- Tom&Maggie // flirt with thorns -

flirt with thorns@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Il n'arrivait pas à trouver le sommeil Tom, il était 2h34 à son téléphone et il n'avait toujours pas fermé les yeux. Putain de nuit qui s'annonçait, il en avait l'habitude de ne pas réussir à dormir, ses vieux démons étaient toujours présent lors de ce moment et il n'était pas rare pour Tom de faire nuit blanche.
Il était sorti de son lit, un boxer en guise de bas, s'installer à sa fenêtre pour s'allume une cigarette bien méritée. Il espérait pouvoir se détente en inhalant ces vapeurs toxiques. La rue était calme, il n'y avait pas un chat dehors en cette nuit de semaine, il pouvait même entendre le roulement des vagues. Il aimait ce silence, cette ambiance endormie de la ville. Mais pour lui, quand le soleil se couchait, c'était souvent l'heure de ses opérations en tous genres, les délits sont plus facilement réalisable dans la pénombre et quand la populasse dort. Il est bien plus facile de shooter un homme endormi dans son lit qu'en pleine rue. C'était son terrain la nuit, il y était seul et ça lui convenait parfaitement.
Seulement, avons son poste actuel, Tom il était réglé de jour, il devait surveiller Magnolia durant sa journée. Et même si parfois son boss lui demandait de faire des petites "commissions" de nuit, il restait quand même actif quand le soleil tapait dans le ciel de Floride. C'était un enfant de nuit Tom, il n'aimait pas la chaleur, le monde, le bruit qu'il pouvait trouver en journée dans les villes qu'il avait visitées.
Il savourait sa cigarette, rejetant la fumée entre ses lèvres. Il avait remarqué dans toutes cette quiétude que sa voisine n'avait pas éteint sa lumière. Sans doute que Maggie avait encore fait une soirée et qu'elle était partie sans y penser. Mais, ça ne lui ressemblait pas vraiment, Tom il avait l'habitude de voir son loft éteint la nuit, et c'était aussi signe pour lui que la petite princesse était en sécurité. Là, Tom il s'est posé des questions en voyant encore de la lumière chez elle, quand il l'avait quittée un peu plus tôt dans la soirée, elle était seule et n'avait pas annoncé un plan particulier.
Son instinct, Tom, il l'écoute toujours, il ne se trompe que très rarement. Quelques minutes plus tard, c'est dans le couloir qu'il a entendu des voix hurler. Putain c'est quoi le délire ! Il avait froncé légèrement les sourcils en écrasant sa cigarette sur le bord de sa fenêtre, enfiler le premier t-shirt qui lui était venu sous la main et sans réfléchir, il avait également saisi son calibre, car parmi les sons, il avait reconnu celle de Maggie en compagnie d'un homme.

Sans hésité, il avait violemment ouvert la porte, se tournant vers l'appartement de Maggie, pointant son arme vers les suspects. Magnolia, elle était en rage devant ce gars, ce gars que Tom il avait déjà croisé au Two Crowns, une mauvaise fréquentation. "s'passe quoi ?" avait-il demandé d'un ton sec, tenant en joug l'inconnu. "tu bouges, j'te refais ton genou.". Il avançait doucement vers les deux protagonistes, il était calme, concentré et même si sa tenue pouvait le faire passer pour un amateur, on pouvait clairement lire sur son visage que sa phrase était des plus sérieuse. "il t'a fait quoi ?". Il n'était qu'à 5m du type, qui dévisageait salement Tom.

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Tu pensais passer une soirée banale, pas de fiesta jusqu'à point d'heure. Le calme, le besoin de rester au repos après une journée assez compliqué pour toi. Tu avais eu pas mal de rééducation à faire et cela t'avais littéralement épuisé. Alors oui, tu avais "gentiment" envoyé bouler ton gardien de cellule pour qu'il aille aussi faire un peu sa vie, car malgré tout, tu était un peu peiné de la tournure de votre vie. A tout les deux. Toi, tu faisais ce que bon te semblais tant qu'il était là alors que lui...il était condamné à te voir faire, à te regarder faire n'importe quoi et terminé. Il ne vivait pas pour lui, Tom. Alors bon. Quand tu pouvais bien lui faire une fleur, sans lui dire car t'aimais pas être trop "gentille" devant lui, tu le faisais quand même. Tu pensais être tranquille oui, tu pensais être au calme, sans problème. Un filet de musique dans ton appartement alors que tu t'étais mise à peindre une toile, l'inspiration qui avait déambulé sans crier gare. Tu étais bien là, l'âme en paix et l'esprit qui laissait libre court à l'imagination que tu possédais. Mais quelqu'un frappa à la porte. Tu jettes un rapide coup d'oeil à l'horloge : 1h34. Tu plisses légèrement les sourcils, en te demandant bien qui pouvait te déranger. Tom sans aucun doute. Tu voyais pas grand monde débarquer à cette heure-ci chez toi. Ou peut-être un de tes plans cul, Cyriel ou encore une copine qui avait un soucis. Mais t'as aucun sms, aucun message prônant une venue. Tu ouvres quand même prudemment et pas le temps de réellement comprendre, qu'un mec que tu as déjà vue, pénètre dans les lieux et te pousses un peu lourdement en arrière, entrant comme s'il était chez lui. Elle l'avait déjà vue, ce gars. Dans une soirée, un mec pas très stable dont elle avait presque gentiment donner de la coc.
"Qu'est-ce que vous foutez là ? J'peux savoir depuis quand vous savez où j'habite ?" Que tu lâches en prenant une voix assez forte, histoire d'en imposer. Tu recules, cherchant du regard une quelconque arme, un objet pour te défendre au cas où. Mais le type est ivre ou défoncé, tu sais pas trop. Il gueule vouloir de la came, qu'il te rembourserait. Ou pas ouais. Il était pas là pour de bonnes intentions. Et t'aimes pas car clairement, il t'a suivi. Il sait que t'habitais ici et clairement, ça craint. Bordel et Tom...
Tu allais cracher sur son dos mais il débarque tel un chevalier servant, te faisant sursauter en entendant sa voix des plus mauvais jours. Et l'arme qu'il pointe plus ou moins dans votre direction, te fais frémir. Mais t'es presque habituée aux armes à feu. Alors tu restes tranquille bien que l'adrénaline, la peur se mélange dans un cocktail étrange.
" Ce connard nous à suivis. Il m'a quémander de la came à une soirée. " Que tu réponds du tac au tac, reculant à pas très lent. Le type faisait pas le mâlin, suppliant à moitié Tom de pas tirer, ayant du mal à ne pas partir en courant.
" Ouais barre-toi vite vermine, avant que tu t'en prennes une entre les deux yeux. Reviens et crois-moi qu'il te la colleras." Que tu lâches d'un ton sec et froid, même si t'étais pas bien dans le fond. C'était pas la première fois que tu te faisais emmerder mais pas au point de rentrer chez toi. Tu recules alors vers le salon, laissant Tom s'occuper du mec qui risquait de passer un sale quart d'heure surtout s'il était d'humeur à lui refaire le portrait. Tu te laisses choir dans un fauteuil, le rythme cardiaque bien élevé. Bordel.
Tu attends, que cela se termine. Bien tu l'espères. Même si ce type semblait pas être un pro. Sais-on jamais.

