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mise en avantmaï - abeliya - luka
Days like these est à forum sans contexte, se passant dans une ville réelle du nom de Fort Myers, en Floride. Baignée sous le soleil une grande partie de l'année, ambiance caliente, détente, propice aux vacances réussis et aux soirées fantasmagorique, venez vous y prélasser sans prise de texte. Forum qui ne se veut pas grand, mais avec une communauté, et des membres qui se sentent bien. Pas délaissé comme sur la plupart des forums. Peu de contrainte, que de la détente et du fun.
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-  et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) -

DAYS LIKE THESE. :: fort myers, florida, usa. :: winkler quartier animé :: lee memorial hospital hôpital
Skeeter WilcoxTHE TIME OF A SONG.
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Skeeter Wilcox
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(#) et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) { Ven 22 Mai - 12:21 }
et j'en ai marre, de toi.
je sais c'est dur, mais c'est
comme ça. mais c'est pas
moi, non c'est toi. moi j'allais
bien avant tout ça. @emrys winters

il est vingt trois heures quarante cinq quand elle passe le pas de la porte. un regard un peu paniquée, elle observe les alentours, aux aguets du moindre signe qui pourrait lui offrir plus d’indications. elle reste là, pendant quelques secondes avant de finalement avancer jusqu'à l’accueil. quelques questions, et elle a ses réponses. alors elle avance, ses talons claquant sur le sol blanc de l’hôpital.
un rapide passage par l’ascenseur et elle se retrouve premier étage. elle se prêtait à tout, sauf au décors. si d’ordinaire elle aurait enfilé le premier jogging qui lui tombait sous là main, la, elle était dans sa petite robe de soirée qui dévoilait ses longues gambettes perchés sur une bonne dizaine de centimètre. faut dire qu’elle pensait pouvoir faire la fête à volonté, à croire que ses plans avaient subitement changé. mais elle s’en foutait : quand ce genre de cas arrivait, elle avait le sens des priorité. elle avait toute la vie pour pouvoir faire la fête - du moins, elle espérait. mais dans l’immédiat, y avait des choses plus importantes que de savoir jusqu'à qu’elle heure elle tiendrait debout. elle avait quelques grammes d’alcool dans le sang, ça serait mentir de dire que c’était pas le cas. elle avait balancée sa margarita au moment où elle avait reçu le sms de son père. et elle avait sauté dans le premier taxi.

elle s’avance dans les couloirs, visage tordue par la tristesse et l’inquiétude. elle voit son frère, et s’arrête à son niveau. un rapide regard dans l’ouverture de la porte. un froncement de sourcil d’inquiétude. putain. “ils la gardent pour les 48 prochaines heures. pour s’assurer qu’il n’y a pas de traumatisme crânien.’ elle acquiesce en redressant le regard vers lui. “il s’est passé quoi?” “une crise de panique. elle comprenait pas c’que papa faisait chez elle. et elle est tombée dans les escaliers.” ça lui tord le coeur, elle a envie d’pleurer kitty. mais elle dit rien, elle acquiesce d’un simple signe de tête. et elle à peur. elle tremble même un peu, mais elle tente de contrôler ceux-ci. et si le même sort lui arrivait ? elle entend la porte qui s’ouvre, elle redresse le regard pour voir son père, épuisé. “elle vient de s’endormir. elle se souvient pas de l’accident.” ils disent rien. ils restent silencieux. “du coup, je vais sans doute rester ici. tout vas bien.” qu’il dit. kitty réagit immédiatement, elle l’observe. “non. je reste. je suis pas fatiguée de toute manière. allez vous coucher, vous le méritez tous les deux.” son frère avait une gamine dont il devait prendre soin, son père était épuisé, lui qui devait tellement gérer d’ordinaire. elle, elle avait personne. “je vous appelle si il y a quoi que ça soit.” après quelques minutes de débat, elle le remporte. un câlin en groupe, et ils finissent par prendre la direction de la sortie de l’hôpital. elle, elle reste là, et elle part s’installer dans le chaise en face du lit de sa mère. un pansement sur le front, elle à envie d’pleurer encore. elle arrive pas a garder ses larmes. alors elle commence à pleurer, silencieusement, observant sa mère. elle semble si paisible. et pendant c’temps, le maquillage de kitty part en vrille, coulant sur ses joues.

