- oh, if the sky comes falling down, for you. (illian) -

Oh, if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.☾ @ilian cortès.

Le soleil chaud qui tape sur ta peau bronzée, basanée. Tu souffles doucement en fermant les yeux, masqués par tes lunettes de luxe. Tu les ré-ouvres tout en contemplant le splendide panorama des lieux, la plage. L'océan à perte de vue. Les eaux bleus turquoises de l'îlot, alors que t'es attablée dans un restaurant bistronomique d'un hôtel. Confortablement avachi dans un canapé moelleux, le verre à cocktail entre tes doigts ainsi qu'une belle planche de bonnes choses sur la petite table. Tu jettes quelques coups d'oeils à tes messages, contemplant les réseaux sociaux sans réel but. Tu l'attends, il est en retard. Comme pour changer. Ton petit frère avait la fâcheuse manie d'être retardataire, contrairement à toi. Et pourtant, cela serait plus à toi d'être comme ça. Avec le temps que tu mettais à te faire belle, à te maquiller avec une perfection inégalée. Mais t'es pas pénible, tant que c'est que ton frère ou une très bonne amie, tu disais rien, tu faisais mine d'avoir qu'à peine attendue car t'es pas aussi chiante que ça. Pas avec les gens que t'aimais.
Tu jettes quand même un oeil en arrière, y voyant ton pot de colle ambulant, ton garde Tom. Il était un peu plus loin, au bar. Fallait qu'il te suive partout, depuis l'accident de balcon. Même quand t'étais avec ton frère. Cela t'énervais mais...Tu étais certaine que ça serait pire, si tu obéissais pas à ton père. Il t'enfermerais à coup-sur dans une maison et tu ne pourrais même pas y bouger. Alors bon. Tu faisais avec ton boulet accroché à la cheville. Un petit soupire qui s'échappe de tes lippes pulpeuses, avant donc d'envoyer un sms à ton frère.

t'es en retard, bouge, j'ai faim !

A peine le sms envoyé, que quelques instants plus tard, tu vois déambuler ton jeune frère, grand et beau, comme toujours. Tu souris légèrement, ne te levant pas pour autant. Ta hanche, qui te fais souffrir particulièrement ces derniers jours.
"Enfin, je risquais d'être ivre à force de t'attendre." Plaisantes-tu en levant ton verre que tu termines, avant de le poser sur la table basse.
"Je suis contente de te voir, tu viens pas souvent, en ce moment." Te plaint-tu en faisant une légère moue. Tu l'aimes ton frère. C'est ta vie. Tu le choisiras toujours lui, avant quiconque. Toujours.

Oh, If The Sky Comes falling down, for you (Cortès family)

En ce moment, je cours un peu partout, je viens à peine de poser mes valises à Fort Myers et j'ai déjà pris un boulot en tant que pompier à la caserne de Fort Myers. J'aime beaucoup l'ambiance à la caserne, ils m'ont accueillis à bras ouvert, mais j'enchaîne les nuits et le peu de temps où je ne travaille pas je le passe à danser et bien souvent à faire la fête. J'adore dépensé l'argent de mon père et c'est ma vie, je travaille parce que j'aime ça, j'aime sauver des vies, être utile et pouvoir marquer l'histoire, oui surement, mais je ne me vois pas du tout faire le même métier que mon père et être fière de gagner de l'argent salement. Alors je me tue au travail parce que ça me plait et comme ça j'ai une excuse pour éviter ces nombreux appels. La famille c'est à vie, il parait, mais si je suis là, c'est uniquement pour ma petite soeur. Il n'y a qu'elle dans mes yeux et dans ma vie. Si je la perdais je ne sais pas ce que je ferais, même si c'est elle la grande soeur, j'ai toujours l'impression que j'ai besoin de la protéger. C'est ma prunelle et depuis ce qu'il s'est passé à Cuba mais aussi ce qu'il s'est passer avec son accident de balcon, j'ai compris qu'elle avait besoin de moi.

Ce matin, je me réveille doucement, enfin je devrais dire cet après-midi, mon dieu, il est déjà 14h et je suis en retard pour le brunch avec ma soeur, elle va me tuer. Hier soir, on a grave abusé, j'ai beaucoup trop bu à cette soirée et je n'aurais pas dû. J'ai un de ces mal de tête. Je cours à la douche, je me dépêche de me préparer, j'enfile rapidement des sous vêtements propres, un jean slim noir, un tee shirt à manche courte blanc et des baskets. J'enfile une veste et je cours jusqu'à la cuisine. J'essaye de récupérer mes clés, mon téléphone et le reste de mes affaires, que j'ai un peu jeté hier soir après avoir ramené une belle nana dans mon lit, qui a vite filé ce matin comme chaque matin. Je sors précipitamment et réponds très vite au message de ma soeur.