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Ce gars, il était planté devant Tom, on pouvait lire la frayeur dans ses yeux, mais aussi une certaine folie s'en dégager. Il était pas net ce gars, et Tom il avait déjà croisé ce regard quand il vivait dans la rue. Les gars qui avait sniffé, picousé ou fumé, ils avaient tous ces pupilles qui témoignait d'un état second, duquel on doit se méfier. Il avait déjà eu à faire à des camés, qui voulaient lui faire la peau, par pur délire, il avait dû se servir ce son fameux gun, son bébé. C'est pour ça que Tom, on l'emmerde plus trop, on sait à quoi s'attendre quand on se frotte trop à lui. Tirer, il le fait depuis ses 13 ans, c'est un de ses père d'accueil qui lui a mis un fusil entre les mains et lui a ordonné de tirer sur un bidon pour "rire". Mais Tom, il s'est pris d'affection pour cette sensation qui le parcourait quand il appui sur la gachette, c'est sa drogue à lui, mortelle pour les autres. Depuis, il s'est perfectionné et il est rare de le voir rater sa cible, il tape le milieu à tous les coups. Son arme, il ne s'en sépare jamais, pas même quand il dort, il l'a toujours près de lui, au cas où.
Alors ce type là, aux cheveux gras, qui était planté devant Tom, le suppliant de ne pas tirer, il ne faisait aucun effet au garde du corps. Il s'était avancé vers lui, l'arme pointée, se mettant devant Maggie de façon à faire barrière. Il était assez impressionné l'enfant de la rue de voir sa protégée ne pas se laisser intimidée, qu'elle lui réponde aussi fermement. "t'as entendu la dame, tu reviens, j'te bute." avait-il balancé au camé qui reculait doucement, les mains levées. "tu l'oublies" Tom il ne le lâchait pas de sa ligne de mire, et comme pour l'impressionné, il avait déclenché le chien de son gun, lui faisant voir qu'il était prêt à tirer.
Il aurait pu tirer Tom, ça ne lui faisait rien de loger des balles dans le corps de quiconque s'opposerait à lui, il en était même fier de répandre la peur autour de lui. C'est comme ça qu'il avait débarqué dans ce cartel, ça réputation de gars sans limite n'était plus à refaire, le boss le savait bien. Et il fallait bien un homme sans limite, prêt à tout pour protéger sa fille, Tom c'était le mec de la situation.

Le crasseux avait finalement, déguerpi, la queue entre les jambes, cette session de frayeur lui avait bien servi de leçon, et Magnolia n'était pas prête de le revoir de si tôt.
Il s'était tourné vers Maggie, en baissant son arme. Vêtu d'un simple boxer noir et t-shirt, Tom n'allait pas s'éterniser ici, il avait fait son boulot, il allait s'assurer que Maggie n'ait rien et il allait reprendre sa nuit blanche. Quand certains avaient du mal à trouver le sommeil après avoir été agressé, Tom, lui il pouvait retourner se coucher, ça glissait sur lui sans l'atteindre;
Il avait pénétré dans l'appart, à la recherche de la petite cubaine "Maggie ?" il tenait encore son arme, il avait fermé la porte derrière lui, histoire de sécurisé les lieux. "il a jarté, tu ne le reverras pas de si tôt, crois moi." avait-il annoncé en tombant sur la jeune femme; "tu vas pouvoir dormir ?" il voyait que Maggie elle était pas dans un super état après l'altercation qu'elle venait de subir, et il n'a pas un coeur de pierre le petit, il voit quand quelque chose cloche. Et il voulait pas passer du temps à débattre sur ce qu'ils venaient de vivre, il voulait changer de sujet, et c'est une croute de tableau qui avait attiré son attention. "c'est quoi ça ?" il avait demandé en pointant rapidement son arme vers la toile fraiche. "ça ressemble à rien." avait-il rit rapidement.

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Tu as beau faire la fille forte, celle qui n'a pas peur de ce mec aux globules béantes, mais si. Tu es terrifié car t'as vécue des situations pas catholique, un kidnapping et l'envie de mourir était proche de zéro pour l'heure. Tu avais quand même la vie devant toi et malgré ton accident qui avait déjà bien entaché ta longévité, tu ne voulais pas te faire assassiner pour quelques grammes de poudre blanche. Cela serait le comble, que la gamine d'un boss de cartel se fasse zigouiller pour quelques grammes tien. Et tu sais que dans le fond, si tu mourrais, Tom aussi. Vos vies étaient liées depuis le jour où tu as vue son visage pour la première fois. Et c'était bien malheureux, bien triste pour lui car tu le condamnes à être mort si tu faisais des conneries. Est-ce que tu te tenais à carreau depuis ton accident pour l'épargner ? Peut-être bien que oui, dans le fond. Vous aviez tout les deux des égaux démesurés, une fierté monstrueuse que jamais vous ne l'avoueriez. Jamais. Encore moins l'un envers l'autre. Cela serait montrer sa faiblesse. Son attachement à l'un et l'autre.
Mais 3 ans c'est pas rien, et même s'il t'avais clairement mis en rogne l'autre soir, tu aimais bien sa gueule de con.
Tu écoutes d'une oreille attentive ce qui se passe, espérant dans le fond que Tom ne le tue pas. Va trouver une excuse pour le voisinage qui aurait entendu à coup-sur et aurait sans doute appeler les flics. Cela aurait été problématique, en effet. Alors tu souffles de soulagement en entendant la porte de l'appartement claquer, la serrure se refermer et surtout Tom débarquer sans une trace, une goutte de sang. Tu gardes les yeux braqués sur son revolver, autant admirative que mitigé à cette image qu'il donnait de lui. A cette instant même. C'était un brin cocasse, de le voir dans cette tenue et en même temps très impressionnant de l'avoir vue en action. C'était rare que cela soit le cas.
" Tu y as pris goût, à ce surnom" Que tu lances avec un petit sourire en coin, tout en glissant une main dans ta longue chevelure de sirène, avant de reprendre ton sérieux :
" Oui t'inquiètes...Bon sang, t'as vraiment les yeux partout, j'crois que j'ai jamais autant espérer te voir débarquer ici tien." Que tu soupires, mais pas d'agacement, cette fois. Oui, il était quand même utile, Tom. Pas que là pour te pourrir la vie.
"Merci." Tu dois le remercier, oui. Même s'il était payé pour ça. Plus que généreusement sans aucun doute. Tu glisses tes mains sur tes bras, avant de le regarder d'un air assez de dire d'une voix presque douce :
" Tu peux rester, ici...Cette nuit ? Pas de sous-entendus hein, juste sais on jamais s'il rameute des plus coriaces quoi..." Tu as raison dans le fond. Y'en a des mecs qui le prendraient si mal qu'ils reviendraient finir le boulot. Pas sur que ce merdeux soit de ce genre mais...Autant éviter les risques inutiles.
"Si tu veux pas dormir avec moi à côté, tu te prends un sofa et tu le mets dans la chambre, vue que cela à l'air dur pour toi de dormir avec une fille." Tu peux pas t'empêcher de le tâcler, le taquiner encore et toujours. Mais en même temps, c'est vous. C'est votre relation. Conflictuelle, intense.Désastreuse.
Tu le suis du regard quand il te parle de ta peinture. Tu roules légèrement des yeux en te relevant avec lenteur, remettant ton peignoir correctement :
" C'est pas fait pour des yeux d'amateurs, espèce de novice. T'y connais rien de toute façon" Maugres-tu en soupirant fortement, refermant des tubes de peintures et d'aller y ranger dans la pièce exprès pour tes œuvres.

