- Tom&Maggie // please beat me -

please beat me@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Le petit gars de la rue, il avait pas vraiment reparlé de tout ça à Magnolia, assez vite, ils avaient déguerpi de l'hôtel, étaient sauté dans le jet et avaient décollé pour retourner à Fort Myers quittant ainsi une fois pour toute, la ville maudite de Miami. Durant ce temps, Tom, il n'avait pas dit un mot, il avait simplement appelé le boss pour que des 'nettoyeur' viennent s'occuper de la dépouille de l'homme qu'il avait tué à son réveil ce matin, se terrant dans le mutisme le plus complet, il n'avait pas envie de revenir sur ce qu'il avait fait, ce qu'il s'était passé que ce soit pour son meurtre ou pour la partie de sex qu'il avait eu avec Maggie. Etait-ce nécessaire de revenir là dessus ?
Tom il avait plein de rancoeur, envers Maggie, de rage envers elle. Comment avait-elle pu abuser de lui alors qu'il n'était pas dans son état normal, comment avait-elle pu laisser passer ça ? Pourquoi, bon dieu, l'avait-il drogué ? Pourquoi elle ne l'avait simplement pas laissé aller dans sa chambre ? Tom il ignorait que tous les deux ils avaient été drogués à leur insu, qu'elle n'était pas vraiment capable de dire non, tout comme lui, et comme cela échappait à Smith, il avait la haine contre la cubaine, se fermant dès qu'elle lui adressait la parole, l'ignorant.
Pourtant, il en avait gardé de bons souvenirs de leur échange charnel, même de très bon, mais fallait-il vraiment qu'il s'en souvienne ? Ça ne lui apporterait rien à Tom, de garder ceci à l'esprit, préférant effacer ce moment. Mais ça, c'est le temps qui le permettra, parce que les souvenirs ça peut prendre des plombs à s'oublier. Mais il avait de la chance, les bons souvenirs marquent moins que les mauvais et il comptait sur ce facteur pour tourner définitivement la page avec Maggie. Puis quoi, c'pas c'quelle voulait, avoir Tom et passer à autre chose. Tom, il avait ressenti autre chose que du désir sexuel, non, y'avait eu autre chose qu'il n'arrivait pas à nommer et ça, ça lui faisait peur au brun. Ne partons pas en besogne en parlant de sentiment mais Tom, il avait une attache à cette gamine, et leur partie de cul en était la conclusion non désirée.
En rentrant à Fort-Myers, Tom, il avait foncé à son appart, pour se saouler, oublier ses ébats, oublier ces baisers et ce corps. Il avait descendu à lui tout seul une bouteille de tequila pure, le plongeant dans un sommeil des plus profond. Il avait eu du mal à s'en sortir de cette nuit si lourde, son crâne ne répondant plus aux réflexions, son corps étant libre de tous mouvements, il était resté allongé sur son lit, inerte.
Tellement soul qu'il n'avait même pas remarqué les deux gros bras qui étaient rentrés chez lui, lui enfilant une sac opaque sur la tête et l'embarquant hors de l'immeuble. Tom, il était ivre et cherchait son pistolet à dégainer mais celui-ci avait été appréhendé par les 2 gros malabars qui le trainaient dans une camionnette pour l'assommer d'un coup de batte à la tête.

Un jet d'eau glacée l'avait tiré du sommeil dans lequel on l'avait forcé à plongé. Tom, il était attaché par ses mains jointes à une chaine qui tombait d'une poutrelle du hangar, torse nu, il avait déjà quelque gouttelettes de sang sur son torse, ses pieds posés au sol mais attaché à un bidon pour l'empêcher de bouger. Il était entravé, impossible de bouger, de se défendre, il était à la merci du premier venu. À côté de lui, un gars, un inconnu, lui aussi, bâillonné comme Smith, mais qui gémissait de douleur. Il n'y avait qu'eux ici, et Tom il se demandait bien comment il avait pu recevoir ce seau d'eau. C'était si calme que le silence en était angoissant.
Pour Tom c'était la première fois qu'il se retrouvait dans ce genre de position, confronté à être un sac de sac sur lequel on pouvait cogner ou assouvir ses besoins les plus morbides, il sentait la panique monter en lui, mais restait calme en apparence. Il allait se sortir de là, il savait qu'on allait venir le chercher, que son boss allait le secourir, que Maggie allait se rendre compte de son absence... "tout ça par ta connerie !" avait balancé l'autre type, lui aussi suspendu par les bras, accusant ainsi Tom "t'qui ?" avait-il retourné, mais à peine avait-il terminé ses mots, que Tom, il avait reçu dans le dos, un coup, un lacet lui tranchant la peau, un fouet venait de s'abattre sur lui, lui lacérant la çhair. "vos gueules. Vous l'ouvrez quand on vous le demande." cette voix, Tom la connaissait, il la craignait aussi, c'était son boss, son patron, le chef du cartel pour lequel il travaillait. Mais quoi putain, pourquoi être attaché, pourquoi il ne l'aidait pas.
Le cubain, il était venu se placé devant eux, entouré de deux gros loustics, ceux qui avaient embarqué Tom un peu plus tard dans la nuit. Le patron, il avait l'air furieux, agacé, contrarié, il fixait Tom avec énormément de froideur. Il avait empoigné la machoire du brun et lui avait parlé à voix basse mais d'une telle manière, que Tom il en craignait le moindre mot. "tu vois le type à côté de toi ?" lui annonce-t-il en lui faisant tourner la tête vers l'autre pauvre mec "c'est un indic. Il m'a dit que toi et ma fille, Magnolia, vous vous seriez, embrassés. Est-ce que je te paie pour te taper ma fille Smith ?" avait-il demandé à Tom, serrant toujours ses doigts sur son visage. "non chef."Tom avait répondu simplement, il savait que dans ces conditions, il fallait faire profil bas et sauver sa vie coûte que coûte en montrant loyauté envers Cortès. "j'l'ai pas embrassé." une gifle venait de partir, claquant la peau froide de Tom, lui faisant valser sa tête sur le côté.
Putain il était dans la merde ce p'tit gars, Miami avait encore frappé et montré qu'elle était vicieuse et pleine de risques. "dîtes lui de venir."