J'arrive grosse bouffe va !

Je monte dans la belle voiture acheté par papa, et je roule à fond jusqu'à la plage qui est à quelques minutes de chez moi. J'avais rendez-vous avec ma soeur, pour un brunch à la plage, on adore se faire ce genre de petit moment entre nous. J'arrive rapidement sur la plage. Je fais un signe de la main au garde du corps de ma soeur, j'adore, encore heureux que j'en ai pas un moi, je serais incapable de ne pas le semer volontairement. Le pauvre, il serait obligé de courir pour me rattraper. Je rejoins rapidement ma soeur à notre petit salon privé sur la plage. Quand j'arrive à sa hauteur, je lui dépose un bisou sur sa joue et m'assoit à coter d'elle. Elle commence déjà à faire ces petites réflexions et j'adore l'entendre faire ça, alors j'enlève mes lunettes de soleil que j'ai sur le nez et je lui souris. "Comme d'habitude, tu serais ivre sans que j'arrive en retard". Je prends mon verre qu'elle avait déjà commandé avant que j'arrive et je lève le verre vers elle en rigolant. "Moi aussi je suis content de te voir ma sœur préférée, c'est vrai je fais un peu trop de soirées ou alors je travaille, plus je fais chier papa, plus je me sens bien". Elle avait raison au fond, elle devrait passer avant le reste et je me promet aujourd'hui, de lui donner plus de temps.

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Oh, if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.☾ @ilian cortès.

Tu prends le soleil, bien que t'es loin d'être en manque, l'ayant constamment sur ta peau qui risquait de crier au cancer à force. Mais tu t'en fou, tu n'as qu'une vie et c'est l'une des seules satisfactions que t'as, de prendre l'air, de prendre le soleil. Cela te fais du bien, car tu n'en avais pas eu autant quand tu avais été mise dans ce centre pour te ré-éduquer. Une horreur, enfermée entre quatre murs, à ne pouvoir te déplacer qu'en fauteuil. A cette époque, tu pensais clairement ne plus pouvoir être ainsi, avachie et prendre un bain de soleil tout en sirotant un cocktail. Tu souffles doucement en laissant un petit sourire se dessiner au coin de tes lèvres, en lisant le sms de ton frère. Qu'il dit. Tu reposes ton téléphone avant donc de fermer les yeux, pensive.
"Mais c'est ça ! Comme si j'étais constamment ivre" Réponds-tu en faisant une petite grimace narquoise, avant donc de te décaler légèrement pour lui laisser de la place. Tu prends l'assiette de mignardises, lui tendant tout en prenant ce qui te faisais envie :
"Oh ça oui, je le sais. Et qu'as-tu donc fait récemment pour le faire chier ? " Demandes-tu en remettant tes lunettes de soleil sur le bout de ton nez, un petit sourire amusé en coin. Tu souffles doucement, avant de faire un signe au serveur tout en secouant ton verre, pour qu'on vienne donc t'en refaire un autre. Tu poses un bref regard sur ton garde, avant de lancer :
"Je peux plus supporter ce mec, et juste d'être encore plus surveiller, comme si j'étais un bébé. Fin tu vois ce que je veux dire. Cela aurait pu être pire et cela aurait pu arriver à n'importe qui, alors c'est bon.." Te plains-tu en parlant bien sur de ton accident. Oh oui, cela te mettais hors de toi, d'être encore plus épié, emmerdé par tout ceci.
"Bon et toi alors ? Le boulot ça va ?"