elle tente de s’endormir dans le siège. sauf qu’elle arrive pas. elle pense trop. beaucoup trop. alors elle finit par s’lever, sa simple veste en jean pleine de pins sur elle. quelques regards se posent sur elle, elle semble d’une gamine qui vient d’se faire larguer. dans l’fond c’est un hôpital, alors quelle surprise. elle finit par s’arrêter au distributeur. elle mets là seule pièce qu’elle à, et bien rapidement, le kinder bueno reste bloqué. il sort pas. elle appuie de nouveau sur le code. mais rien. alors elle tape contre la vitre, pas assez fort pour se briser les phalanges mais assez pour montrer son énervement. elle ferme les yeux, prend une grande inspiration. alors elle s’abstient, elle fait demi tours, avançant dans les couloirs, totalement lessivée. elle est comme dans un état second, sans vraiment réaliser.
jusqu'à ce qu’elle se prenne la pire claque qu’il soit. elle le voit, la, emrys, assis, dans la salle d’attente. elle l’observe, quelques secondes. ça fait mal. ça lui déchire le coeur et l’âme. et pourtant, elle remonte ses défenses immédiatement, elle joue parfaitement la comédie. alors elle pouffe, simplement avant de balayer la tête de gauche à droite. il lui reste quelques mètres, elle n’a plus qu’à parcourir ces quelques mètres pour enfin s’enfermer dans la chambre de sa mère et s’assurer de pas le voir. plus le voir. au moins jusqu’au levé du soleil. pourtant, elle arrive pas a avancer. elle fixe un point invisible dans le couloir. son coeur qui loupe des battements. comme si elle allait déjà pas assez mal comme ça, faut qu’il revienne dans sa vie au pire moment qu’il soit. alors elle se retourne, et elle l’observe, les sourcils froncés, les défenses dressées. “qu’est ce que tu fou là?” qu’elle lui demande, alertant les quelques autres visiteurs autour d’eux.
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Emrys WintersTHE TIME OF A SONG.
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Emrys Winters
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age :  trente-quatre années récemment fêtées, elles sont longues et tu n'as pas eu le temps de réellement en profiter. la trentaine semblait loin et maintenant voilà quatre ans que tu baignes dedans.
career :  chanteur et guitariste du groupe the snash. tête connue et reconnue dans la foule, parolier à tes heures perdues et il y en a beaucoup, en témoigne les piles de textes au fond des tiroirs.
civil status :  célibataire, tu l'aimais, elle était belle, mais t'as fait le con et aujourd'hui il n'y a que quelques histoires d'un soir et pas grand chose de plus. tu regrettes chaque jour depuis cette rupture.
address :  WINKLER, #200, un magnifique loft.
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(#) Re: et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) { Ven 22 Mai - 13:50 }
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@skeeter wilcox