Chef Cortès SMS a écrit:: 1 homme vient te chercher, tu viens sans Tom.

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Oh oui, tu n'avais pas eu besoin d'un dessin pour voir que Tom t'en voulais. Mais d'un côté, tu étais un peu dans le même état, car lui, il croyait directement que tout ceci s'était fait que d'une seule personne. Mais non, vous étiez bien deux pour vous embrasser, vous aviez bien été deux pour vous envoyer en l'air dans le jacuzzi, non ? Alors oui, tu avais fais mine de rien et ne pas parler, cela t'avais miné. Mais t'es tellement têtue et fière, que tu comptais pas faire de premier pas. Mais ça pendant un jour, deux jours...Puis sans doute trois, quatre, et plus. Tu savais qu'il fermerait son bec et l'emporterait dans sa tombe cet imbécile. Faire mine que rien ne s'était passé alors que si. Cela t'agaçais car dans le fond, vous ne saviez pas quoi attendre de l'autre. A dire vrai, t'attendais pas grand chose de lui. Tu savais que s'était peine perdue, qu'il était comme il était et qu'hormis le shooter H24 de meth, il serait jamais comme t'aimerais qu'il soit : c'est à dire pas aussi virulent, aussi attiré par la violence, le drame. T'en as déjà assez de violence, de souffrance. Il est néfaste Tom, malgré cette petite lueur, cette étincelle de lumière que t'avais cru voir en lui l'autre soir. Un peu de douceur, un peu de tendresse. Mais qui n'était que passagère, fantomatique. Sans doute qu'il pouvait devenir quelqu'un de tranquille, de plus calme...Mais il a grandit dedans, baigné jusqu'à la moelle dans le crime, le sang. Cela te terrorise, car tu sais pas comment il peu réagir. Et cela te fais terriblement chier.
Car oui, toi aussi tu avais toujours eu un petit truc pour lui et sa tête d'imbécile. Tu pensais que ce n'était que le désir, la tentation et ce jeu du fuit moi je te suis, qui t'avais tant emballé. Mais tu ne cessais de songer à cette soirée, bien étrange oui, mais si agréable, si douce et intense à la fois. Tu soupire sur ta terrasse, contemplant la vue sur les eaux turquoises de la ville. Tu termines ta bouchée de sushis, avant donc de continuer à faire le tour de ton ordinateur portable pour voir les nouvelles expositions qui seraient faites en ville.
Mais t'es vite tiré de tes songes par la sonnerie de ton téléphone :

1 homme vient te chercher, tu viens sans Tom.

Tu reconnais le numéro, celui de ton père. Tu plisses légèrement les sourcils, te demandant bien qu'est-ce qu'il te voulait. Tu comprends vite que ton père est ici et tu sais pas si c'est vraiment bon signe. Bon, si, tu espères qu'il est là pour te faire la surprise et venir voir comment t'allais mais pourquoi Tom ne devait-il pas venir ? Tu as un sale pressentiment, tu sais pas trop. Tu réponds brièvement un "ok" avant donc d'aller enfiler des sandales et te recoiffer un peu, sans te douter de l'affreuse heure qui allait suivre.
Vous rouliez jusqu'à Winkler, te demandant vraiment ce qui se tramait. T'aimes pas partir défaitiste ou direct dans les mauvais côtés, t'essaies de questionner en vain le type qui roulait jusqu'à la planque. Tu te sens mal, ta mal au coeur et tu as juste envie : rentrer. Mais si ton père était là, c'est que rien de grave pourrait se produire. Ou du moins, tu espérais que c'était ton père. La boule au ventre, tu pénètres donc dans ce hangar sombre, avant de voir ton père :
"Bon sang, mais qu'est-ce que tu fais ici ? Si tu voulais qu'on se voit, t'aurais pu choisir un endroit plus...festif." Grognes-tu en le regardant d'un air un peu dédaigneux, avant de croiser les bras. Mais à voir sa tête, quelque chose ne va pas :
"Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? " Demandes-tu d'un air un peu moins taquin. Il finit par répondre :
"Dis moi la vérité, d'accord ? Tu as fais quelque chose à Miami qu'il faudrait que tu me dises ?" Demandes-t-il avec sa voix terriblement calme,qui ne présageait rien de bon.
"Comme ça ? Hormis que Tom à flinguer un gars, non. J'ai vue les médecins, passé mes examens, et merci de t'en soucier d'ailleurs. Qu'est-ce que tu veux qui se soit passer d'autre ?" Aie. Là t'es un peu dans le mensonge et tu sens que y'a un problème là. Et direct ça monte. Tom. Tu déglutis discrètement, gardant ton sang froid. Pour le moment.
"Tu es sur ? Tu es pas aller à une soirée avec Smith ? " Demandes-il en prenant tout le temps du monde pour dire ce qu'il avait derrière la tête.
"Bah oui, et ? Comme tout le temps ici aussi." Souffles-tu d'un air agacé, avant qu'il ne lâche :
"J'ai crus entendre, que tu avais ouvertement un petit ami, et plus qu'été proche de lui, d'ailleurs. Tu es sur que tu me caches pas quelque chose, ma chérie ?" Sa voix change, devient plus grave, plus sombre. Il s'avance pour te prendre par les épaules, te guidant vers une autre pièce et avant d'ouvrir la porte te dis :
"J'aime pas les mensonges, tu le sais n'est-ce pas."
"Mais oui oh, arrête un peu enfin ! " Mais tu te tends immédiatement en voyant sur quoi débouchait la pièce. Tu recules net en voyant ces types fracasser la tête d'un autre gars. Et tu remarques vite à qui appartient cette tignasse brune : Tom.
"Mais putain Papa qu'est-ce que vous foutez ?!! " Que tu hurles en allant pour avancer, mais ton père te saisi par le bras et te coupes :
"Dis moi la vérité et ils arrêtons."