Oh, If The Sky Comes falling down, for you (Cortès family)

Je ne suis pas vraiment un exemple comme frère, magnolia et moi on a toujours été très proche l’un de l’autre, comme des jumeaux même si elle est née un an avant moi, mais cela ne change rien. En grandissant, on s’est un peu éloigné c’est la fille à papa et moi beaucoup moins, si je peux lui désobéir je le ferais. Mais magnolia reste très proche de moi quand même, nous n’avons jamais perdu ce lien puissant qui nous lie, bien que parfois nous sommes comme chiens et chats, ce qu’il s’est passé à Cuba, nous a encore plus rapprochés, je la protégerais quoi qu’il en coûte. Mais c’est vrai que quand notre père nous a envoyé ici à Fort Myers, j’ai pensé qu’à moi, j’avais envie d’emmerder mon père sans penser à Magnolia. Je pense qu’elle ne me le dira jamais, mais qu’au fond je l’ai blessé en partant voyager pendant trois ans. Mais quand mon téléphone a retenti pour me prévenir de ce qu’il s’était passé pour son accident de balcon, j’ai flippé et j’ai prit le premier vol. Aujourd’hui, j’essaye de me racheter auprès de ma sœur en passant le plus de temps possible avec elle, bien que depuis que je bosse à la caserne, j’ai un peu de mal à être présent pour elle, alors je l’appelle le plus souvent possible et dès que je peux comme aujourd’hui, je passe du temps avec elle. Alors me voilà encore en retard comme d’habitude, arrivant au bord de la plage comme on avait prévu. Je ne suis jamais à l’heure à un RDV avec quelqu’un, autant au boulot je suis en avance mais sinon le reste du temps je suis en retard. En arrivant, je lui fais une blague sur son ivresse tout en souriant. Je dépose un bisou sur sa joue et m’installe à ses côtés avec mon verre qui m’attend. Je prends quelques petits trucs à manger dans l’assiette qu’elle me tend et je bois quelques gorgées de mon cocktail sucré. Ma sœur me connait bien mine de rien. « Et bien, quand on m’a dit que tu avais passé au-dessus d’un balcon à cause de ton ivresse, je me suis dis que tu étais alcoolique ». Je rigole en lui faisant une grimace pour répondre à son petit pic. « Tu sais quoi ? Que je déteste notre père et ses ordres ? Ce n’est pas faux. J’ai bloqué son numéro et je m’affiche sur les réseaux en soirée pour le faire péter un câble. » J’aime m’amuser à le faire chier, surtout quand il s’énerve, quel plaisir. « Je pensais même braquer une banque ou au moins lui faire croire, là je suis sûre qu’il rapplique illico presto ». Ce que je ne dis pas c’est que j’aime l’emmerder c’est vrai mais je ne suis moins dingue que j’ai pu l’être il y a trois ans, surtout après ce qu’il s’est passé à Puerto Rico. Je bois quelques gorgées de mon verre tout en regardant ma sœur puis son garde du corps. J’éclate de rire à sa phrase. « Mais tu es un bébé, tu es notre bébé je te rappelle. Tu es passé au-dessus d’un balcon, chérie ne l’oublie pas, ce n’est pas rien non plus. ». Je la comprenais un peu mine de rien, avoir un garde du corps qui la suit et la surveille tous les jours, je péterais un câble moi aussi. « Encore heureux que papa ne m’en ait pas donné un, je pense qu’il aurait démissionné le premier jour » dis-je en souriant, je lance un regard au garde du corps pour lui dire de prendre une pause, elle est avec moi il ne peut rien ne lui arriver. « Moi ? Quoi moi ? ». Je n’aime pas parler de moi de toute manière, alors j’esquive vite la question. « Ouais c’est cool, et toi, alors cette rééducation, tu te sens comment ? ». Je préférais changer de sujet parce que je n’ai pas envie de parler de mon boulot ni même de moi avec ma grande sœur qui a surement d’autres préoccupations dans sa vie.

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Oh, if the sky comes falling down, for you, there's nothing in this world I wouldn't do.☾ @ilian cortès.