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remettre les pieds dans la maison familiale, c'est étrange. il n'y a pas d'urgence, pas d'excuses à donner pour repartir. pas de tournée qui va à mille à l'heure. pas d'impératif le lendemain matin. ça te fait tout bizarre, d'être là, une bière à la main, face à tes parents. presque seuls dans la maison, pas de cris dans le couloir, et une certaine honte qui brûle les oreilles. celle de ne pas avoir su donner trop de nouvelles, ces six dernières années. tu te pinces les lèvres un instant, tu as tant de chose que tu pourrais raconter, et pourtant pas grand chose à dire face à eux. c'est étrange, d'être là, c'est trop étrange, même. de retour en ville, à quelques mètres de la maison des wilcox, quelques mètres de ta chambre d'adolescent. tout est calme, tout est semblable à tes souvenirs. et en même temps, c'est étrange. retrouvailles étrangement froides, étrangement silencieuses. tu ne sais pas quoi dire à tes parents, tu ne sais pas quoi dire à ces deux hommes qui t'ont élevés pendant toutes ces années, à qui tu n'as pas été foutu de donner des nouvelles pendant six ans de vie. je... tes mots sont coupés, coupés par les lumières qui se reflètent dans la pièce, coupés par la sirène hurlant dehors. tu te lèves, vite, trop vite, ta tête te tournes un instant et tu ouvres la fenêtre, te penchant en direction de cette seconde maison que tu connais depuis toujours : celle des wilcox. tu fronces un peu les sourcils. qu'est-ce qu'il se passe ?! tu demandes, totalement paumé. tu observes les silhouettes, ne comprend pas tout. les wilcox, c'est cette deuxième famille. un homme considéré comme un oncle, une femme considérée comme la mère que tu n'as jamais connue. tu penses à kitty, aussi. à son frère. tes doigts se crispent sur le rebord de la fenêtre.
tu ne comprends pas grand chose.
- - -
tu te retrouves à l'hôpital, ton père n'a pas réussi à t'en dissuader. tu enfonces tes mains dans tes poches, observes tout autour de toi. une partie de ton monde s'écroule, parce qu'ils savaient, et que personne ne t'as tenu au courant de tout ça, de cette maladie qui ronge la femme que tu considères comme un repère féminin. mais c'est toi le fautif, tu n'as pas pris de nouvelles, tu n'as pas donné de nouvelles. c'est de ta faute et uniquement de ta faute, tu ne peux en vouloir à personne. il y a quelque chose qui se sert dans tes tripes. tu observes de loin, appuyés contre un mur. tu as vu kitty arrivée, tu vois maintenant son frère et son père partir.
tu laisses finalement ton corps tomber sur une de ses foutues chaises en plastique. tu as mal partout, envie de vomir, et l'impression de faire la plus grosse connerie de ta vie. tu n'as jamais aimé les hôpitaux, les couloirs blancs et l'odeur de désinfectant. tu aimes encore moins les cris, pleurs et jérémiades des urgences. tu te pinces les lèvres de longues secondes. la silhouette de kitty qui virevolte dans les couloirs, tu n'as même pas le courage de te lever, d'aller lui parler. c'est toi qui as merdé. encore une fois : tout est de ta faute, tu ne peux en vouloir à personne d'autre. tournées pour oublier, mais maintenant, il n'y a plus rien pour t'empêcher d'y penser. encore moins dans un hôpital. mais tu sais, qu'elle t'as remarquée. tu as senti son regard se poser sur toi. qu’est ce que tu fou là ? tu relèves la tête, quelques regards se posent sur vous. tu te redresses lentement, lèvres légèrement pincées, et tu observes skeeter de longues secondes. tu retiens un léger soupir. j'ai tout autant le droit d'être là que toi. tu murmures doucement, hausses un peu les épaules. c'est un miracle si aucune photo de toi ne se retrouve sur internet. je ... j'étais chez mes parents et ... je suis désolé pour ta mère. tu ajoutes. désolé de quoi ? tu secoues un peu la tête. la situation est ridicule, totalement ridicule. un soupir t'échappe. qu'est-ce que tu fou là ? c'est une bonne question, très bonne question. et au final, tu n'as le droit de rien du tout. tu te grattes la joue du bout des doigts. je partirai si tu me le demandes. tu souffles doucement. tu soupires un peu. qu'est-ce que tu fiches là ? pourquoi t'es venu ici ? sans doute que ... je doute qu'elle se souvienne de moi, de toute manière. tu glisses une main contre ton visage, soupirant un peu.
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Skeeter WilcoxTHE TIME OF A SONG.
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(#) Re: et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) { Ven 22 Mai - 15:42 }
et j'en ai marre, de toi.
je sais c'est dur, mais c'est
comme ça. mais c'est pas
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il était gonflé.
c’est la seule chose à laquelle elle pouvait penser.
a quel point il était gonflé.
il à pas donné d’nouvelles, pendant six ans. il était pas la pour le diagnostique, il était pas quand ils avaient tout appris. elle blâmait définitivement pas sa famille, parce que eux, ils avaient été là. ils avaient pu les réconforter, apporter leur soutien dans les pires moments. aider a calmer certaines crises, ou appeler les médecins en urgences pendant que son père était avec sa mère.
oui, il avait le droit d’être là.
mais oui, elle le trouvait particulièrement gonfler.
encore plus que s’excuser, comme ça.

“vraiment?” qu’elle demande froidement. “parce que t’as pas eu l’air de beaucoup de préoccuper d’elle ces six dernières années.” elle veut bien faire comprendre qu’au final, elle est pas la seule à avoir été blessée dans l’histoire. que ses parents aussi, ils avaient été surpris de n’avoir aucune nouvelles. pas de message d’anniversaires, pas d’appelle, rien. ils avaient tous été ensemble, les winters avaient été la. sauf lui. fantôme du passé. les repas en commun; les thanksgiving; tous heureux, mais avec un vide. avec un siège manquant. pourtant elle savait que c’était pas elle, qui était le plus à plaindre. au contraire, kitty elle était clean. kitty, elle avait été là pour ses parents, elle avait été la pour les siens. deux familles étroitement liées qui ne s’étaient jamais laissé tombé. elle regrettait peut-être de n’avoir jamais quitté fort myers, mais au moins, elle n’avait fait d’mal à personne. au moins, elle avait été capable de prendre soin d’elle, et de devenir accomplit au point d’avoir un groupe, bien plus tard, certe, mais en étant en parfaite harmonie avec elle même et un job qui lui apportait un minimum de satisfaction bien que c’était tout sauf ce qu’elle voulait faire.