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Tom, il avait pu profiter de sa soirée parce que Maggie elle était rentrée assez tôt chez elle, et au lieu de se rendre à son fief, le Two Crowns, son bar fétiche, il était resté chez lui à mater de la merde sur son ordinateur et à fumer comme un pompier. Elles étaient rares ces soirées où Tom était disponible et qu'il restait à son appart, alors, on pouvait dire que Maggie elle avait eu de la chance d'avoir son voisin présent lors de l'altercation.
Ce bar, c'était son repère, il en avait passé des heures à picoler comme un trou et fumer le premier mec qui le regardait de travers. Tom, il aimait utiliser ses poings, faire sortir la rage qu'il avait en lui et c'était plutôt facile en général d'avoir le dessus sur l'ennemi. Rien que son regard noir et ténébreux en faisait reculer plus d'un. Et il aimait avoir l'avantage, regarder l'autre se ramasser à terre et pisser le sang. Bon, ce soir, Tom, il avait pas été trop batard, il avait juste fait une frayeur au camé, sans utiliser la force ou quoi, encore ce putain de pouvoir du regard noir.

Tom il avait fait son boulot à la perfection, la cubaine était saine et sauve et même si sûrement marquée psychiquement par l'évènement, ce gars au gun avait assuré, sans témoin, sans bruit, sans peine. D'habitude, surveiller Maggie c'était du pipi de chat. Sérieux, Tom il se coltinait les magasins, les restaurants, les soirées de riches, la plage, et il ne se passait strictement rien. Parfois, il avait l'impression de perdre son temps, que son boss voulait juste qu'un mec surveille sa fille pour lui dire si elle prenait un mauvais tournant. Mais ce soir, Tom, il a compris, elle était mêlée elle aussi à des affaires de came, tout comme son père, et ils savent Tom et lui ô combien les drogués peuvent être détraqués. Ce soir, il avait enfin mis à profit ses talents de mercenaire.

Elle était là, face à lui, le visage assez pâle et même si elle avait montrée une facette assez dure pendant la confrontation, elle était quand même marquée par des traits. Et Tom, il savait qu'il ne pouvait plus rien faire pour elle, qu'il avait fait sa part du boulot, qu'il n'était pas psy et qu'il n'allait plus lui être d'une grande aide.
La jeune femme, il l'appréciait malgré tous ses côtés qui l'insupportaient, et le petit surnom de Maggie, il était rentré dans sa tête, encré. Comme une enfant, elle était parfois innocente et inconsciente. Fallait la protéger cette demoiselle. Alors, Maggie c'était comme une évidence. "tu voudrais quoi ? Magno ? J'aime pas." avait-il lancé, toujours habillé de son simple boxer et t-shirt, mais Tom, il n'était pas pudique pour un sous, et montrer son corps ne lui avait jamais posé problème. Il savait par la même occasion, être assez bien tapé pour montrer sa peau, sa carrure, et il savait au fond de lui que Maggie n'était pas insensible à sa plastique.
Un merci, un mot assez rare de la part de la jeune femme envers Tom, il ne l'entendait que rarement sortir de sa bouche, et lui, il était presque surpris de l'entendre prononcer. Un peu surpris, il avait juste fait un mouvement de la tête histoire de dire de rien, sans trop de vanité, après tout, il n'avait fait que son boulot. C'est vrai, Tom il était là pour elle, rien que pour elle, limite, il s'oubliait. Il n'avait plus sa vie trépidante d'avant Fort Myers et même si Tom, il rêvait d'avoir une vie posée, il ne l'imaginait pas de cette façon.
Cette nana, c'était sa sous boss, il devait y obéir au doigt et à l'oeil, mais Tom, lui, il n'est pas du genre à écouter sans réfléchir, il n'est pas du genre à donner du crédit à tout ce qu'une nana dit, alors, ouai, il désobéit, il la charie, il la flingue même parfois du regard, mais là, Maggie, elle avait encore besoin de lui ce soir. "dormir ici ?" Tom, il n'avait jamais passé la nuit dans ce loft, pour quoi faire ? Il avait sa piaule à quelques mètres. "j'pas besoin de divan, j'sais me tenir, si c'est vraiment ce que tu veux et ce dont tu as besoin... parce que, je sais que tu en meurs d'envie depuis 4 ans." avait-il annoncé dans un léger sourire. Ce jeu du chat et de la souris était assez tendancieux et on pouvait clairement sentir une attirance entre ces deux là. "et j'ai pas de problème avec les nanas, j'te baise quand je veux." avait-il balancé, tout allant inspecter l'intérieur du frigo pendant qu'elle rangeait son matériel de peinture.