Oui, t'étais très proche de ton frère, ton petit frère. Même si parfois, t'avais plus l'impression d'être la plus jeune de vous deux, il te sur-protégeais toujours, un peu comme ton père. Tu sais pas pourquoi t'avais cette étiquette de la gamine à protéger de la sorte. Peut-être à cause de ton kidnapping ? T'es pas certaine. Car avec le temps, tu t'étais bien rendu compte que ton père avait toujours été ultra protecteur envers toi, même avec Ilian mais différemment. Toi, t'es une fille après tout. Pour un homme comme ton père, tu dois être protégé, tu n'es pas un homme qui doit se battre, qui doit protéger sa famille. Une façon de voir les choses un peu ancestrale, un peu dépassé mais parfois bien réaliste. T'es pas certaine d'être capable de tuer quelqu'un qui te mettais en joute. T'es pas certaine de réussir à trouver le sommeil, après. Tu fais une grimace mauvaise à ton frère quand il te traite d'alcoolique, avant de répondre :
"Nianiania. N'importe quoi, je suis pas alcoolique. Je peux très bien faire une semaine sans boire une goutte, frangin." Tu lèves les yeux au ciel, mentant comme le nez au milieu de la figure. Bon non, t'étais pas alcoolique. C'était un bien grand mot. Mais il est vrai que tu te passais difficilement de l'alcool, ces derniers temps. Tu secoues la tête en écoutant ces propos, concernant votre père :
"Quand est-ce que vous allez enfin vous entendre hein ? Je me le demande..." T'aimes pas trop la relation qu'Ilian avait avec le paternel. Cela t'embêtes, oui. Mais bon, tu pouvais comprendre les raisons de ton cadet.
"Essaie quand même d'y aller molo. Il s'inquiète pour toi, enfin c'est ce qu'il dit." Tu hausses les épaules en reprenant une gorgée de ton cocktail, tout en regardant sans vraiment regarder le paysage qui s'offrait devant vous. Tu te perds un peu dans tes pensées, n'écoutant qu'à moitié les propos du brun, avant de soupirer :
"Mais arrêté de m'enquiquiner avec tout ça. C'est passé olala. Je suis pas une enfant." Grognes-tu un peu agacé d'être traîté de la sorte. Même si ton frère, lui, pouvait dans le fond. Ou du moins, tu lui laissais croire que tu étais celle qui avait le plus besoin.
Tu ris cependant quand il te répond pour le garde du corps :
"Ah ça, c'est certain ! J'essaie aussi, mais il résiste cette carne. Et puis il est pas vilain, je préfère lui qu'un vieux con avec la cinquantaine." Plaisantes-tu en jetant un oeil à Tom à travers tes lunettes, avant de reprendre un petit mets présent sur les plateaux.
"Oh, comme une rééducation. J'en chie, j'ai mal mais bon. Vaut mieux ça que d'être en fauteuil toute sa vie, non ?" Oh oui,tu y avais échappé de peu au fauteuil. Tu glisses une main dans tes cheveux, soupirant alors :
"J'aurais su qu'il me collerais encore plus, presque au point de me suivre dans la douche, crois-moi j'aurais évité de picoler comme ça..." Protestes-tu en parlant à nouveau du garde. Ta liberté était plus qu’empiété depuis l'accident. Ton père encore et toujours :
"Papa quoi..."

Oh, If The Sky Comes falling down, for you (Cortès family)