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Suspendu par les mains, Tom, il se croyait dans un autre monde, même en prison on ne l'avait pas traité comme ça. C'était le côté sombre des cartels ou toutes bandes qui se fait dans l'illégalité de la contre bande. Gare à celui qui allait faire un faux pas, il en paierait cher le prix et Tom, il dégustait. Alors qu'il était encore ivre, on l'avait martelé de coups dont il n'avait plus souvenirs, seules les traces sur sa peau blanches montraient la gravité des actes qui avaient eu lieu. Tom, il avait mal, mais il serrait les dent, il ne devait pas flanché, il devait tenir, parce qu'il le sait, sa vie il pouvait la perdre.
L'inconnu, il morflait aussi, il pissait le sang à plusieurs plaie ouverte, pourtant moins marqué que Tom, il avait dû débarquer bien plus tard. L'alcool, la tequila avait quand même sauvé Tom, il n'avait rien dit, même bourré, il savait qu'il devait mentir pour continuer à évoluer dans le gang. Il était fier de lui et sa nature si secrète avait fini par payer ! Ouai, il tenait bon.
Le boss, il avait quitté la salle, les laissant avec ces deux gros bras qui étaient venus à eux pour leur donner un coup de poing dans l'estomac, faisant cracher l'autre type, Tom recevant en plus un coup dans les côtes, le faisant grogner de douleur. Sa peau ecchymosée affichait à la vue de tous ce qu'il endurait depuis plusieurs heures maintenant. Tom, il était brave, courageux et il encaissait, sans broncher. Il aurait fait pareil à un traite, voir pire. C'était qu'une question de temps, Tom il allait pouvoir sortir d'ici, sans preuve, juste sur la parole d'un pauvre gars, on allait le libérer.
Mais pour le moment, Tom, il sentait son corps meurtri et endolori, sa chaire souffrait et criait à l'aider, ses côtes le lançait horriblement, ses bras faiblissaient alors qu'ils retenaient le poids du garde du corps. Il a pris un dernier coup, un poing dans le visage, lui faisant saigner la lèvre, qu'il a vite mordu pour soigner. Son regard, il n'était pas sombre, mais il était ténébreux, il allait se venger de cette violence gratuite, le boss n'ayant rien ordonné, ce mec, il allait le buter. Pas tout de suite, Tom était dans une situation des plus précaires et il n'avait que sa patience et sa ténacité pour le sortir de là.

Une porte s'est ouverte, deux silhouettes se sont approchés. Tom, il voyait mal, son oeil au beurre noir et tignasse n'arrangeait rien, et ce n'est qu'au son de sa voix que Tom, il a dégluti. Merde, il l'avait amenée ici, Maggie, assister à ce spectacle, son père avait les gros moyens pour faire plier Tom et obtenir un aveux. Il avait levé un peu son visage, distinguant vaguement Magnolia à côté de son père. Du sang remontait dans sa gorge, son ventre était en feu, il a craché une petite giclée de sang au sol, puis avait porté ses yeux à celle qui avait littéralement sa vie entre ses mains. "chef, j'vous jure qu'ils se sont embrassés, plusieurs fois, croyez moi" l'autre gars il criait à la vérité, mais il a rapidement été banni au silence par un coup dans l'abdomen. Tom, il disait rien, il savait qu'il ne pouvait pas parler sans y avoir le droit. "Smith, dis le, que tu as embrassé ma fille." demandait le boss en tenant Magnolia près de lui, elle, apeurée. "non chef, jamais." sa lèvre saignait, et son corps tremblait légèrement. Cette torture n'était pas que physique mais mentale. En face de lui, Maggie, désoeuvrée, perdue, une vision qu'il ne supportait pas. "un de vous ment, et il faut que je le tue." avait annoncé sereinement le boss, en sortant son arme brillante.