honnêtement, elle voulait lui dire de dégager. mais par respect pour sa mère, elle le faisait pas. car dans ces derniers instants de lucidité, elle avait plus d’une fois avoué qu’elle aurait voulu l’voir, troisième gamin de cette famille. indirectement. le problème étant qu’elle ne savait pas quand sa lucidité reviendrait. si elle reviendrait.
et dire qu’elle s’attendait à recevoir le même sort. tout le monde rassurait celle-ci que c’était aléatoire, et son frère avait accepté son sort. mais elle savait que l’un d’entre eux seraient touchés et elle avait cette sensation au plus profond d’elle que c’était elle, qui y passerait. que c’était elle qui risquerait de perdre la tête, comme sa mère. c’était peut-être la raison pour laquelle elle avait si peur de ne pas assez vivre. mais elle avait peur kitty, dès qu’elle oubliait quelque chose de pourtant totalement normal, elle peut pas se souvenir de tout. tant qu’elle se souvenait de comment jouer et de ses paroles, au moins, elle avait pas de soucis a se faire. mais c’était précoce, et ça portait bien son nom. sa mère était touchée depuis bien plus longtemps, mais les premiers stades avaient évolués lentement, c’est quand le diagnostic a été posé que tout a évolué. on remettait ça sur la fatigue, elle blâmait un peu les médecins de pas avoir pu faire ce qu’il fallait en temps et en heure, mais dans le fond; aucun remède n’existait.
l’ironie étant qu’elle voulait l’oublier lui.
parce que même les bons souvenirs étaient douloureux.
il y aurait au moins un bon aspect à cette connerie.

elle croise les bras, acquiesçant d’un signe de tête. “moi j’ai pas envie d’te voir dans les parages. et t’as légitimement aucun droit d’être la. t’étais pas la au début, alors j’vois pas pourquoi t’aurais le droit maintenant.” qu’elle lui balance, simplement, froidement. et pourtant, elle ravale son égo, forçant un sourire dès plus hypocrite. “mais vu que ma mère a plusieurs manifesté l’envie d’te voir en face et non sur notre écran de télé, tu peux rester. je vais pas lui mentir, c’est tout sauf ce dont elle a besoin. t’as d’la chance qu’elle au moins, elle tienne encore à toi.” qu’elle continue, un sourcil haussé. “alors je mettrais ma fierté de côté en face d’elle, mais à l’instant ou tu sors de cette chambre, tu dégages.” elle était claire et elle voulait pas avoir à se répéter. en plus sa mère dormait encore. mais au moins, elle n’avait besoin que de le supporter quelques heures et ensuite, il disparaîtrait, autant que possible. elle déclinerait toute invitation dès voisins pendant qu’il était là et probablement qu’elle s’enfermerait dans son appartement, toute seule avec sa colocataire.