Magnolia est ma grande sœur, enfin techniquement, parce qu’entre nous, on a toujours pensé soit à des jumeaux soit à ce que ça soit moi l’aîné et elle la petite sœur, mais bien heureusement, elle sait très bien quand elle doit jouer son rôle de grande sœur avec moi. On a toujours été proche tout les deux c’est vrai mais cela ne change rien, le jour de son kidnapping a développé dans ma tête un truc que je ne peux pas expliquer, je me sentais obligé de la protéger comme une petite fille, je pense que j’ai peur de la perdre. Alors j’ai accepté sans rien dire même si je n’en pensais pas moins de partir de Cuba pour aller vivre à Fort Myers avec une fausse histoire. Je ne dis rien parce que c’était avant tout pour sa sécurité, c’est pourquoi je suis resté très peu de temps ici et que j’ai reprit la route quand je me suis rendu compte qu’elle était bien et heureuse dans cette ville. Mais, elle ne sait pas ce que moi j’ai vécu à la suite de l’incendie à Porto Rico, un jour peut-être que je lui dirais mais je ne veux pas lui faire peur concernant les origines de l’incendie. Je n’en ai jamais reparlé même avec Lola, ma meilleure amie qui était avec moi quand ce drame est arrivé. Magnolia a dû se douter qu’il s’était passer quelque chose car j’étais bien différent quand je suis revenu. Je n’ai pas hésité une seconde, quand j’ai appris qu’elle avait eu un accident, pensant tout d’abord à la piste volontaire, et puis j’ai été soulagé de savoir qu’elle avait trop bu pour passer au-dessus d’un balcon. J’aime la taquiner sur ce sujet car elle boit beaucoup trop, et je pense que si cet accident est arrivé, ce n’est pas pour rien, il a forcément dû se passer quelque chose, je ne la sens pas particulièrement bien depuis cet accident. Est-ce que c’était parce que je lui manqué ou qu’elle se sentait seule. Je bois une gorgée de mon cocktail quand elle me grimace à la suite de mon petit pic envers elle et son alcoolisme récent. « Ah oui ? Tu veux qu’on pari peut-être ? Tu mens comme tu respires ma chérie, déjà il est à peine midi et que tu as un cocktail à base d’alcool dans ton verre. » Je roule des yeux et explose de rire me foutant littéralement d’elle. Elle est incapable de passe rune semaine sans boire de l’alcool, mais cela ne veut pas dire qu’elle est alcoolique, j’aime juste la taquiner. Comme d’habitude elle se fâche contre moi à cause de ma situation avec notre géniteur. Je fais mine de m’énerver pour changer de sujet, car je n’ai pas envie d’entendre ce qu’elle pense là-dessus, je réagis comme ça envers lui parce qu’il le mérite, s’il nous avait protégé un minimum rien de tout ça serait arrivé, c’est uniquement sa faute. Mais même si à la base j’aimais l’enmerder en faisant ce que je faisais, mais après l’incendie volontaire à Puerto Rico, c’était devenu de la simple haine à son égard, mais je ne peux pas en parler, alors seul moi-même sait pourquoi je fais ça. « Jamais tu le sais. Tu restes sa princesse et c’est très bien comme ça, comme il me fout la paix et je fais ma vie sans lui. ». Bien que l’appartement dans lequel je vis est payé par son argent seul. J’explose de rire en reposant mon verre sur la table quand elle me dit que son notre père s’inquiète de moi, ça me fait un peu rire parce qu’à part me faire des reproches, je n’ai jamais eu le semblant d’inquiétude de sa part pour moi. « C’est ce qu’il t’a dit ou c’est qu’il t’a laissé penser ? Parce qu’il m’appelle depuis trois ans une fois par semaine pour me reprocher des choses, alors j’ai fini par arrêter de répondre vois-tu, je ne vois pas d’inquiétude de sa part. Et puis, il semblerait que de toute manière, il ne s’inquiète que pour toi et non pas pour moi, surtout pendant les trois ans qui viennent de passer. » Cette situation m’énerve car il ne sait pas ce qu’il s’est passé et surtout que c’est en partit sa faute, car je sais que c’est ses ennemis qui s’en sont pris à celle que j’aimais, alors oui je le hais c’est comme ça et cela ne changera pas et je m’en fou de son inquiétude actuellement. Je finis par changer de sujet, remarquant que ma sœur ne m’écoute pas du tout. Je l’embête un peu sur le sujet du balcon encore une fois en buvant mon père. Je prends une cigarette dans mon paquet et l’allume tout en écoutant ma sœur parler de son garde du corps en souriant tout en le regardant lui puis elle plusieurs fois. « Tu n’as pas tort là-dessus, il n’est pas moche mais bon tu mérites mieux que lui comme homme dans ta vie ma belle. » Je trouvais que ce garde du corps était un peu mafieux largement même, je ne tiens pas avoir un beau frère comme ça non merci. Je pense qu’avec le talent et la beauté qu’elle a, elle peut largement avoir un bel homme riche et charmant à ses côtés qui l’aimera pour ce qu’elle est elle et pas notre famille. Je tourne le sujet sur sa rééducation pour savoir comment ça avance pour elle. Je lui réponds tout simplement : « C’est clair, tu aurais pu y laisser ta vie ou tes jambes, alors te plains pas trop, tu as quand même fait une sacrée chute ». Ce qui est vrai, je trouvais qu’elle avait eu une de ces chances de s’en être tiré aussi bien, alors oui j’imagine que cette rééducation ne doit pas être facile mais elle sait qu’elle peut compter sur moi. Je souris à sa dernière remarque mais en même temps je m’inquiète un peu. « Quoi ? Te suivre dans la douche ? c’est quoi ces conneries encore ? ». Je lève les yeux au ciel. « Santodios, tu as dû sacrément boire mais bon déjà c’est bien que tu regrettes tes actions, parce que j’ai eu vraiment peur tu sais. ». C’est la vérité j’avais eu peur une nouvelle fois de perdre ma sœur et je ne veux plus que cela arrive, c’est pourquoi je tente de faire ma vie ici pour être proche d’elle en cas de besoin. « Pour une fois, je suis quand même d’accord avec lui sur ce sujet ». Dis-je en grimaçant d’avouer qu’il avait raison mais surtout parce que je sais que ma sœur va s’énerver de ma réponse.