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Tu l'avais sentie, toi, le traquenard. Mais tu ne voulais pas encore y croire. Tu ne comprenais pas le pourquoi du comment. Mais Tom avait eu raison sur un point : Miami, causerait bien leurs pertes. Tu avais toujours fait ta tête de cochon, à ne vouloir qu'écouter tes envies, tes besoins. Mais là, tu sens tellement ton coeur se serrer, se pincer et cette petite voix de Tom qui te dis dans ta petite caboche : Tu vois, Maggie. Je te l'avais dis.
Tu aurais pu faire une attaque, tellement cette image, t'avais espéré ne jamais la voir. Mais tu as toujours réussi à maîtriser tes émotions, à les contrôler. Depuis ton kidnapping. Cette terreur que tu avais vue, vécue, subit...Elle t'avait aider dans les situations précaires. Tu avais cru mourir, ce jour là. Tu avais été blessé aussi bien mentalement que physiquement. Tout ton être avait été congestionné, avisé pour survivre au reste. Même si oui, voir ces deux gars et surtout Tom dans un tel état...Cela te brises en mille morceau.
"T'es complètement cinglé. Vous êtes tous cinglés." Que tu lâches en serrant tellement fort la mâchoire qu'elle craque à moitié. Tu aurais pu te briser les dents tellement. Tu serres d'ailleurs tellement les poings sous la colère et la terreur que tu sens tes ongles rentrer dans ta chaire. Tu luis de colère, pour ton père. Pour ce type qui avait clairement balancer. Et le pire c'est que oui, il n'a pas une tête qui t'es inconnue. Tu te souviens oui. Il était au bar, il était à côté de toi au moment où t'étais aller te resservir. Putain.
Et Tom, qui continue de nier. Tu connais ton père et oui. Il veut tuer. Le menteur. Mais t'es vraiment pas prête pour qu'il fasse le choix que tu ne veuilles pas. Alors oui, tu allais être partenaire d'un crime audieux mais...Il n'avait qu'à pas balancer ça à ton père, cet enfoiré. Il avait pris le rôle du mauvais, il l'emporterait jusqu'en enfer. Même si pour le moment...Tu n'allais pas ressentir de culpabilité. Il fallait sauver Tom. T'es fautive, de son malheur. Et tu sens tes yeux s'humidifier entre la peine et la colère, alors tu dis d'un ton presque calme et lasse :
"C'est lui. Cet enfoiré, je suis sur qu'il m'a drogué en plus à cette soirée. " Que tu lâches sans une once de délicatesse.
" Elle ment !! " Hurle le type avant que le coup ne parte. Tu sursautes à cause de la détente, un écho encore présent quelques secondes après. Ton sang pulse affreusement dans tes veines. Ne jamais dire de la fille du patron que c'est une menteuse, il l'a payé cher. T'étais tellement mal, en train de mourir de l'intérieur mais...D'extérieur, tu étais de marbre. Tu le devais pour qu'il vive.
"Papa, relâche le. Je te promet que y'a rien eu. T'as fais n'importe quoi là, tu crois vraiment qu'après tant d'années, si y'avait eu un truc, ça aurait pris tant de temps ?" Soupires-tu en justifiant au mieux la chose. D'un côté, t'avais pas tout à fait tort. Tu étais belle, charmeuse et pouvait avoir qui tu voulais à vitesse grand V. Il le savait et il lâche un soupire avant de s'avancer vers toi.
"Très bien, ma fille. Mais méfies-toi que tout se sait. Bref. On se retrouve pour le dîner ? Ce restaurant espagnole sur la baie, cela t'iras ? Je repartirais demain pour Manzanillo, qu'on se voit un peu " Il change totalement de ton, avec presque un sourire. Faculté horrible de ton père, alors qu'il venait de tuer de sang froid l'indic. Tu hoches la tête silencieusement, croisant son regard qui était bien vide depuis longtemps.
"Et en attendant que notre cher Smith se remette d'aplomb, Julio s'occupera de toi, d'accord ?" Il glisse ces doigts sous ton menton, avant d'embrasser ton front d'un air très possessif. Tu réponds pas, car il n'y a rien à répondre. Pas comme si tu avais le choix. Il va pour te tenir la porte et que tu sortes avec lui, avant que tu ne déclares :
"J'arrive, dans deux minutes." Que tu souffles d'un ton sévère, t'avançant vers les deux gros bras sans sciller :
"Vous pouvez décamper, il a assez pris non ? Du balai". T'es sèche, mauvaise. Tu avais envie de prendre le flingue de ton père et de les fusiller sur place, ces deux gros abruties. Tu as pas peur d'eux car ils ne te ferrons jamais rien. Ils le savaient bien. Tu finis par attendre qu'ils s'éloignent, avant de te dépêcher de le détacher. Tu es tellement mal au fond, tu t'en veux tellement que tu as du mal à parler.
"Je suis désolée Tom...Tellement désolée" Que tu souffles en glissant une main devant son visage pour retirer ces cheveux de son visage, les mains tremblantes. Les larmes qui menacent de déborder, tu finis par gueuler très fortement :
"Qu'on vienne l'aider bordel ! " Tu essaies tant bien que mal à le maintenir dans une position potable, sans trop savoir ce qui allait ou qui allait pas. Oui. T'es la seule fautive, et tu ne te le pardonneras jamais, de l'avoir fait mettre dans un tel état.

please beat me@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Son boss, il l'admirait, c'était un peu l'exemple à suivre, un homme qui avait du fric à foison, respecté et de surcroit avec une famille. Il était le chef, celui qui reignait sur ce paradis de poudres, celui que la police recherchait mais qui ne l'attraperait jamais, celui qui avait le pouvoir de retirer la vie sur un coup de tête, d'un claquement de droit. Tom, il avait beaucoup d'admiration pour cet homme si redoutable et redouté, parce que lui aussi, il voulait monter les échelons, qu'on le respecte et avoir sa famille un jour. Mais, le ptiot, il voyait pas les mauvaises choses, ces 'à côtés' qui pourrissaient la vie, et pourtant il en vivait déjà une petite partie, à être toujours sur le qui vive, à se méfier de tout le monde. C'était une part du boulot qui était sacrément accroché et indissociable d'un chef de cartel.
L'envie la plus profonde de Tom, c'était de tout quitter, d'en finir avec les magouilles et les meurtre, d'entrée dans la vie réelle, celle de madame et monsieur Toutlemonde, de dormir sur ses deux oreilles, d'aller faire ses courses et payer son loyer avec un taff relou mais indispensable. Il avait envie de rentrer dans le système social dit 'normal'. Mais voilà, il avait pactisé avec un chef de gang, lui devant fidélité et, il était maintenant démoli par ce même homme, tout près de la mort. Il n'avait jamais vécu ceci, jusque là, Tom, il avait toujours été à son compte, une sorte de bandit indépendant qu'on savait contacter si besoin. Là, il était pied et mains lié à ce boss, et à proprement parlé, son corps lié à des chaines le faisait horriblement souffrir.
Mais Tom, il n'avait pas peur de la mort, il était prêt à prendre des risques pour accomplir la mission qui lui avait été donnée, celle de protéger Maggie. Et là, s'il caftait, elle allait vivre un véritable enfer et lui perdre sa vie. Mais c'était Magnolia avant lui, et s'il mentait c'était pour elle, pas pour lui. Bon, ouai, il espérait quand même pouvoir garder sa place, montrer au boss qu'il était capable d'encaisser, et à sa fille qu'elle pouvait compter sur lui. Tom, il est comme ça, il n'a qu'une putain de parole et il l'a respecte.