elle lui fait un signe de tête pour qu’il la suive. “elle dort encore. avec un peu de chance elle sera lucide a son réveil, ça m’éviterait d’avoir à revoir ta sale gueule.” qu’elle se contente de dire avant de simplement s’asseoir sur les sièges en face de sa chambre. elle sait même pas pourquoi elle fait ça. elle pourrait s’enfermer dans là chambre avec sa mère et le laisser là, tout seul. peut-être pour qu’il voit sa mère et qu’il disparaisse ensuite ? ou quelque chose de plus profond? elle est incapable de l’dire kitty, mais elle va prétendre que c’est pour garder un oeil sur lui, pour pas qu’il file avant de pouvoir la voir.
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Emrys WintersTHE TIME OF A SONG.
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(#) Re: et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) { Ven 22 Mai - 16:11 }
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ta présence ici est loin d'être légitime.
et tu le sais. c'est douloureux, trop douloureux à l'intérieur.
tu aimerais parfois pouvoir revenir en arrière, faire un bon, retourner quelques années en arrière pour t'obliger à prendre des nouvelles, donner des nouvelles. ne pas te laisser emporter par l'allégresse de la situation. tu t'es laissé envahir par la célébrité et tout ce que ça pouvait impliquer. et tu en as oublié l'essentiel. la famille. et en même temps ... tu ne voulais pas les exposer à tout ça. un soupir t'échappe. vraiment ? parce que t’as pas eu l’air de beaucoup de préoccuper d’elle ces six dernières années. tu te pinces les lèves un instant, les mots blessent. la vérité blesse plus que tu ne l'aurais pensé. tes parents t'ont pardonné. comment faire autrement ? ils ont toujours voulu le meilleur pour toi. il n'a fallut que d'un mot pour qu'ils te pardonnent, soufflent que ce n'est pas grave. tu as promis de faire plus attention maintenant. nous y voilà. tu marmonnes faiblement. tu l'observes de longues secondes. tu m'en veux toujours d'avoir rompu. tu lâches en l'observant. et tu rejettes la faute sur moi, parce que t'as refusé de me parler au début, et que j'ai pas insisté des années et des années. qui sait ce que t'aurais pu raconter à mon propos. tu siffles à voix basse. c'était ... c'était trop étrange, d'aller prendre des nouvelles. à quoi est-ce que ça aurait pu ressembler ? hey salut, j'ai rompu avec ta fille et maintenant elle est dévastée. comment ça va ? tu te pinces les lèvres un instant. tu n'as pas d'excuses.
aucun excuse.
rien, rien du tout.

moi j’ai pas envie d’te voir dans les parages. et t’as légitimement aucun droit d’être la. t’étais pas la au début, alors j’vois pas pourquoi t’aurais le droit maintenant. tu te mords l'intérieur de la joue, penches un peu la tête sur le côté. je ne... tu abandonnes. tu ne pouvais pas être là. tu aurais pu l'être si tu le voulais. mais vu que ma mère a plusieurs manifesté l’envie d’te voir en face et non sur notre écran de télé, tu peux rester. je vais pas lui mentir, c’est tout sauf ce dont elle a besoin. t’as d’la chance qu’elle au moins, elle tienne encore à toi. alors je mettrais ma fierté de côté en face d’elle, mais à l’instant ou tu sors de cette chambre, tu dégages. ça te touche et ça te fait mal. tu fermes les yeux un instant, glisses une main dans ta nuque et retiens un léger soupir. elle est comme une mère pour toi. et t'as foiré un bon paquet de trucs. est-ce qu'au moins tu leurs as dis qu'on avait rompu, mh ? tu demandes. tu n'allais pas continuer de jouer au gendre parfait. c'était .... c'était trop complexe, comme situation. continuer à leur rendre visite alors que tu ne t'entendais plus du tout avec kitty ? tu n'en sais rien. ça aurait été étrange, n'est-ce pas ? bien trop étrange, même pour toi. laisse tomber. une histoire vieille de six années. plus ou moins.
tu suis silencieusement skeeter, direction de la petite chambre ou est installée sa mère. tu enfonces tes mains dans les poches de ta veste, et tu fixes tes pieds quelques secondes. elle dort encore. avec un peu de chance elle sera lucide à son réveil, ça m’éviterait d’avoir à revoir ta sale gueule. tu arques légèrement un sourcil, et tu viens t'appuyer contre le mur, face à kitty, dans le couloir. bien, ça nous laisse le temps de discuter. tu lâches simplement. tu ne veux pas la réveiller. sauf si tu comptes continuer de m'insulter ? tu demandes, sarcastique. tu te pinces brièvement les lèvres, croises tes bras contre ton torse. ton regard se pose sur kitty et tu l'observes un bref instant. et puis ... évite de mentir, tu l'as aimée ma sale gueule. tu ajoutes, souffle au bord des lippes. tu hausses vaguement les épaules, penches un peu la tête sur le côté et ne lâches pas la blonde du regard. pourquoi ? pourquoi est-ce que t'as été si idiot ? vous auriez pu être tellement, tellement heureux. elle a toujours été la pour toi, kitty. quel con. t'en as sans doute rien à foutre, mais je suis désolé. qu'elle ne puisse pas te reprocher de ne pas l'être. t'as tellement de choses à lui dire, à kitty. tellement de mots à souffler qu'elle n'écoutera pas si tu commences maintenant. tu soupires un peu, fermant les yeux quelques secondes. t'as jamais voulu que ça se passe comme ça.
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(#) Re: et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) { Sam 23 Mai - 20:34 }
et j'en ai marre, de toi.
je sais c'est dur, mais c'est
comme ça. mais c'est pas
moi, non c'est toi. moi j'allais
bien avant tout ça. @emrys winters

