caprice pour papa, un premier pas vers sa vocation pour maman, roz elle a tant supplié qu'ils ont fini par céder. un appareil d'occasion dégoté à l'aube du numérique, un nikon f2 délaissé par son propriétaire pour sa version supérieure. c'est un bijou d'esthétisme qu'elle conserve précieusement aujourd'hui, une valeur sûre qu'elle ressort à l'occasion en souvenir de ses premiers pas, de ses premiers exploits. (six) la majorité tout juste embrassée qu'elle filait remplir les papiers. rosalia holt disparaît sous le coup de marteau d'un juge quand de ses cendres renaît, fière, une roscoe. des adieux célébrés d'un majeur redressé et des papiers pointés, le rictus provocateur, devant l'homme qui ne restera que son géniteur. une centaine de dollars déboursés pour la bonne cause, parce que roz est libérée l'emprise de celui qu'elle méprise, défaite de ces quelques lettres en unique, dernière, attache. (sept) elle paraît froide, distante, dans ses choix de vie. pourtant roz, elle donnerait tout pour sa famille. sa mère, sa fratrie, ce clan qu'elle désire à jamais uni. eux, puis kenny. cette âme (soeur) destinée à la croiser, deux comètes dont la collision fut tumultueuse, saisissante si ce n'est enivrante. deux acolytes, complices, deux êtres bouleversant réciproquement leur existence de leur simple présence. et même si roz elle ne fait pas l'unanimité, si quelque part elle sait que johnny son aîné l'a toujours exécré, elle a continué à s'imposer parce qu'elle s'est bien vite rendu à l'évidence que kenny serait, un jour, sa délivrance. (huit) au fond elle l'a toujours su, roz, qu'elle était destinée à partir. qu'elle ne se laisserait jamais enchaînée à ces quelques kilomètres de terre qu'elle a tant arpenter pour en connaître l'essence de chaque mètre carré. roz, elle a ce besoin d'évasion pour cultiver son inspiration. elle a cette soif d'aventures, ce désir dévorant de braver l'inconnu, conquérir les terres sans nécessairement les faire siennes. roz, elle voulait qu'une parcelle de chaque coin du monde vive en elle, que de chaque culture elle s'imprègne. et sur son minois ébloui on ne retrouve aucune trace de cette tristesse qui, âprement, est venue la flinguer l'espace d'un instant. mais dans la difficulté de les quitter, elle a trouvé la force d'avancer, de revenir, repartir, sans jamais s'arrêter. parce que roz, elle avait sa conquête au bout des phalanges. vingt centimètres de papier qui suffisait à la faire planer. sac sur le dos et que l'incertitude des opportunités en guide, elle a passé ces huit dernières années à arpenter ce que mère terre tendait sous ses pieds. (neuf) elle a sillonné tant de contrés qu'elle pourrait prétendre pouvoir peindre en mille couleurs l'air du vent. elle en a conscience, du caractère idyllique de son existence, roz, et ses périples aussi formateurs qu'inspirateurs l'ont initié à de nouvelles vertus. elle s'est épanouie dans les rires cristallins des mômes, dans ces bras ingénument tendus, cette hospitalité offerte sans prétention. elle a découvert le monde et ses couleurs, la terre dans sa beauté maladive. l'homme mortifère, parasite d'une planète qu'il pense conquise à l'user, la subtiliser et l'abîmer à sa guise. comme une évidence, une dette à mère terre en providence, roz s'est engagée, corps et âme s'est démenée, pour rendre à ceux qui finalement ne sont et resterons que ses invités une part d'humanité. (dix) pire qu'hiroshima, que l'ouragan katrina, pire qu'un tsunami, que chaque guerre réunies. roz, elle a le myocarde qui saigne, l'âme dévastée, son univers entier écroulé. aucun mot pour exprimer sa peine, que des maux pour expier la perte. le vent s'est teint de gris, chassant ses milles couleurs. la terre ne semble plus que poussière dénuée de la saveur de sa vie. sans kenny. asphyxiée par le torrent de son tourment, anesthésie par la violence de la souffrance, roz sombre, ombre, titube en équilibriste sur cette corde tendue entre deux mondes - la lumière ou les abysses. en elle luttent les voix d'héméra et thanatos, guerre titanesque qui avili son esprit au chaos. sur ses prunelles les rivières semblent asséchées quand dans ses veines brûle sa rage volcanique. et alors que sans kenny il ne lui semblait plus pouvoir de trouver de sens à sa vie, c'est auprès de l'esprit vengeresse de johnny qu'elle pourrait bien l'avoir reconquit.