Putain, son corps le faisait tellement souffrir, il était à quelques point de trépasser dans un comas, tant la douleur était insoutenable, ayant sûrement plusieurs fractures. Tom, il n'a même pas bronché quand la balle est partie se loger dans la tête de l'autre gars, il était lessivé et à bout de souffle. Suspendu à ses chaines, il regardait avec difficulté Maggie, lui montrant sa dévotion, ouai, il était là pour elle.
Vu son état, le p'tit il allait pas pouvoir bien remplir son job et il allait être doublé par ce gland de Julio, que Tom avait remis à sa place la première fois qu'il s'était croisé. Il était vénère Tom, d'être remplacé, mais vu son état, il était bon pour la casse, et ça, c'était tout autant rageant.

Ses mains, douces mais tremblantes, s'étaient posées sur lui. Il avait fermé les yeux, de soulagement de la voir à ses côtés, qu'elle n'avait pas fuit. "merci" avait-il chuchoté du peu d'énergie qui lui restait. Il s'était affalé au sol, Tom, il était à plat, incapable de bouger, souffrant le martyr, il serrait ses dents en grognant de cette douleur si tenace.
Il n'en voulait pas à Maggie, il en voulait à son père, de l'avoir fait suivre, de l'avoir soupçonné de se taper Maggie, de ne pas croire en lui. Cela faisait 3 ans que Tom, il se cassait le cul à rester avec elle, à longueur de journée sans pouvoir profiter de son corps de rêve, et il avait fallut une soirée, qu'il soit drogué pour qu'il y ait un indic. Ce type flingué à côté de lui, il avait fait que son boulot, il avait un rôle de merde dans l'histoire et c'vrai, il ne méritait pas de perdre la vie, mais Maggie, fallait qu'elle garde un semblant de liberté.
On était venu l'aider, des gars le soulevant sous les yeux ahuris de Magnolia. Mais Tom, il était incapable de prononcer le moindre mot, sa lèvre ayant doublée et ses forces amoindries, il tentait de rester conscient pour la regarder une dernière fois, avant sa longue convalescence forcée.

Puis Tom, il avait réfléchit, ouai, merde, c'était pas pour rien qu'il avait été drogué avec une drogue si familière, c'pas pour rien qu'on l'avait poussé à la faute, c'pas pour rien que le boss lui avait mis la misère ce soir, tout était programmé pour éloigner Tom de la colombe. Mais il n'avait pas la force pour se rebeller, il fixait la prunelle humide de la princesse, lui lançant un regard simple, adouci.

please beat me...☾ @tom smith.

Journée à marquer d'une croix rouge, luisante, sanglante. Tu n'en revenais toujours pas de ce qui c'était passé, de cette...Situation des plus horrible. T'avais effectivement eu la monnaie de ta pièce, la réponse que Tom avait eu définitivement raison. Que ton père, même s'il te semblait toujours bon pour toi, n'était qu'un grand cinglé qui voulait tout maîtriser. En quoi cela serait un problème hm ? Que tu es couché avec ton garde du corps ? Après 4 ans, sa loyauté était pourtant plus à remettre en évidence ? Mais faut croire que...Tu t'étais mis le doigt bien profondément dans l’œil. A croire que c'était pas réellement toi qui avait posé problème, mais que sa confiance envers ceux qui t'entourais était plus que limité. Même son bras-droit. Même Tom aussi. La confiance, difficile à obtenir entièrement dans cet univers. Mais à ce point...
Tu arrivais plus à dormir, à être bien. Tu avais enchaîné les soirées, à finir ivre morte, à vomir tes tripes, te mettre dans des états des plus pitoyable. Pas aucun répit pour le pauvre garde du corps qui te suivais, mais qui te supportais pas. Tout aussi réciproque. Tu ne l'aimais pas ce Julio, tu le sentais pas comme tu ne sentais plus personne de toute manière. Tu passais tes journées enfermés, à espérer que Tom aille mieux. Mais tu ne cessais d'avoir des remords, des pensées sombres. Tu avais peur qu'il revienne en faite. Car oui, votre relation allait être très étrange, bizarre. Tu ne savais pas ce qu'il pensait de toi pour l'heure, s'il t'en voulais à mort ou s'il était encore capable de te regarder droit dans les yeux. Tu évitais donc de trop penser à lui. Même si c'était très difficile.
Plusieurs jours qui étaient passées, sans que tu ne prennes de ces nouvelles. Ce soir, t'en pouvais plus d'être chez toi, à attendre que ça passe. Tu sais qu'il est dans son appartement, qu'il a quelqu'un qui venait le soigner, l'aider. T'es pas non plus dénuer de sens et tu as demandé qu'on s'occupe de lui. En même temps, le pauvre avait tellement pris cher....Qu'il fallait. Tu ne pouvais pas aller le voir par la voie normale. Il fallait pas que ton connard de Julio te vois. Alors oui. Cela t'a pris comme une imbécile, après quelques verres de vin. Tu étais sur ta terrasse et ouais, t'a carrément grimpé la bordure pour t'élancer sur le balconnet du brun. Fichtre. Ta hanche n'aima pas du tout la manip. Mais tant pis. Tu voulais le voir, t'excuser. Prendre des nouvelles.
Par chance, la baie vitrée était ouverte. Tu t'annonces immédiatement avant qu'il ne te mettes une balle par effraiement :
"Tom ? C'est moi. " Que tu dis avec une voix douce et basse, pour pas qu'on t'entendes trop. Tu bouges le rideau pour pénétrer dans son antre, pour la première fois. Effectivement, son appart était affreux. Sans vie. Comme lui sur ce coup. Pas de chichi pas de décorations, rien que le strict minimum. Tu le vois, dans son lit, une cigarette qui fume dans le cendrier remplis à ras bord.
"Hey..." Tu t'avances un peu, mais te stoppes quand même un peu avant le lit, n'arrivant pas à ne pas avoir le cœur serré en deux en le voyant comme ça. Tu prends une profonde inspiration, avant donc de dire :
"Comment tu te sens.. ? "