“excuse moi?” qu’elle dit en haussant un sourcil, presque sous le choc d’un tel … égocentrisme. oui, elle lui en voulait encore mais c’était pas la raison pour laquelle elle était aussi acerbe. il avait vraiment merdé. skeeter mise a part, sa mère avait souvent regretté de pas avoir de nouvelles de c’gamin qu’elle avait vu grandir. elle en parlait, quand elle avait encore les idées claires, et il osait tout remettre à lui. à eux.
elle rigole kitty. “wow.” qu’elle dit en l’observant un air des plus étonné, mais pas le genre d’étonnement agréable. le genre d’étonnement qui montrait bien qu’elle n’approuvait pas vraiment c’qu’elle voyait. “alors là, tu m'épates.” qu’elle se contente de dire en balayant la tête de gauche à droite. “ma mère est mourante et tu trouves le moyen de tout ramener à toi. franchement, chapeau. j’pensais pas que tu pouvais me dégoûter plus que tu l’as déjà fait.” qu’elle balance, gardant les bras croisés sous sa poitrine. “c’qui s’est passé entre toi et moi n’a strictement rien à voir. elle sait, et elle t’en as un peu voulu d’me faire autant de mal. mais ça n’a jamais changé le fait qu’elle tenait a toi et espérait un appelle de temps à autre. nos histoires ne regarde que nous, et si tu me croyais assez stupide pour aller balancer des atrocités sur toi a des personnes qui te connaissent probablement mieux que toi même tu te connais, c’est que tu me connais vraiment pas. mais j’aurais dû m’en douter de toute manière.”

elle avait pas vraiment envie d’discuter pour être honnête. surtout vu la manière dont les retrouvailles semblaient se passer. ouais non, elle avait pas trop envie de discuter, elle avait juste envie d’enfoncer ses écouteurs dans ses oreilles et de l’ignorer, scroller ses réseaux sociaux et peut-être réussir à trouver un truc à avaler. elle fouine même dans son sac, sauf qu’elle les trouve pas ses écouteurs. forcément, vu qu’a l’origine elle comptait partir faire la fête en soirée, elle n’avait pas songé à les prendres. elle redresse le regard agacée. “pour dire quoi?” qu’elle se contente de dire sans redresser le regard vers lui. “personnellement j’ai rien à dire.” elle est froide, distante parce que c’est emrys et quand ça touche emrys elle est trop sensible. parce qu’il lui fait des trucs de fou rien qu’en étant dans la même pièce qu’elle. “puis tu sais c’qu’on dit. méfies toi d’un loup déguisé en agneau.” qu’elle se contente de balancer quant au fait qu’il dit qu’elle l’avait aimé sa gueule. bien sûre. c’était encore le cas, elle refusait juste de ravaler son égo. en même temps, c’était pas à elle de le faire. elle avait assez pleuré, elle avait assez donné. elle voulait pas. jamais.

et pourtant il s’excuse. elle sait pas trop de quoi. alors elle se dit qu’il parle probablement d’lui avoir fait aussi mal. elle daigne enfin tourner le regard vers lui, un regard froid, distant, qui montre bien qu’elle est pas touché. ou plutôt qu’elle fait son possible pour ne pas faiblir, pour ne pas avoir l’air d’en avoir quelque chose à foutre. parce que le mal était fait de toute manière. “si tu prends une assiette, que tu l’exploses au sol et que tu lui dis que t’es désolé, elle va pas miraculeusement se recoller.” qu’elle se contente de balancer, cet éternel air détaché. “alors si t’es vraiment désolé, j’vais avoir besoin de bien plus que des excuses minables pour considérer ne serait-ce que te qualifier de connaissance.” un sourire des plus hypocrites et la voilà qui tourne de nouveau son regard vers la porte de le chambre de sa mère, fixant le numéro de celle-ci.