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Tu ne pensais pas connaître Tom par cœur, tu le voyais pas non plus comme le mec qui était apparu l'autre soir, quand tu as essayé de l'embrasser. Oui, tu pensais pas qu'il était autant remplis de colère, à émaner d'autant de noirceur. Oui, tu étais pas stupide, tu voyais bien par toi-même que Tom c'était pas forcément le mec tout doux et tout mignon, cela tombe sous le sens. Mais à ce point ? Non, tu n'étais pas au bout de tes peines avec lui, mais dans le fond ? Cela te dérangeais-t-il vraiment ? Tu sais pas trop, pour être franche. Une question d'habitude, même si cela faisait presque quatre années que tu le cotoyais au final....Tu avais l'impression de ne pas le connaître vraiment. Est- ce que tu devais d'un côté ? Il valait peut-être mieux pas oui... c'était dangereux pour toi de t'enticher de ton garde du corps, chose que tu avais plutôt bien réussi à faire jusqu'à présent. Le considérer comme un bon à rien, un boulet accrocher à ta jambe et faire ta petite vie. Mais bon. Cela changeais un peu, avec le temps. Genre ce soir, il t'était bien utile, ton boulet.
"Pas spécialement mais bon, je trouve ça presque mignon que tu me donnes un surnom tout court." Plaisantes-tu en lui lançant un petit sourire amusé, mais touché quand même de la petite attention. Il t'appelle souvent maintenant, par ce surnom que lui seul te donnais, à croire que vous ayez une proximité quand même. Lui, difficile de lui octroyer un surnom mignonnet, son prénom sans aucun doute choisi par ces soins, n'offrait pas cette possibilité.
Tu es pas forcément bien, oui. Cela t'as un peu chamboulé qu'on vienne jusqu'à chez toi te causer des problèmes. Tu es pas rassuré car oui, ce type savait où t'habitais. Tu avais été suivi et cela te mettais très mal. Tu espérais sincèrement qu'il ne reviendrait pas, avec toute l'armada.
Alors oui, tu lui demandes de rester, c'est bien la première fois dans ces circonstances. Tu lui avais plusieurs fois suggérés de rester dormir mais il n'y avait jamais fait, le bougre. Alors oui, t'es un peu contente et rassurée qu'il te dise oui. Tant mieux, tu réussirais peut-être à fermer l'oeil, cette nuit.
"Que j'en meurs d'envie ? Tu crois pas que tu te trompes de personne, là ?" Que tu réponds en pouffant, lui retournant la remarque. Comme si y'avait que toi, qui avait eu l'idée, tien. T'étais sur que cela le dérangeait pas tant que ça, de passer la nuit à tes côtés même s'il te faisait croire le contraire.
" A moins que tu préfères que je vienne dormir dans ta piaule, mais pas sur que ça soit une bonne idée" Ricanes-tu en revenant dans la pièce principale, le regardant aller au frigo à son aise, avant de secouer de la tête :
" T'es un morfale, constamment à épier mon frigo. Tu as pas de sous ou t'aimes juste inspecter comme ça ?" Lâches-tu en roulant des yeux, avant de prendre un air amusé et te diriger dans ta chambre, plus précisément vers ta coiffeuse. Tu te brosses alors silencieusement les cheveux, préparant de quoi te démaquiller un peu,même si tu n'avais pas grand chose sur le visage à cette heure-ci.

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Elle était belle Magnolia, elle dégageait quelque chose qui plaisait à Tom, mais il ne montrait rien, il était dans son rôle de garde du corps, restant très professionnel, il n'allait sûrement pas baiser la fille de son boss, même si ce n'était pas l'envie qui manquait. Tom il voyait pas beaucoup de filles, elles étaient assez rares à venir chez lui, non pas parce que son appart était dans un piteux état, mais parce que Tom, il était un chasseur de dame, il le prenait si elles venaient à lui. C'était pas si priorité, même s'il aimait la compagnie des femmes, il n'était un tombeur. Alors, il n'allait rien faire avec Maggie, même si ce soir elle lui proposait de dormir avec elle, pas sûr que le brun tente quelque chose, de peur de perdre son taff. La protéger c'était sa priorité. "les surnoms, c'est pour te montrer que t'es une gosse à mes yeux" sourit-il à la cubaine, tout en regardant dans le frigo.
Ouai, Tom, il avait toujours faim, lui qui avait toujours manqué, il avait constamment son ventre qui criait famine. Sucré et salé, tout y passait, mais ce qui le remplissait le plus, c'était l'alcool, notamment la tequila. Ouai, ce poison enivrant lui anesthésiait l'estomac. "j'ai la dale, ouai, mais y'a jamais rien dans ton frigo." il avait haussé les épaules, parce qu'il n'y avait rien de très probant dans ce frigidaire, rien qui ne lui donnait envie. Quoi, il allait pas se taper des carottes en bâtonnet, ou des yaourt 0%, non merci, il voulait se taper un truc bien fat, et ouai il aurait aimé commandé un burger et des frites, mais pas sûr qu'à cet heure des restaurants soient encore ouvert. Tant pis, la cigarette était aussi un bon moyen de l'occuper et ne pas penser à son ventre. "ma piaule, c'est pas un endroit pour toi." il sourit en coin, fermant la porte un peu déçu.
Il avait vu Maggie disparaitre dans sa chambre, et il l'avait suivi en silence, son flingue toujours à la main. Il allait reste ici cette nuit et veiller sur Maggie, et même si ce gars débarquait avec sa clique, il allait se faire un régale de les accueillir avec son arme pointée sur sur eux, et pour le coup, il n'allait pas se priver de l'utiliser. Ils pouvaient bien être en supériorité numérique, niveau technique Tom allait les fumer, un à un. Elle était calme la poupée, elle se brossait les cheveux. Tom, il avait posé son gun sur le bord de la table de chevet, du côté duquel il pensait dormir. Il s'était assis sur le bord du lit, retirant son t-shirt, qu'il avait balancé à ses pieds nu. Il avait ensuite tourné sa tête vers Maggie, la regardant faire, lui qui ne se brossait presque jamais les cheveux châtain foncés. Il ne disait mot, happé par les mouvements de brosses, dans un silence des plus profond.

Quand elle a posé sa brosse, Tom était toujours assis sur le bord de ce lit aux dimensions surréalistes, jamais il n'avait passé la nuit dans un lit si immense. Lui, il avait connu le sol dur, les cartons, des matelas miteux, des canapés suspects, mais jamais un matelas aussi confortable. Ça allait peut-être une des premières fois que Tom allait pouvoir se reposer vraiment. Mais, il n'allait pas être seul, Maggie allait se joindre à lui, et il n'était pas des plus serain, car il savait que la cubaine était surprenante et imprévisible. Il se souvenait encore de la soirée de la dernière fois, où elle avait tenté de l'embrasser et qu'il avait littéralement pété un câble. Là, elle pouvait réitérer et il savait qu'il pouvait refaire le même coup, à la repousser. Mais il n'en était pas là, il s'était allongé sous le draps, habillé uniquement de son boxer, fixant le plafond. Il était d'un calme, on entendait à peine sa respiration. "tu peux dormir, j'bougerai pas jusqu'à demain."