(en vrac) indépendante et vagabonde, roz n'en reste pas moins très attachée à ses racines. elle affectionne ses proches d'un amour inébranlable ,, seul son père reste sa bête noire. noyée par ses daddy issues, roz succombe aux corps sans jamais vraiment s'éprendre des coeurs ,, elle a perdu le seul homme pour auprès duquel elle se serait - un jour, sans doute - autorisée à s'engager. la vérité c'est que roz se veut femme forte quand elle reste une gamine ébranlée par le comportement d'un homme qui a su flinguer son foyer. elle a besoin de confiance, finalement plus que d'attirance ,, à ses seize ans elle a passé son permis pour la forme car s'en est que très peu servi préférant la marche ou la bicyclette, question d'écologie ,, spotify ou sa caverne aux merveilles. roz possède plusieurs dizaines de playlists qu'elle écoute chacune pour une occasion. puis elle les ré-organise, et recommence, jusqu'à saturation ,, roz ne fume pas - ou presque. elle adouci ses nerfs en étouffant ses angoisses de cette fumée toxique, mais se jure être non addict ,, elle parle couramment l'américain et l'espagnol et ses voyages lui ont permit d'acquérir des bases en portugais, français et quelques mots de thaïlandais ,, roz a l'alcool amplificateur d'émotion, bon ou mauvais, euphorie ou colère, son état s'empire sous le coup de l'ivresse ,, elle danse (dansait) même sur le silence, rien que le son de ses pensées suffisait à la faire valser. dénuée de cette crainte du ridicule, c'est une âme libre suivant le courant de ses envies ,, elle se déclare sportive du dimanche alors qu'elle est capable d'aller au bout des plus rudes randonnées. pas le moins désarçonnée par les hauteurs, roz n'a presque aucune peur. et si elle ne court pas, ne surfe plus qu'à de rares occasions, ne boxe que pour se défouler, elle préfère se délaisser de ses mauvaises pensées en pratiquant le yoga ou la méditation ,, elle ne possède qu'un tatouage au poignet droit, joy ou cette promesse d'exister avec gaieté. c'est un raté ,, elle a horreur du café, l'odeur même lui donne la nausée. elle carbure donc au thé.
Dernière édition par Roz Roscoe le Mer 29 Avr - 23:39, édité 27 fois |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 20:58 } | les étoiles vagabondesall the bright places mars deux mille deux, sri lanka. dans l'alcôve de sa chambre, ses prunelles divaguent sur un air de nostalgie. kenny, les lippes plissées autour de son éternel bâton enfumé, elles résonnent de ces éclats de rire sporadiques, étouffés par un mégot humidifié. "look at this one, your face, it's the shittiest and most frightened face you ever made. so precious, I love it." roz roule des billes pour la forme, la fierté à peine ébranlée par ce qui ne reste qu'une allègre atmosphère gouailleuse. "come on. you know you're still georgous even when you look like-" sur ces draps défaits de la veille, l'impact de sa paume contre son torse se fait maître silence le coupant dans sa sentence. "shut up, dick-head." qu'importe le jour, qu'importe que demain il s'envole, roz se laisse porter par l'instant léger. sans doute qu'elle plane, les opales absorbées dans la contemplation de cet être singulier, cet ami qui bientôt sera parti. et dans l'euphorie du retour sur leur péripéties, son palpitant se serre d'une solitude qu'elle n'a jamais crainte. dans son désir de le garder, à jamais, auprès d'elle, roz comprend combien il est plus difficile de voir quelqu'un partir que de prendre la route soit-même. puis les prunelles tendres et doucereusement tristes de sa mère, les embrassades hâtives, avides, de ses êtres chers, la secouent d'une réalité qu'elle se refusait de réaliser. mais ce n'est pas de la morosité qui grignote ses tripes, rien qu'une onde de chaleur, une caresse électrique le long de son échine. alors qu'elle se fait feutrée dans la contemplation de ses traits sous le clair de lune, que ses propre pulpeuses se nourrissent de ses rires, roz prend conscience de sa chance. de cette complicité sauvegardée malgré la distance, de cette relation unique qu'aucun donnait sa chance. et penchée sur cette dernière capture de leurs moments en pleine nature, ses lèvres se libèrent d'une vérité qu'elle a désormais à coeur d'assumer. "I think that if I had to love one day, it'll be with you." mais cet aveu en provenance du fin fond de son âme, n'a rien d'une romance - qu'elle pense. kenny vient sceller ses mots d'un baiser où transpire la fougue de leurs dernières heures. seule réponse qui renferme les mystères de ses pensées. peut-être que lui aussi se sent soulever par ce même sentiment, cette même idée. peut-être qu'il la veut silencieuse, les mains baladeuses, se délecter des feulements de son souffle, rester avec elle au bord de ce gouffre. animé ou effrayé par cette implicite promesse, au final seule leur passion reste. dans leur ultime étreinte roz s'est engagée à ce que chaque fois elle se laisse aller dans ses bras et kenny, lui, que ce serait la dernière fois. elle voulait s'embraser, lui se protéger. mais trop tard, elle avait d'ors et déjà gagné.