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(#) Re: et j'en ai marre de toi. (ft. emrys) { Lun 25 Mai - 23:48 }
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@skeeter wilcox

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excuse moi ? tu observes la blonde de longues secondes, silencieux, appuyé contre le mur non loin de la porte. wow. alors là, tu m’épates. ma mère est mourante et tu trouves le moyen de tout ramener à toi. franchement, chapeau. j’pensais pas que tu pouvais me dégoûter plus que tu l’as déjà fait. tu fronces les sourcils un instant, l'observes de longues secondes. à quoi est-ce que tout cela va vous mener ? tu secoues la tête de gauche à droite, soupires un peu. tu ferais mieux de rentrer, ouais. tu ferais mieux de laisser tomber, rentrer chez toi, boire une bière ou plutôt un rhum. boire, boire jusqu'à oublier ton prénom, noyer la douleur qui serre ton cœur et dormir de longues heures. c’qui s’est passé entre toi et moi n’a strictement rien à voir. elle sait, et elle t’en as un peu voulu d’me faire autant de mal. mais ça n’a jamais changé le fait qu’elle tenait a toi et espérait un appelle de temps à autre. nos histoires ne regarde que nous, et si tu me croyais assez stupide pour aller balancer des atrocités sur toi a des personnes qui te connaissent probablement mieux que toi-même tu te connais, c’est que tu me connais vraiment pas. mais j’aurais dû m’en douter de toute manière. tu penches un peu la tête sur le côté. t'as envie de la contredire, lui hurler qu'elle a tord, mais ... tu secoues un peu la tête de gauche à droite, un soupir fin s'échappe de tes lèvres. inaudible, presque. tu sais, tu sais qu'elle aurait été incapable de faire tout ça, de te dénigrer face à ses parents. c'est une excuse, c'est toujours une excuse.

pour dire quoi ? personnellement j'ai rien à dire. puis tu sais c'qu'on dit. méfies toi d'un loup déguisé en agneau. tu l'observes un instant, te contentes d'un haussement d'épaule. il paraît, ouais. tu te contentes de répondre, lèvres pincées un bref instant. tu retiens un léger souffle, une nouvelle fois. tu sais qu'elle a trop de fierté pour simplement admettre qu'elle l'a vraiment aimée, ta sale gueule. évidemment, qu'elle la fait.
vos regards se croisent un instant, tu arques un sourcil quand elle te regarde finalement. tu aimerais lire autre chose dans ses prunelles que la froideur. tu te pinces les lèvres un instant. tu ne sais pas ce qu'il se passe réellement dans son esprit. tu sais juste qu'elle te déteste. tu le supposes, en tout cas. si tu prends une assiette, que tu l’exploses au sol et que tu lui dis que t’es désolé, elle va pas miraculeusement se recoller. tu secoues la tête de gauche à droite. nous ne sommes pas des assiettes, dieu merci. tu marmonnes en glissant une main dans tes cheveux. alors si t’es vraiment désolé, j’vais avoir besoin de bien plus que des excuses minables pour considérer ne serait-ce que te qualifier de connaissance. tu laisses un sourire presque faux se dessiner sur tes lippes. tu soupires un peu, hausses les épaules. parce que tu accepterais du fric pour les traitements de ta mère si je te le donnais ? tu lâches avec un rire nerveux sur les lippes. n'essayes pas de me donner de leçons alors qu'on sait tous les deux que quoique j'essaye de faire, tu vas le refuser, ou me repousser. tu marmonnes avec un soupir sur les lèvres. tu observes kitty de longues secondes, silencieux. alors, qu'est-ce que tu proposes ? tu demandes, presque sarcastique. tu me demandes plus que des excuses. qu'est-ce que tu veux, skeeter ? tu ajoutes. tu te redresses, enfonces tes mains dans tes poches, t'approchant d'un pas. tu te retrouves au milieu du couloir et c'est un peu comme être à la moitié de ta vie. tu en as foiré une bonne, de moitié. trente-quatre ans, c'est pas mal après tout, pour en être à la moitié. un petit soupir t'échappe. tu sais que la situation est bien plus compliquée que des excuses, ou bien qu'une aide matérielle. tout est bien plus compliqué entre vous. cœur brisé et âmes en peine. t'as foiré, t'as tout foiré et tu en payes les conséquences. un soupir t'échappe, tu aimerais pouvoir rentrer, boire, oublier. tu sais que c'est dangereux, et mal, l'addiction au coin de la rue. tu ne veux pas tomber dans tout ça, t'abaisser à l'alcool et te perdre à l'intérieur.
mais tu aurais bien besoin d'un verre.
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Skeeter WilcoxTHE TIME OF A SONG.
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je sais c'est dur, mais c'est
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elle même, elle était pas trop certaine de savoir ce qu’elle voulait. elle même savait pas si elle voulait vraiment le jeter en dehors de sa vie alors qu’il était enfin là, à proximité. elle mentirait, si elle disait qu’elle ne rêvait pas de ça depuis un moment. elle mentirait, si elle disait qu’elle n’avait pas pensé à lui depuis tout ce temps, si elle disait qu’elle n’avait pas rêvé qu’il soit celui s’endormant a ses côtés quand elle avait eu d’autre mecs après lui, si elle disait qu’il ne lui était pas arrivée que son esprit divague pendant qu’elle accueillait entre ses cuisses d’autres hommes pour qu’elle pense à lui. elle mentirait, si elle disait qu’elle ne l’aimait plus alors qu’elle l’avait littéralement dans la peau.