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Tu ne prend pas la peine de répondre à sa remarque, levant quand même les yeux en l'air. T'es pas une gamine, même si tu as quelques années d'écart avec ton garde du corps. Mais cela ne voulait pas dire que tu étais plus gamine que lui, c'est une certitude. La maturité n'était pas forcément une question d'âge et les garçons en général, étaient souvent moins mâture que les filles. Tom ne dérogeais pas à la règle, t'en ai persuadé. Il fait parti de ces gars qui ont grandis trop vite, dans un monde de brut épaisse. Une bien triste finalité mais qui pouvait changer, dans son cas. Plus il montait dans les échelons du cartel, plus il aurait la chance d'être près de ton père et de juste avoir à commander à distance, avoir la belle vie sans les inconvénients. Mais avant qu'il en arrive là, Tom, tu sais qu'il avait encore des choses à prouver. Tu savais bien que de l'avoir avec toi, n'était pas rien. Que cela ne signifiait que du positif pour lui. Rare étaient les hommes qui avaient eu la "chance" de s'occuper de toi et aussi longtemps. T'étais persuadé que, cela n'était plus qu'une question de mois. Que quelques efforts étaient possibles et qu'il grimperait au meilleur rang, Tom. Mais t'avais espoir que cela n'arrive pas trop vite et malheureusement, ton accident avait fait rendre fou de colère ton père et Tom avait manqué de peu le coup de fusil entre les deux yeux. Perdre autant en quelques secondes et par ta faute...Tu te demandais si c'était pas pour ça, qu'il te repoussais autant. La rancune, le dégoût d'avoir baissé dans l'estime du cartel en une fraction de seconde et surtout car cela avait été hors de son contrôle. Tu culpabilisais pas, mais cela t'emmerdais pour lui. Mais ainsi, tu l'avais plus longtemps à tes côtés...
" En même temps, j'ai pas envie que tu viennes constamment me piquer à bouffer, débrouille toi." Que tu grognes en le regardant du coin de l'oeil, avant de hausser les épaules. Bien sur que tu aimais manger de tout, mais il fallait que tu fasses attention à ta ligne, surtout après ton accident. Les kilos seraient douloureux à perdre, en étant convalescente. T'y avais pensé. Alors oui, adieu les burgers, les sushis à répétitions, tu préférais tout miser sur l'alcool qui faisait déjà bien grossir comme ça, plutôt que la nourriture grasse. Chacun y trouvait son compte. Mais pas Tom et le frigo ce soir.
"J'aimerais en dire autant de mon appartement, mais t'aimes trop scouater. Je ferrais pareil un jour, tu verras comme c'est chiant." Réponds-tu en le regardant à travers le miroir, prenant une mine blasée sans pour autant l'être. Tu le sens qu'il est obnubiler par tes mouvements, par la brosse rythmée dans un mouvement calme. Tu fais mine de rien, mais t'aimes qu'il t'observes, t'aimes l'attention. Tu le regardes très brièvement quand il retire son tee-shirt, essayant tant bien que mal de ne pas y prêter attention. Mais dur serait la tentation, que de dormir à côté d'un gars à moitié nu. Et de ne rien faire.
Tu finis par te lever, pour lui faire face, avant de laisser tomber ton peignoir sur le sol, dévoilant un short relativement court, et un top tout aussi moulant en soie. Tu aurais pu faire pire, il le sait. Mais tu avais pas...Vraiment prévu le coup, qu'il passerait la nuit avec toi.
"Je sais pas si je vais réussir à dormir, là de suite." Que tu réponds en venant t'asseoir à ta place dans le grand lit King Size, avant de glisser tes cuisses dans les draps, prenant ton smartphone entre tes doigts pour parcourir un peu les réseaux sociaux. Tu finis par le poser, posant ta tête contre le coussin avant de te tourner légèrement sur le côté pour observer le brun. Ton regard se pose sur son corps à découvert, avant de tendre l'index, sans pour autant venir frôler sa peau ou quoique ce soit, vers une cicatrice particulièrement grande :
"Tu t'es fais ça comment ?" Lui demandes-tu avec une voix douce, presque dans un murmure.

flirt with thorns@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Allongé dans le lit, Tom, il fixait le plafond. Il n'était pas vraiment à l'aise d'être dans le pieu de sa boss, mais en même temps, il s'en carre, c'était juste pour la surveiller, avoir un oeil sur elle et la rassurer. Parce que Tom, il savait se tenir, car même si Magnolia venait de laisser tomber son peignoir devant lui, il restait de marbre. Il était difficile de déceler ses expressions, portant toujours son visage fermé. C'était pas le gars à qui les gens demandaient le chemin dans la rue, on l'évitait, malgré sa gueule de beau gosse, tout son visage pouvait être si ferme et entrainait souvent sa solitude. Mais il s'en contre fout de la solitude Tom, il est déjà bien occupé de ses journées, non seulement aux côté de Magnolia, mais aussi de ses propres activités. C'est vrai, Tom il n'avait pas vraiment d'amis, de gens sur qui compter, mais plutôt des connaissances. Sa confiance il ne l'avait donné que très peu de fois, et trop souvent cela s'était résumé en échec total, alors maintenant Tom, il restait avec lui-même, et ne compter que sur sa pomme. Il lui était maintenant casi-impossible de se dire qu'un jour il pourra se divulguer à quelqu'un, partager des choses intimes et lui confier ses plus gros secrets, non, ça Tom, il avait tiré un trait dessus, il avait totalement abandonné l'idée et ne comptait plus que sur lui-même. C'est pour ça qu'il était très peu entouré, qu'il n'avait pas de vraie petite copine. La vie lui avait mis sur son chemin tellement d'obstacles qu'il avait réussit à surmonter seul, qu'à quoi bon avoir quelqu'un ? Il était presque heureux comme ça le gars, solitaire et discret, il faisait sa petite vie dans le cartel, tentant de grimper les échelons et de donner un sens à sa vie. Ce sens, il le cherchait toujours, il savait qu'il voulait + de responsabilité que de rester le baby sitter de cette gamine, mais il fallait passer par là pour être promu, pour montrer de quoi il était capable et même si cela faisait maintenant 4 ans qu'il était au même poste, il espérait un jour pouvoir évoluer.

Elle le cherchait Magnolia, elle savait que son physique était apprécié de la gente masculine et Tom ne faisait pas exception. Assez gourmand dans ces côtés là, mais le taff c'était le taff, et il ne posait jamais les yeux sur Maggie, sauf quand celle-co l'obligeait presque à ce qu'il le fasse. Et oui, il lui arrivait à Tom de la regarder Maggie, de voir à quel point elle était son genre de nana, mais qu'il ne pourrait jamais avoir quelque relation que ce soit avec. Hors de question, il avait déjà failli perdre sa vie quand cette imbécile était passé par le balcon, alors il n'allait pas griller une seconde cartouche.
Elle s'était allongée à côté de lui, raide, pas de stress non, mais parce qu'il était comme ça, Tom c'est pas le genre à faire l'étoile de mer dans un lit, il est droit, ne bouge pas, ça lui permet d'être mieux à l'écoute de l'environnement "si j'ai retiré mon t-shirt, c'est parce qu'il était crade et j'imagine que ces draps valent un fortune..." avait-il balancé en touchant du bout des doigts la matière qui le couvrait. Il n'y connaissait rien Tom en tissus, du coton, de la soie, du satin, il ne connaissait pas la différence mais il n'avait jamais eu ce genre de draps lui.
Il n'avait pas pris son cellulaire, il l'avait laissé dans la piaule, qu'il n'avait même pas fermé à clé, tant pis. Personne n'allait rentrer dans son appart et il n'y avait rien à y voler. Ça le tracassait seulement de louper un appel du boss qui pouvait lui donner une mission nocturne, mais ça faisait bien 2 semaines qu'il n'avait pas reçu de call de son patron, et s'il le faisait ce soir, Tom aurait vraiment une putain de poisse. Qu'est-ce qu'il balancerait comme excuse "je dormais avec votre fille" ? C'était l'allée simple pour le cimetière. Alors, ouai, Tom était pas hyper bavard, mais Maggie elle avait quelque chose en tête, elle n'avait clairement pas envie de dormir et s'était tournée vers lui, pointant une marque sur son torse dénudé. "ça ?" avait-il demandé, tout en baissant son regard sur sa cicatrice qui partait d'un pectoral pour s'allonger dessus. "c'était un coup de canif d'un mec que j'avais volé" il avait haussé les épaules en prenant le doigt de la cubaine et le poser sur la marque "je sens rien." il avait marqué une petite pause et avait tourné sa tête vers elle. Tom c'était vraiment pas un grand bavard, il espérait que cette conversation s'arrête là, il avait aucune envie de balancer sa vie. "pour dormir faut éteindre la lumière déjà non. Éteint tout et ferme les yeux."