please beat me@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Tom il avait dégusté, battu par son boss, son corps était dans un piteux état et il avait besoin de repos, beaucoup de repos. Un baiser, du sexe, ça l'avait mené direct en enfer sans passer par la case 'mort', un supplice auquel il devait survivre pour retrouver sa vie d'avant. Mais ce moment, Tom, il ne l'oubliera jamais, des traces sur sa peau marquée à jamais, souvenir douloureux d'un moment de plaisir avec Maggie.
On l'avait renvoyé chez lui, on l'avait mis à pied, exempté de ses fonctions, renvoyé au placard, mis en pause, toutes ces tournures rendaient Tom fou. Il était là, chez lui, cloitré, enfermé, incapable de bouger, impossible de sortir. Le moindre pas le rendait dingue, une douleur parcourait tout son corps et l'immobilisait. Tom n'était plus que l'ombre de lui même, un vieux mec qui se trainait dans son trou, à ne plus savoir quoi faire. Ça faisait des jours qu'il était resté là dedans, à tourner en rond, fumer cigarette sur cigarette, à s'en cramer les poumons, fumée du tabac qui l'aidait à tuer le temps à faire que ses journées. Elles se mélangeaient toutes, on était jeudi, lundi ? Il avait perdu le fil du temps, il n'avait pas vraiment d'ambition. Il pensait à sa vie de merde, à son corps meurtri, à Magnolia qui devait être sous les mains d'un tyran, Julio, est-ce qu'il allait retourner à ses côtés ? Et puis, quoi, il allait lui dire quoi ? Il ne lui avait même pas envoyé de sms, il ne l'avait même pas appeler. Parce que le gars, il savait pas quoi lui dire, elle devait se sentir assez coupable pour en rajouter une couche. Quelle merdier.
Y'avait simplement cet infirmier qui passait tous les jours pour panser ses blessures, lui donner des piqures. Mais Tom, il avait des réserves de médocs, il avait fait venir un pote à lui qui lui avait filé des anti-douleurs. Il s'en gavait, il planait, il retrouvait un semblant de normalité, ces petits cach'tons si faciles à avaler. Il savait s'arrêter, ne pas dépasser la dose pour être amorphe, pour ne pas devenir accroc, même s'il sentait que son corps en réclamait de plus en plus souvent et en quantité toujours augmentée. C'était son graal, sa délivrance de tant de souffrance, et il dormait, la journée filait un peu plus vite.
La solitude, Tom, il la connaissait, c'était sa meilleure amie. Dans les rues, chez lui, dans tous les états, elle l'avait escorté, elle était fidèle à côté. Mais quand on traine trop avec, elle nous soule, on peut plus se la voir, et la solitude Tom, il commençait à la détester, bien que les interactions sociales c'étaient pas son truc, là, ne voir qu'un homme par jour, ça lui pesait sur le moral. Son gun, on ne lui avait pas rendu, ça le rendait dingue, fou, hystérique, et quand la douleur aura quitté son corps il s'était juré d'aller le récupérer, coûte que coûte. Nan, vraiment, son gun, on y touche pas.

Ce soir, il était allongé sur son lit, sous l'emprise de ses anti douleurs clandestins qui parcouraient son corps en souffrance. Il faisait chaud en ce début de juin, et Tom, il avait laissé sa fenêtre ouverte, comme pour tenter de capturer une brise d'air et caresser sa peau, ça l'aidait à s'endormir. Il était là, sur le dos, écoutant la radio, fixant son plafond.
Il l'avait entendu ce bruit, mais, il n'était pas en mesure de riposter, ni d'intervenir, il n'avait pas bronché, restant sur son matelas, amorphe. Quoi, il n'était capable de rien. Soulagement, c'était elle. Elle ?! Qu'est-ce qu'elle foutait là, Tom avait bien fermé sa porte et le filou, il a vite compris qu'elle avait joué les Yamakasi sur les balcons. "hey." avait-il sorti d'une voix monotone, faible, malgré les plusieurs jours de convalescence. "j'suis au meilleur de ma forme." il avait répondu à Maggie tout en se redressant légèrement contre le mur sur lequel il s'appuyait, toujours assis dans son lit, reprenant sa cigarette pour l'écraser. "bienvenu chez moi..." il avait ouvert le bras comme pour montrer une immense pièce qui se résumait en faite à une chambre et un salon communiquant. Il n'avait pas vraiment d'émotion sur le visage, on ne le voyait pas souffrir en tout cas, et n'importe qui aurait fait le rapprochement entre son état léger et la boite de pilule au pied de son lit. "toi, Julio, tu survis ?" Tom savait que ce nazi était l'un des pires gars qu'il avait croisé dans le gang, une petite merde qu'il aurait aimé tabassé. Tom, il avait souri, il savait pertinemment qu'elle et lui ça faisait deux et qu'elle ne le supporterait pas, et la faire réaliser qu'il était parfait, ça lui faisait du bien "j'te manque tant que ça, pour débarquer dans mon royaume de merde.".
Il avait posé sa main sur sa taille, sa côte lui faisant mal, les cachets commençant à se dissiper. Son oeil au beurre noir avait légèrement dégonflé, sa lèvre était ficelé d'une trace rouge, et son torse nu laissait encore voir les lésions cutanées des brutalités de la nuit passée. Ses cheveux en bataille, il avait posé son crâne contre le mur pour mieux la regarder. Elle avait pas l'air bien non plus, Tom, il connaissait cette tête. "t'as quoi ?" avait-il demandé ?

please beat me...☾ @tom smith.