décembre deux mille dix neuf, australie. il est de ces mauvais presentiments qui s'immiscent si intensément dans les sinuosités de notre esprit qu'ils parviennent, vicieusement complices du manipulable de notre inconscient, à nous tenir éveiller la nuit. son épiderme brûle encore des essences cendrées, de ces effluves du brasier qui terrasse faune et flore sur son défilé. la lune ronde, l'inonde alors que morphée semble la bouder. sur ses iris fades gronde son incertitude, d'une appréhension intuitive, viscérale, la ramenant aux funestes indices de mauvais présage. dans sa ronde ridicule, ses pensées se tournent vers ce qu'elle a manqué. ce refus en premier pas vers la suspicion, quand pour une quête pourtant excitante elle n'a récolté qu'une excuse qu'il lui semble désormais falsifiée. menteur, que ses canines mordent pour contrôler ses veines en fusion. puis ces quelques lettres sauvages tournées en plaisanterie frivole. l'insulte en première ligne, digne de son odieux expéditeur lequel roz aurait gracieusement gratifié d'un majeur redressé si il n'y avait pas ces kilomètres pour les séparer. et enfin cette question à l'allure si anodine qui, en cette nuit trop claire pour le sombre qui s'éprend de ces terres, la turlupine. où es-tu kenny ? la cohue de ses synapses l'abandonne à cette multitude de possibilités. et dans ce monde abyssal dans lequel roz plonge, le positivisme se meurt. elle n'a que le lugubre en comparse ce soir quand inlassablement se déverse la houle de ses idées noires. et la question brûle, hurle, sur son corps tout entier. où te caches-tu kenny ? il est de ces mauvais pressentiments qui nous tiennent éveillé plus tard qu'on ne l'aurait pensé, l'inconscient persuadé de nous aider à ne rien manquer. les vibrations du métal contre le bois de sa table de chevet la font sursauter. roz tremble au diapason de ce son qu'elle redoute, mais soucieuse peut-être un brin curieuse elle avance coûte que coûte. la vue de ces cinq lettres suffirait à la faire s'écrouler. johnny n'a pas besoin de parler, elle sait qu'à la minute où elle décrochera son sort sera scellé. les mots lui manquent, ne sont que son vibrant de la tempête de ses émotions. roz hurle, s'époumone dans l'inaudible d'une souffrance fulgurante. puis elle s'écroule. une, peut-être deux heures avant que la douleur ne la rattrape. sous le manteau nocturne elle observe cet astre nouveau, cette étoile de plus venant scintiller dans le tréfonds du cosmos. bercée par ses rayons il lui semble que la lune lui sourit, maintenant c'est elle qui se réjouira de la compagnie de son naissant ami.
Dernière édition par Roz Roscoe le Mer 29 Avr - 23:03, édité 9 fois |
| | | Magnolia Cortèsadministratrice - she's like the wind | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 21:00 } | cette ébauche, je suis en amour ,tellement de drama pour ce meurtre moh. @Tom Smith t'es passé par là ou quoi ? Bienvenue officiellement ma belle Tu sais déjà tout et évidemment, la belle est à toi pour sept jours Bonne rédac ! |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 21:08 } | j'adore le pseudo. bienvenue. |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 21:18 } | @magnolia cortès mais tellement contente que roz te plaise olala et presque, mais non, c'est johnny qu'est passé me convaincre merci beaucoup @cecília vilaró merci beaucoup je te retourne le compliment |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 21:22 } | |
| | | Anissa ZieglerNO TIME TO CLAIM. | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 21:36 } | ce pseudo trop joli bienvenue parmi nous |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 22:10 } | |
| | | Ripley WyattNO TIME TO CLAIM.plus de détails - autres infosrelationships: availability: disponible (03/05) | (#) Re: roses have thorns { Jeu 23 Avr - 23:13 } | En voilà un personnage prometteur. J'ai déjà quelques pistes potentielles pour un lien, hâte que tu sois validée pour que je puisse venir spammer ta fiche. Bienvenuuuuuuuuue |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Ven 24 Avr - 15:40 } | @ripley wyatt merci, contente de voir que roz te plait (et t'inspire) hésites pas à venir discuter quand tu veux en tout cas |
| | | Emrys WintersTHE TIME OF A SONG. | (#) Re: roses have thorns { Ven 24 Avr - 17:04 } | ce résumé elle a l'air tellement attachante :c bienvenue et bon courage pour ta fiche |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Ven 24 Avr - 18:16 } | bienvenue. |
| | | Tom SmithDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: roses have thorns { Ven 24 Avr - 21:37 } | Welcome à Fort Myers |
| | | Ilian CortèsTHE TIME OF A SONG. | (#) Re: roses have thorns { Ven 24 Avr - 23:33 } | Bienvenue parmi nous Bonne chance pour ta fiche & Amuse toi bien parmi nous |
| | | | (#) Re: roses have thorns { Sam 25 Avr - 20:15 } | bienvenue ici, bon courage pour la suite de ta fiche elle est grave douce phoebe |
| | | | (#) Re: roses have thorns { } | |
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