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Avoir le contrôle. Un mot, une chose que tu n'avais quasiment pas avec Tom. Tu pensais avoir les choses en main jusqu'à ce qu'il manque de t'écraser la tête contre un mur quand tu avais déposer un baiser sur ces lèvres. Une piqure, une blessure à vif, un mouvement de recul puissant comme si cela n'avait pas été souhaité. Ce qui était le cas. Tu avais abusé oui, tu trouvais juste pas de sens à ta vie non plus. Passer tes journées à profiter, à faire tout et n'importe quoi avec des gens qui étaient tes pseudos amis alors que t'en avais pas vraiment...Dépenser l'argent par milliers que ton père amassait pour vous offrir une vie sympa...Mais rien d'autre. Pas de venue depuis trois ans hormis pour ton accident, pas de repas en famille, guère de nouvelles de ta mère..Hormis Ilian, tu avais pas grand chose dans ta pauvre vie. C'était triste oui, mais vous aviez tellement en commun, à être seul autant l'un que l'autre, seul et creux à l'intérieur. Au fond, t'étais qu'un objet, que Tom devait conserver en bonne tenue, en bon état.
Qu'un objet, oui.
Tu le regardes du coin de l'oeil, haussant les épaules quant à sa remarque pour son tee-shirt :
"Fait bien ce que tu veux, que tu sois à poil ou avec un tee-shirt, je m'en moque. Mais si t'es sale, va te doucher, sinon tu vas me traîner ton odeur partout là" Renchéris-tu en le toisant à moitié, avant de remettre le nez sur ton téléphone. Tu as bien compris la leçon : lui et toi, y'aura rien. Ni ce soir, ni demain, ni dans 100 ans. Il te le faisait comprendre et bien que votre jeu soit amusant, tu commençais à t'en lasser. Le challenge était plus vraiment là, car inaccessible. Alors oui, t'avais pourtant tenue pas mal de temps mais c'était en train de mourir, d'échouer et de se noyer dans l'oeuf. Alors oui, tu resterais dans ton coin.
Tu plisses cependant un peu des sourcils quand il t'explique qu'un type l'avait plus ou moins poignarder :
"T'avais quel âge ?" Demandes-tu en le laissant prendre ta main pour toucher son épiderme chaude et marqué à vie. Tu fais style de rien, sans pour autant retirer ta main de la sienne.
"J'en ai aussi une de cicatrice hormis celle de l'opération. Mais contrairement à toi, j'ai l'impression de la sentir, parfois." Ta mine se tend, se durci, se referme. Tu oublies pas ces maudits jours quand tu avais été kidnappé, adolescente. Jamais. Marqué aussi au fer rouge.
" Ça va, j'ai compris que t'as pas envie de parler. Ferme les yeux, j'ai pas sommeil et envie d'éteindre pour le moment." Soupires-tu devant son empressement à dormir ou plus voir ta face. L'un comme l'autre t'importais peu. Tu étais pas fatigué à cause de ton rythme pas franchement réparateur, et tu ne trouvais souvent pas le sommeil avant 3h du matin. Tu finis quand même pas lui céder la lumière, allumant quand même la télévision en face pour te mettre devant une chaîne sans vraiment te concentrer dessus. Oui, sa présence te déranges, te fais drôle.

flirt with thorns@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Ce n'est peut-être pas pour rien qu'on dit que les filles sont des pipelettes, Magnolia ne dérogeait pas à la règle, elle avait clairement envie de parler la cubaine, contrairement à Tom qui lui, n'est pas un grand bavard. Les mots qui sortent de sa bouches sont rares et on le verra rarement faire la discussion, il préfère les long silence lui, qui parfois sont plus significatifs que des mots. Et puis, avec qui pouvait-il bien parler ? Il s'était habitué au silence, aux bruits de la ruelle de son appart, aux moteurs des rues, aux bruits des vagues, ça le ne pesait pas, à contrario de certain qui sont obligés d'avoir un fond musical, Tom il pouvait se taper des kilomètre sans rien mettre à la radio, juste le vrombissement du moteur. Ouai, il préférait largement le silence, alors il en sortait pas une, il parlait peu et évitait les dialogues qui s'annonçaient platoniques. Lui, il agissait, voilà sa communication.
Et ce soir, clairement que la petite femme à côté de lui voulait taper la discut' avec ses questions. Mais Tom, il avait pas vraiment envie d'échanger sur sa vie, sur lui, sur son passé, moins en savait sur lui, mieux il se portait. Ce n'était pas pour rien qu'il portait le nom de Smith, l'un des plus répandu et banal en Amériques du nord, il voulait absolument se faire oublier, ne plus exister aux yeux des gens, simplement faire sa vie sans qu'on vienne l'emmerder. Et là, elle l'emmerdait avec ses questions. À quel âge, qu'est-ce que ça pouvait bien lui foutre à quel âge il avait reçu ce coup de couteau dans la poitrine, qui lui avait valu un séjour chargé à l'hôpital. La pointe avait frôlé une veine, les médecins craignaient pour la vie de Smith, mais il n'avait pas été opéré, simplement que l'attaque lui avait fait perdre plein de sang et qu'ils devaient remettre le brun sur pied. Il n'a jamais payé l'hôpital, il s'est barré au bout de 2 jours, alors que son séjour était fixé à 2 semaines, sortant par la morgue, il avait pansé cette plaie tout seul, avec de la vodka en guise d'anesthésiant. Il avait une sale marque sur sa poitrine ouai, on ne pouvait pas la rater mais savoir à quel âge il avait eu cette merde, il en savait trop rien. Les années elle s'enchainaient dans son esprit. "j'sais plus, la vingtaine." avait-il balancé sans trop de réflexion, à vrai dire, il avait pas du tout envie de réfléchir là dessus. Lui, le passé, c'est derrière lui, et il ne se retournera pas pour y jeter un coup d'oeil non, il préfère avancer, regarder droit devant lui.
Quelques tatouages parsemaient sa peau, plus ou moins élégants, certains ayant été fais par des amis de rue, ils avaient tous leur histoire et leur sens, mais là encore, Tom il n'allait pas être le plus bavard des hommes, et comme souvent, il allait couper court à l'échange plutôt que de parler de lui.
Maggie aussi avait été marquée physiquement, il l'avait déjà vu quand elle était en maillot, cette jambe déformée à jamais, une cicatrice qui ne la quittera pas. Mais, il n'avait jamais vraiment voulu connaitre le passé de la cubaine, lui il s'intéressait à l'humain avant son histoire. Elle devait les cacher ses cicatrices Maggie, ne pas les dévoiler, car Tom il n'avait jamais fait attention à d'autres marques sur son corps. "c'est dans ta tête qu'elles font mal" ajoutait-il alors qu'il tenait encore la main de Magnolia sur son pectoral blessé. "elles font parti de nous, de notre vie, c'est comme ça." d'un ton un peu moralisateur, c'était pour Tom une évidence et revenir sur ce qui les avait touché n'allait pas aider.