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Alcoolique. Ce mot qui ne te conviens tellement pas mais...Dans le fond ? Si tu faisais vraiment un test psychologique, pas certain qu'on te prouverais le contraire. Oui, tu buvais beaucoup trop pour ne pas être considéré comme non alcoolique. Pas sur en effet, que tu puisses passer une semaine sans en boire une goutte, cela te paraissais inhumain de le faire d'ailleurs. T'en avais trop besoin. A croire que oui, c'était l'une des seules choses qu'on ne contrôlait pas sur ta vie : la boisson. Tu buvais ce que tu voulais, quand tu voulais. Pas de contrôle, personne n'avait d'emprise, rien. Alors oui, ton frère à bien raison. Tu es une menteuse, une sale petite menteuse et tu n'arrivais pas à l'assumer. Tu lui offres donc une moue des plus mesquines, avant donc de fourrer à nouveau tes lèvres dans ta boisson, espérant qu'il n'en rajouterait pas une couche. Tu as honte, aussi. Tu es sensé être l'aînée et au final...C'est toi la pire. La plus stupide, la plus idiote et la plus casse-cou. Ton frère aussi, mais...différemment. Tu as honte d'être comme t'es parfois. A trop prendre ce rôle de gamine idiote, qui au fond, est clairement toi.
"Ça va.." Grognes-tu en soupirant un peu, avant donc de poser ton verre vide devant toi, venant poser ton menton dans ta paume pour observer ton frère. Un second soupir mais plus léger qui s'échappe de tes lèvres roses, tout en secouant la tête. Oh oui, cette famille était bien loin d'être l'exemple d'une famille parfaite. Loin de là. Mais oui, heureusement que vous deux, vous étiez très proches. Tu n'imaginais pas la vie sans Ilian, vraiment.
"Ouais, bah j'aimerais bien qu'il me foute la paix aussi. Tu crois que si je fais comme toi, il le ferra ? Penses-tu. Il m'a carrément coller comme un bébé avec une nounou. " Ricanes-tu à moitié en glissant tes doigts sur l'épaule d'Ilian, tout en ajoutant :
"Si, qu'il s'inquiète. Croit pas qu'il est pas au courant de ce que tu fais. Il a des indics de partout, je serais pas étonné que t'es suivi, tu sais..." Et ça, grand dieu que t'en ai certaine. T'avais déjà essayer de cuisiner ton père pour savoir mais il n'avait jamais répondu, c'est certain. Il n'allait pas donner ces tuyaux pour surveiller ces gosses. Tu finis par faire une grimace en le voyant sortir son paquet de cigarette, faisant la moue :
"Par contre, tu devrais toi, arrêter de fumer, je sais pas comment tu peux supporter cette odeur." Râles-tu en faisant du vent avec ta main pour que la fumée aille ailleurs, avant de tendre le bras pour attraper un autre petit-four, avant de ricaner à moitié concernant Tom :
"Mouais. Je sais pas qui je mérite vraiment, mais c'est certain que lui, il est encore plus cinglé que Papa. " Oh ça c'est pas sur, mais t'en étais pour l'heure encore persuadé. Ce type avait accepter d'être la nounou pour une seule raison : être plus haut gradé par la suite. Mais tu pouvais pas lui en vouloir. Passer une vie comme la sienne, ça devait pas être facile d'imaginer autrement. Tu hausses les épaules, l'air lasse :
"Bien sur que je le sais, mais j'ai pas vraiment eu le contrôle...Ce soir là. Je sais pas trop ce qu'on m'a foutu dans mon verre et je veux même pas le savoir, je sais juste que ouais...j'me sentais seule et mal, et que j'ai foiré oui." Réponds-tu en ayant un visage bien plus fermé et sévère que toute les autres fois. Tu n'aimes pas parler de l'accident, de tout ce qui est en rapport. Tout. Mais une petite lueur d'affection et un petit sourire nâquit quand il te fait part de sa crainte, de sa peur qu'il avait eu pour toi. Tu glisses finalement ta main sur la sienne, avant de dire :
"Je suis une dure, mi querido. On me tue pas aussi facilement." Pas même l'alcool ou le désespoir. Sinon tu te serais mise une balle depuis un moment.
"Bref..." Tu évites finalement le sujet, ne voulant pas parler d'un accord possible entre lui et votre père. T'aimes pas avoir tort alors si en plus les deux s'y mettaient...
"Et toi tes amourettes, t'en ai où ?" T'aimes déjà plus parler de ce genre de choses. Une vraie commère. Et surtout quand ça touche Ilian.

» (leo), falling again.
» Dude, it's a crazy night. (Illian&Tevin)