mais elle savait pas si elle était prête à vraiment souffrir de nouveau. il lui avait fait le coup une fois, qui garantissait qu’il ne recommencerait pas ? elle savait pas kitty, et surtout, elle n’était même pas certaine que le mec a ses côtés soit vraiment celui dont elle était tombée amoureuse. après tout, il s’était affiché aux bras d’une demoiselle une semaine après leur rupture. qui garantissait qu’il ne l’avait pas juste trompé ? l’ancien emrys, celui avec qui elle avait grandit n’aurait jamais fait ça. ou bien était-elle trop aveuglé pour voir le vrai lui ? elle savait pas. elle savait plus. et elle n’était pas vraiment certaine de vouloir une réponse.  
tout était confus dans l’esprit de la blonde. il revenait dans sa vie, et voilà qu’il foutait absolument tout en l’air, tout ce qu’elle s’était tué à construire. elle avait cette envie de l’étrangler, violemment, d’lui faire bouffer le sol, tout elle crevait d’envie d’l’embrasser. une haine qui se rapprochait tout autant de l’amour qu’elle lui portait. bordel.

pourtant, elle fait un bon, quand il lui parle de payer les soins. elle tourne le regard vers lui, et si elle pouvait le tuer rien qu’en le fusillant avec, probablement qu’il serait mort sur place. “tu sais où tu peux t’le foutre ton fric?” qu’elle demande, langue fourchue. oui, ils étaient dans une galère sans nom. l’assurance prenait en charge, mais qu’une partie, le reste coûtait beaucoup trop cher et ils étaient probablement endetté sur plusieurs années. elle se demandait même si son père finirait par en voir la fin, elle allait jusqu'à envisager que peut-être elle et son frère devrait reprendre les dettes plus tard. enfin elle. si elle ne finissait pas comme sa mère.
est-ce que c’était surprenant ? non.
l’accès aux soins dans ce pays était catastrophique, et malheureusement pour eux, ils faisaient parti des malchanceux qui passaient du temps à l’hôpital. alors oui, elle pourrait utiliser un peu d’aide de quelqu’un qui semblait avoir du fric à ne plus savoir quoi en faire, mais elle avait trop d’fierté. puis probablement que son père refuserait de toute manière. “peut-être que dans ton monde, t’arrives a acheter le respect dès gens, mais ici c’est la vraie vie. pas de los angeles ou new york ou n’importe quelle autre ville ou t’as pu être. et utiliser ça comme prétexte, c’est vraiment dégueulasse.” elle peut pas s’empêcher de foutre ses barrières, le plus haut possible, faire de son mieux pour qu’elle reste intouchable, impénétrable. elle voulait pas lui donner le luxe de se sentir si utile, parce qu’elle avait pas besoin d’lui. non. elle en avait tout, sauf besoin.

et enfin, un brin de lucidité. y a un sourire qui s’esquisse sur les lèvres de là brune tandis qu’elle pouffe face à sa soudaine prise de conscience. il semblait découvrir une triste réalité, mais honnêtement, réapparaître comme ça, à quoi s’attendait-il ? franchement ? “tu peux rester tant qu’elle est encore là. je la jouerais douce et cordiale. pour elle.” qu’elle dit en fixant la porte de sa chambre. “mais à l’instant où elle n’est plus là, tu disparais d’ma vie. je veux plus t’entendre ni te voir. les gens toxiques, j’ai assez donné.” qu’elle dit sans tourner le regard, sans broncher. elle avait peur kitty, peur d’se retrouver sans sa mère. elle savait que ça allait arriver, tôt ou tard. elle espérait, pour elle, tôt. parce qu’elle souffrait et qu’elle voyait, la confusion dans ses yeux. quand elle retrouvait ses esprits, la tristesse, de savoir que chaque images disparaît. kitty, elle allait avoir mal. très mal. mais elle tenait trop à sa mère pour lui souhaiter de rester longtemps en vie et de souffrir autant.

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