T'es pas habitué à faire des conneries, à aller jusqu'à grimper sur le balcon et ruser pour sortir. Oui, tu n'étais pas comme ça, pas au point de fuir de la sorte. Tom n'avait jamais posé problème pour sortir où que se soit. Puis...Avec les années, tu ne l'avais jamais craint réellement. A croire que le respect avait été la clef, de votre relation. Car oui, tu n'avais pas toujours envie de faire de la merde pour qu'il soit un peu tranquille, comme si cela t'avais toujours été important de ne pas trop le sollicité ou lui rendre la vie dure. Elle était déjà pas évidente...Que de la rendre plus compliqué était pas une bonne idée. Alors oui, tu étais la seule coupable dans l'affaire. Tu n'aurais pas eu ton accident, tu n'aurais pas eu besoin d'aller voir ce médecin et sans cette sortie, tu aurais pas été à cette soirée...Et ainsi de suite. Même si oui, tu avais beau t'en être voulue de tout, cette soirée dans le jacuzzi tu ne parvenais pas à la regretter. Tu n'arrivais pas à oublier les paroles du brun, son envie d'avoir une vie heureuse et avec toi. Même si ça, t'étais pas certaine que cela soit vrai mais...Oui. Cela t'avais touché. Beaucoup. Et malgré tout, d'avoir couché avec lui..ouais, ça t'avais fait bizarre mais t'étais loin de le regretter. Oh oui, tu avais même eu envie de recommencer, avant que tout ceci n'arrive. Cela avait été de courte durée mais oui...Dans d'autre circonstances, tu aurais tout fait pour que cela se reproduise. Mais tu as pas une vie facile, dans un univers simple. Cela t'emmerdais, t'aurais aimé naître dans une famille simple. Tout ce luxe ne te plaisait plus. Tu avais fais le tour déjà.

Le voir dans un état pareil, te faisais beaucoup de peine. Tu souffles doucement en remettant en place ton haut, tout en glissant tes cheveux derrières ton visage. Tu n'oses pas faire un pas, pas t'immiscer de trop dans cette espace qui ne t'appartiens pas. Tu as mal au coeur de le voir vivre ainsi, et dans cet état.
"Je vois ça ouais..." Souffles-tu en roulant légèrement les yeux, croisant les bras contre ta poitrine généreuse. Tu te mords légèrement la lèvre, tout en t'approchant un peu du lit. Tu finis par t'agenouiller au sol prêt du lit, gardant tes yeux rivés sur son visage. Tu as pas envie de voir sa souffrance à travers son corps mutilé, sinon oui. Tu serais parti aussi vite que t'étais venue :
"On s'en tape, me parle pas de lui, j'ai envie de prendre ton flingue et de le fusiller." Râles-tu en soupirant fortement. Comme s'il avait besoin de poser la question, l'imbécile. Tu poses tes mains sur la bordure du lit, gardant tes yeux rivés sur son visage. Tu as le coeur meurtris et il le sait. Il te connais beaucoup trop.
"A ton avis..." Murmures-tu avant de rajouter :
"Tu dois m'en vouloir... Je pensais même pas que tu acceptes que je vienne tien. " Ricanes-tu à moitié avant de glisser une main dans ta chevelure, avant d'ajouter :
"Tu vas vraiment vouloir même pouvoir continuer d'être ici, après ce qu'il t'a fais ?" Lui demandes-tu avec sincérité.

please beat me@Tom Smith & @Magnolia Cortès

heureusement qu'il avait ces cachets, il se sentait un peu plus vivant en les prenant, alors qu'a la normale, Tom, il grogne de douleur. Il en a encore pour belles lurettes avant de pouvoir se remettre sur pied, mais, il tient bon. Il sait que ça arrivera un jour, et prend son mal en patience, même si resté enfermer dans sa piaule, il déteste ça. Il voudrait vagabonder dans les rues, même suivre Magnolia ça lui plairait.
Il n'avait jamais vécu de telles douleurs, c'est vrai qu'il a déjà reçu des balles, des putains de coups dans la gueule et dans le corps, mais là, il avait passé un level supérieur, ce genre de torture qu'on voit que dans le films, bah ça avait bien liue, et il avait été le gars qu'on massacre.
Ce boss, il lui avait mise à l'envers, au bout de 4 ans de bons et loyaux services, il avait décidé de le doubler par un indic. Putain de soirée, putain de ville tiens ! Il s'était douté de rien, et la drogue n'avait fait qu'empirer les choses, sans elles il ne se serait rien passé, sans la folie de Maggie et de la poudre, Tom, il serait encore sur ses deux jambes. Putain de soirée à effacer pour Tom, un truc à ne pas se souvenir, ça lui avait attiré tant de merde qu'il ne remettra jamais le couvercle avec la fille du boss. Et puis, est-ce qu'il avait vraiment envie de rester là le sale gosse, après que sa confiance ait été mise en doute, à se faire duper, à risquer encore de se faire fracasser. Il en était pas si sûr, ça commençait à lui pomper l'air de rester ici, il avait eu tout le temps nécessaire pour réfléchir à son avenir ce qu'il voulait faire. Et malgré ce laps de temps, il n'avait rien trouvé à faire de mieux. Il avait rien, pas de diplôme, pas de famille, peu de fric, il allait faire quoi avec sa belle gueule ? Alors, il s'était dit qu'il resterait ici jusqu'à trouver un autre truc, se barrer dans un autre pays, un autre état, une autre ville...