Il regardait encore Magnolia, alors qu'elle avait éteint les lumières, pensif. Elle était fragile mine de rien, elle avait besoin de lui et sa tentative de suicide prouvait aussi que son moral n'était pas au beau fixe par moment. Il n'avait pas les mots Tom pour l'aider, il était loin d'être une aide psychologique, ce genre de rôle de béquille sociale, Tom il shootait dedans à grande pompe. Tom, lui, c'est la force, la sécurité physique, alors il mettait à profit ses talents, pour elle.
Il n'allait pas fermer les yeux, le mec il savait qu'il allait faire nuit blanche, qu'il n'arrivait déjà pas à dormir depuis ces quelques jours, mais alors encore moins ce soir. "c'pour toi que je dis de dormir." avait-il chuchoté légèrement à Maggie, tout en fixant à nouveau le plafond, sa main posé sur son pectoral touché.
Elle regardait la télé, elle était décidément de ceux qui ne supporte pas le silence. Cela faisait sourire Tom, elle était si vulnérable la petite fille. Les longs doigts secs de Tom, s'étaient glissés sur la couverture, pour atteindre la télécommande et appuyer sur 'off', l'écran était devenus sombres et la pièce plongée dans l'obscurité. Ils avaient continué leur route ses doigts, jusqu'à ceux de Maggie, s'arrêtant avant de les toucher. Il était là, pour la protéger et veiller sur elle. "ça va te rendre encore + con que tu ne l'es de regarder ces merdes. un je n'ai jamais " avait-il déballé un peu au hasard pour l'occuper et espérer qu'elle abandonne d'un jeu si stupide et trouve le sommeil.

flirt with thorns.☾ @tom smith.

T'écoutes les quelques mots que veux bien te donner Tom, sur son passif. Bien sur qu'il ne te donnais pas grand chose en information, car il était comme ça. Tu ne t'attendais de toute manière pas à un flot de confidences, alors tu faisais avec. Une petite moue vint trahir la passivité de ton visage jusqu'alors des plus limpides. Tu hausses les épaules en soufflant légèrement :
"Quelle vie." C'est peu de le dire oui. Toi, t'as pas eu forcément la vie rose qu'on te collait automatiquement. Que Tom devait te colle depuis des années car cela n'était que des faux semblants, une pièce montée. Il ne voyait que la partie émergée de l'iceberg, comme toi tu ne voyais que ça de lui. Tu savais qu'il avait un passif peu voir pas reluisant. Tu étais pas étonné et tu faisais avec. Mais il est vrai que connaître l'histoire de Tom, révélerait sans doute le pourquoi du comment. Le pourquoi il était autant en colère, autant sur les nerfs pour des petites choses. Possible après que cela soit toi, le problème. Tu y as déjà pensé et tu le ménageais pas, il est vrai. Mais la vie serait trop ennuyante si tu n'étais pas une petite peste bourgeoise et chiante non ? Alors oui, tu t'amusais avec ce rôle qui te collais à la peau et tu faisais avec. Comme pour ne pas paraître fade, paraître ennuyante.
"C'est sur. Mais bon. Elle blesse la chaire malgré tout. Mais tu as raison. C'est plus là-dedans qu'autre chose" Acquiesces-tu pour une fois d'accord avec lui. Ce qui était rare. Mais ce soir, t'es pas dans l'envie de te chamailler dans des débats stupides. Tu avais manqué de peu encore d'être agressé...Alors non, pas de jeu stupide avec lui, pas de chamailleries.
Tu ne peux pas t'empêcher de soupirer en le voyant faire. Pire qu'un père ce sale gosse.
"Putain, mais t'es vraiment pas fait pour être père, sinon tu serais le plus chiant de tous" Grognes-tu en plissant des yeux, bien que maintenant, avec les lumières éteintes et la télévision ayant fait de même...Tu ne voyais pas le brun. Tu sens cependant ces doigts frôler les tiens, pensant qu'il avait juste pas fait attention. Tu finis par soupirer assez bruyamment pour qu'il comprenne qu'il t'avait gonflé à faire le papa poule comme ça. T'en a pas besoin c'est certain. Tu finis par rouler légèrement sur le côté,venant "innocemment" rapprocher ton corps contre le sien, posant ton visage contre son épaule, ton bras sur le sien :
"Et bien vue que j'aime m'étaler, tu devras supporter. Et il vaudrait mieux que tu dormes, sinon je risque de te paraître vraiment collante et lourde ainsi." Ricanes-tu à moitié, bien que étrangement, tu te sentais pas trop mal, coller à lui comme ça. Tu tentes rien, même si c'était pas l'envie qui te manquais de parcourir son corps et surtout goûter à ces lèvres, pleinement.
"Comme si j'avais besoin de ça. Passer déjà mes journées avec toi me rend abruti, imbécile. "Murmures-tu en soupirant à moitié, bien qu'un petit sourire ne se dessine en coin.