Magnolia, était là, belle même si son visage était marqué. Tom, le torse nu, les marques de tortures apparente, il était était assis contre le mur, la fixant de son regard sombre. On pouvait toujours y lire de la fureur, de la rage, mais avec elle, ça s'était apaisé, elle n'était pas là pour lui nuire. "mon flingue ?" Tom, il a rit fort, ce rire forcé qui rend mal à l'aise quand on l'écoute, lui faisant même mal aux côtes tant il simulait la réaction. "tu plaisante j'espère ?!" son visage s'était terni, ses sourcils froncés. On parlait de son bébé, son joyau que le boss lui avait piqué et jamais rendu. Ce gun, qu'il avait depuis ses 17 ans, qu'il entretenait avec amour et qui l'avait suivi jusque là, on lui avait confisqué. Tom, il avait envie de sortir de les démonter un par un pour le récupérer, mais vu son sale état, il allait pas faire long feu Smith, et fallait qu'il se retape avant de pouvoir y songer. Mais il le savait, une fois en forme, Tom, il allait aller récupérer son arme, l'amour de sa vie, même s'il devait se refaire pendre par les mains. Est-ce que Maggie lui lançait encore un pic ? Est-ce qu'elle était aun courant ? Etrange, elle ne lui avait presque jamais parlé de son arme et voilà qu'au moment où Tom est désarmé, elle y fait allusion "ton père l'a pris, il me l'a jamais rendu. Et j'te jure, j'ai qu'une putain de parole, s'il me la rend pas rapidement, j'le tue lui." ouai, Tom il y allait fort, mais on touchait à son gun là, cet object si précieux à ses yeux et à son coeur. "Récupère le moi." avait-il demandé à la cubaine.
L'avoir à ses côtés, il était content, ça lui faisait de la compagnie et après tout, elle avait joué le jeu, elle était rentré dans son mensonge pour le sauver lui, alors pourquoi est-ce qu'il l'aurait mise à la porte. Bon ouai, il avait toutes ces marques et souffrance à cause d'elle, mais elle avait montré sa dévotion pour lui en escaladant la façade de l'immeuble, risquant sa vie à son tour. "t'aurais pas du venir, c'tout, t'as mal maintenant. Mais nan, j'te mettrai pas dehors, ç'fait du bien." Tom il était pas du genre à déballer sa vie, il allait s'arrêter là pour les annonces.
"j'sais pas" avait-il répondu en la regardant du coin de l'oeil. "rester pour quoi faire après tout... avec le temps qu'j'ai à tué, j'me fais des scénarios où j'me barre." il voyait la cubaine l'écouter, mais c'était pas un grand bavard et il ne savait pas vraiment où allaient le mener tous ces plans dans sa tête. "toi tu restes là ?"

please beat me...☾ @tom smith.

Tu hausses les épaules d'un air un peu perdue, sans trop vouloir réellement répondre à la question que Tom venait de te poser. Tu sais pas dans le fond, si t'avais pas envie de prendre une arme et de tous les tuer. T'en étais incapable, mais à force de trop chercher, de trop monter dans les tours et de voir tant d'horreur autour de toi...Tu sais pas vraiment si t'en étais incapable. A l'heure actuelle. Tu n'es plus sûre de rien, toute cette affaire t'avais retourné la cervelle. Oui, toi t'étais plus à te noyer dans une bulle de rêve, une bulle où rien autour ne t'atteignait. Du moins, dans les affaires du cartel. Mais aujourd'hui, c'était différent. T'avais toujours pensé que ton père, qu'importe qui tu choisirais, te ferrais jamais de coup de trafalgar. T'avais tellement tort...Ou alors, il testait Tom, tout simplement. Mais les idées sont embrouillées et t'es pas certaine que ton père lui-même, savait ce qu'il voulait dans le fond. Cet esprit complexe et dénué de délicatesse parfois...Tu voyais plus rien de vivant dans le fond de ces yeux. Et malgré les rires, les effusions de joie qu'il avait pu avoir au repas après cette horrible scène qu'il t'avait fais vivre. A t'offrir une superbe bague avec des diamants valant plus que ton propre appartement, à te dire que cette été, vous partiriez tous en famille à Madrid...Mais t'es pas dupe. La famille idéal est morte, enterrée depuis des lustres.
" C'est bon, je vais te la récuperer ton arme." Réponds-tu dans un petit souffle, tout en plissant légèrement des yeux. Tu vois que cette chose morbide lui tien à coeur, alors oui..Tu lui devais bien ça. Au moins.
"Mais non, je suis pas une poupée de chiffon non plus." Grognes-tu quand il te parles de la douleur. Oh, elle était là oui. Mais pas pire que la culpabilité qui te ronges de jour en jour. Tu finis par baisser les yeux en l'écoutant parler d'un éventuel plan pour qu'il se tire. Tu as l'estomac qui se serre, se noue. Bizarrement, tu lui souhaites de partir loin de tout ça mais...Ton côté égoïste voulait qu'il ne parte pas sans toi, qu'il ne t'abandonnes pas. Mais t'es condamné toi. A vivre comme ça toute ta vie ou presque.
"Tu sais très bien que si je pouvais le faire, je le ferrais Tom...Mais c'est pas aussi simple, j'suis sa fille. Toi t'as aucun lien familial avec..." Répond-tu avec amertume, tout en restant accroupie sur le bord du lit, tout en soupirant plus lourdement. Les larmes te montes, mais t'es forte, tu fais de ton mieux du moins.
"Ce que je t'ai dis à la soirée, je le pensais. Si je pouvais n'avoir qu'une once de chance de m'en aller, je le ferrais. " Tu mimes avec tes doigts cette once de chance, réduite à zéro de toute manière. Oui, toi Paris, ça te branchais bien. Tu voulais y vivre, faire de la peinture ou l'Italie ? T'avais juste envie de partir d'ici. Et vite.
"J'suis désolée...Pour tout ça...Tu peux pas savoir comme je m'en veux." Déclares-tu en te mordant légèrement la lèvre tout en baissant les yeux. Juste parce que tu avais eu envie de lui, juste parce que tu pensais que cela ne ferrais rien.
"Mais au moins, si ça peut te rassurer, c'était pas qu'un caprice. " Tu finis par te relever, ne supportant plus la position que tu avais, te lançant encore plus dans la hanche. Et aussi de laisser un petit air énigmatique sur tes propos. Caprice de ? De le vouloir ? Possible, mais tu le lui dirais pas comme ça. Il avait trop mauvais caractère, trop de fêlure, de colère pour que quelque chose soit possible. Ou alors être sous extasie H24 et encore

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