flirt with thorns@Tom Smith & @Magnolia Cortès

C'est aps qu'il aimait se montrer hostile, enfin si, mais Tom il avait appris à être comme ça, à ne pas être avenant et à repousser sans cesse les gens. Parce que ouai, dans la rue, il en avait croisé des gars chelous qui avaient essayé de lui mettre à l'envers et depuis, Tom, il a bien compris la leçon, plus il sera seul, plus il enverra chier les gens, mieux il se portera. Maggie, c'était qui après tout ? Une meuf, qu'il devait surveiller, rien de plus, il ne tentait pas de faire ami/ami avec elle, il savait que tout ça ne rimerait à rien, qu'une fois parti elle passerait à autre chose avec facilité, comme elle l'avait fait pour son ancien garde du corps et lui. Tom, il avait remplacé un gars qui s'était pris une balle pour la sauver, enfin c'est ce qu'on lui a dit. Il a pas peur Tom, il aime les défis et quitte à mourrir il préférait l'être par une balle plutôt que de vieillesse. Et puis, il avait débarqué le gosse de la rue, face à la cubaine, un peu surpris de voir qu'elle était si détachée de la perte de son ancien garde. Ça donnait la couleur à la relation qui allait se jouer là, surtout quand elle a balancé à Tom des tas d'ordres et qu'il l'avait vite calmé. Il était là pour la surveiller, par pour lui obéir. D'ailleurs, le boss était très clair, s'il fallait blesser Maggie pour la maintenir en vie, il avait carte blanche. Tom était le bon gars, mais face à elle et à ses tentatives de séductions des premières semaines, il avait été dégouté, ouai il était pas venu pour ça le type.
Ce soir, il était couché à côté d'elle. Putain le bordel quoi. Jamais il n'aurait pensé ça, mais là, il faisait son boulot ? Elle avait peur et il préférait encore être là que de surveiller sa porte dans le couloir.
Maggie, elle avait ce quelque chose, un truc qui l'insupportait et qui faisait qu'il ne pouvait s'empêcher de la chambrer. Peut-être l'âge ou l'attirance, qui sait, quoi qu'il en soit, il se tenait à son poste et basta.

Il avait voulu être père, mais pas dans les conditions dans lesquelles il vivait, c'était quoi ça d'offrir ce type de vie à un môme qui n'avait rien demandé. Alors, il avait préféré oublié cette idée, la bannir de son esprit tant que son statut n'était pas plus safe. Il s'était juré de ne jamais refaire la même erreur pour son enfant. Et puis, il lui fallait de quoi l'éduquer, le nourrir, il n'en avait clairement pas les moyens. Puis, il lui manquait le principal, une mère... et tant qu'il restait seul, cet envie de gosse était radié de la carte.
Alors ouai, que Maggie parle de père, ça l'avait un peu soulé, lui qui ne voulait pas entendre ce mot à son sujet, il avait pourtant pris sur lui pour le pas quitter le lit en fureur, parce que ouai, elle avait besoin de lui. "parle pas de père ou de j'sais pas quoi." avait-il affirmé d'un ton sec suite à ses paroles. Il était prêt à partir, il sentait son sang n'avoir fait qu'un tour, mais Tom, il sait aussi se contrôler et là, Maggie ne cherchait pas -vraiment- à lui faire de mal.

Un peu raide, il était toujours dans ce lit, avec sa main proche de celle de Maggie. Elle n'avait pas glissé là par hasard, il l'avait décidé, lui montrer qu'il est là, qu'elle peut compter sur lui. Mais elle, c'te morfale, elle avait pris + que la main et s'était étalée contre Tom. Mais contrairement à l'autre soir, Tom, il a pas bougé d'un pouce, il a même soulevé son bras pour qu'elle puisse y poser sa tête sur son pectoral. "et comme si moi j'avais besoin de ça, de passer une nuit avec toi, j'te supporte déjà bien assez en journée." Il observait la cubaine, sa joue posée sur sa peau, se doutait de ce qui se tramait dans sa tête, mais c'est pas le genre de mec à profiter d'une jeune femme psychologiquement faible, il l'avait simplement laissé là. "étale toi, j'suis fort. mais pas trop, t'es lourde." il avait fait un "poke" sur la joue de Maggie, son poids étant très important pour elle, il savait qu'il allait danser avec le feu, et il n'avait pas réellement envie de lui rajouter ça à sa soirée. "c'bon, j'dec.." avait-il roulé des yeux et plaquant sa main sur son bras pour la tasser contre lui. "j'mords pas va." et il ne comptait pas aller plus loin. C'était déjà une situation des plus étranges pour Tom, lui qui est si solennel.

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Tu te mords légèrement la lèvre en écoutant les paroles du brun, remarquant rapidement que cela ne lui avait pas plut. Tant pis, vous étiez habituer à vous tailler, à vous en mettre plein la figure. Mais bon, tu ne comptais pas renchérir car tu avais déjà réussi à le mener jusqu'ici sans qu'il ne te foutes une baffe en pleine figure, alors c'était pas le moment de dire quelque chose qui ne lui plairait pas. Etrangement, la situation te mettait pas particulièrement mal à l'aise. Tu étais pas trop mal à ces côtés, comme si une intimité se créait. En même temps, cela allait fait quatre ans que tu le cotoyais jour après jour, sans cesse. Alors oui, sa sale tronche de râleur, tu la connaissais. Tu t'étais habitué à sa présence, bien que là...C'était bien la première fois que tu l'avais dans ton lit. Au fond, tu aurais préféré pour une autre situation, pas parce qu'un junkie était venu, en manque, te quémander de la drogue. T'aurais préféré qu'il vienne de lui même, dans ton lit. Qu'il vienne parce qu'il avait envie d'être ici. Avec toi. Mais bon. Tu rêvais sans aucun doute, comme s'il pouvait se passer quelque chose de plus entre vous. T'es peut-être naïve, car pour toi, ton père ne lui ferrais rien, si tel était ton bon vouloir. Tu avais imaginé oui, si tu disais à ton père que Tom et toi y'avait quelque chose, comment il pourrait réagir ? Mal ? Bien ? Tellement de possibilité que dans le fond, tu comprenais que Tom ne prenne aucun risque. Tu aurais sans doute fais pareil, à sa place. Peut-être oui..
" Ça va, je rigole va." Réponds-tu en haussant les épaules et en prenant une voix assez enraillé, avant donc de te taire un peu et d'écouter ces mots, un sourire qui se dessine petit à petit sur la commissure de tes lèvres :
" T'es vraiment con, Tom." Glapis-tu en soupirant, ta paume venant légèrement frapper sa poitrine, dans une petite claque loin d'être douloureuse. Une caresse à coup sur pour le brun. Comme si tu étais lourde tien. Oui, tu faisais gaffe à ton poids avec cette opération qui t'avais fais prendre des kilos que tu jugeais disgracieux. Alors oui, il savait où piquer le salaud.
"Je sais." Souffles-tu simplement, cherchant à moitié son regard que tu ne verrais pas dans la pénombre bien que son souffle pas très loin au-dessus de ton crâne, te fais un peu frémir. Tout comme sa main sur ton bras. Fichtre. Il te ferrais flancher comme une adolescente, cet imbécile. Jamais un mec ne t'avais fais autant galérer, et le challenge était encore plus enivrant, surtout là. Tu l'avais presque, un seul mouvement et tu pouvais l'avoir mais...Sa réaction de l'autre soir t'avais bloqué. Tu lèves légèrement la tête, sentant son souffle prêt de ton visage. Ton petit cœur qui s'accélère, avant de déclarer :
" Ça dépend ça. " Réponds-tu doucement en faisant bien sur allusion à l'autre soir.

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