| | Luka SuvolainenDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Your love through my veins { Lun 8 Juin - 17:07 } | LukaSuvolainen feat Chris Wood naissance : 30 ans, né le 17 octobre 1990 à Tallinn (Estonie).
origines, nationalités : Origines fino-estonienne, nationalité américaine depuis six ans.
statut civil, orientation : En couple avec la princesse de sa vie, hétérosexuel pur et dur
situation financière : $$$, vit modestement et arrive à boucler les fins de mois normalement. Ce qu'il gagne, il ne le doit qu'à lui-même.
occupation : Membre de la brigade d'intervention de la police, toujours prêt à prendre des risques pour de l'action
situation familiale : Un cousin du côté de sa mère à Fort-Myers, qui tient une entreprise de plongée sous-marine. Le reste de sa famille est en Europe, dispersée entre la Finlande et l'Estonie. Il a volontairement laissé tomber son nom estonien.
à fort myers depuis : 9 ans et son entrée dans une formation de pompier urgentiste. Depuis, il a changé de voie et est entré dans la police.SpeKtral / Bruno Nahnaaaah Belgique, pas loin de Bruxelles Via un classement bazzart pré-lien de @inerys kazansky onetwo adorable, tête brûlée, loyal, impulsif, bordelique, drôle, courageux, téméraire, sarcastique, travailleur, indépendant, rancunier, aventureux, passionnéQue représente Fort-Myers pour toi ? T'y sens-tu bien ou à contrario, pas particulièrement bien ? Quand je suis arrivé aux Etats-Unis, Fort-Myers ou tout autre ville aurait fait l'affaire, j'étais à la recherche d'un nouveau départ. J'ai accompagné mon cousin à Fort-Myers pour vivre moi aussi mon rêve américain, m'épanouir, fonder une famille et obtenir toutes les choses que je n'ai jamais eues en Europe. Depuis, j'y ai rencontré celle qui occupe mes jours et mes nuits, celles pour qui je donnerais ma vie et cela donner à Fort-Myers une intensité toute particulière dans mon coeur. Nous avons acheté une maison, et si je n'oublie pas la beauté de Tallinn, c'est ici, en Floride que j'ai commencé à bâtir une nouvelle vie, à connaître ses habitants et son rythme de vie. Et c'est à Fort-Myers que je me prépare à faire le prochain grand saut Uks Luka ne parle jamais de sa famille biologique et encore moins du fait que son nom estonien, qu'il a volontairement laissé tomber est tristement célèbre pour la justice de son pays natal. Il n'emploie que le nom de famille de sa défunte mère ; Suvolainen, pour s'identifier. C'est de ce disfonctionnement familial que lui vient l'envie de posséder sa véritable famille, un noyau uni et dans lequel chacun peut compter sur l'autre. Kaks Luka a été pompier urgentiste pendant cinq ans, jusqu'à ce qu'il rencontre sa princesse, Rys, qu'il appelle aussi parfois Rhaenys comme un clin d'oeil à la série Game of Thrones qu'il adore. Désormais policier, il a intégré une brigade d'intervention pour s'opposer aux tarés qui lui rappellent son père et pour avoir sa dose d'adrénaline. Kolm Le week-end, il lui arrive de donner un coup de main à la boîte de plongée de son cousin, notamment en ce qui concerne la plongée avec les requins, qui le fascinent. Neli Amoureux de musique métal, Luka n'hésite pas à en écouter à fond dans les oreilles à chaque fois qu'il doit se concentrer. Il joue également de la guitare électrique mais à petites doses ces derniers temps. Viis Luka parle l'anglais, l'estonien et le finlandais qu'il a appris lors de son enfance. Cependant, il évite un maximum de le parler pour ne pas éveiller les soupçons sur son origine. Il a juste tendance à déroger à cette règle quand il jure et lorsqu'il rédige une lettre pour sa soeur cadette Kristiina. Kuus Amateur de sports extrêmes, Luka pratique le VTT, le close-combat et la plongée sous-marine. Son cousin refuse de le laisser s'occuper seul des plongées en cage avec les requins depuis ce jour où Luka n'a rien trouvé de mieux que sortir de la cage pour approcher un grand blanc. Seitse Passionné, dévoué et loyal, Luka est du genre fidèle, il se démènera toujours pour ceux qu'ils aiment et ses amis. En ce qui concerne Inerys, il en devient même téméraire, prêt à brûler le monde si elle le lui demandait. Kaheksa Bien qu'il ne soit pas un grand fan de gastronomie, Luka est fortement corruptible à la mousse au chocolat. Faiblesse qu'il tente de cacher, en vain, à Rys. L'alimentation américaine lui semble bien peu raffinée à côté de ce qu'il pouvait manger en Europe Uheksa En dehors de ses interventions, Luka a tendance à jouer avec certains de ses collègues aux jeux vidéo. Sa brigade a d'ailleurs une guilde dans Guild Wars 2, jeu dans lequel Luka incarne une chronomancienne. C'est rose, ça fait des pétales partout mais ça inonde la map de clones, et ça, ça le fait kiffer. Kümme Luka a une tendresse toute particulière pour les pandas roux qu'il a souvent été voir dans les parcs animaliers. Il lui arrive de temps à autre d'envisager le meilleur moyen d'en "emprunter" un dans les différents parcs qu'il a déjà visité. Ce serait nettement plus simple si on les vendait en animalerie. |
| | | Luka SuvolainenDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 17:08 } | There is a monster in my bloodbut you're my angel Il s'appelait Tom, avait huit ans, des boucles blondes et de grands yeux d'un bleu intense. Cela faisait près de trente minutes qu'il gémissait doucement, tremblant de froid et de peur, le bassin coincé sous le pli de l'acier d'une portière défoncée de l'énorme pick-up noir de ses parents. Il se trouvait dans un état de semi-conscience délirante, alternant entre cris de douleur et perte de connaissance.
-Hey Tom, c'est qui ton super-héros préféré ? ...Tom ? Tu m'entends ?
Je pose ma main sur le cou de l'enfant, dont les parents ont déjà été évacués une bonne demi-heure auparavant. J'appuie un peu plus fort sur la carotide, à la recherche de la sensation si reconnaissable de son coeur qui bat... Plus de pouls.
-Merde...
Je me redresse, mon collègue est penché au-dessus de l'habitacle de la voiture d'en face, il a l'air d'échanger avec la police.
-Adam, qu'est-ce que tu fous ? Amène-toi, vite, et amène-moi une ampoule d'atropine. Grouille !
Le grand brun qui m'accompagne arrive au pas de course en haletant, un énorme sac rouge avec lui.
-Qu'est-ce qu'il se passe ? Les pompiers arrivent avec la découpeuse pneumatique.
-Il est en arrêt, donne-moi ça.
Je retourne presque le sac pour enfin trouver ce que je cherche. J'outrepasse la moitié des procédures pour injecter au plus vite les 5mg d'atropine nécessaires à la réanimation de l'enfant. Adam et moi entamons un massage cardiaque alors que les hommes en jaune pâle arrivent, armés de cette découpeuse qui va faire un raffut pas possible. Les minutes s'égrènent, nous réussissons à le stabiliser alors que les pompiers arrachent les montants du véhicule, un par un. Tom n'arrive plus à parler, Adam et moi n'avons pas le matériel nécessaire ni la place de faire un diagnostic plus poussé, nous devons attendre...pourtant, Tom semble filer entre nos mains, inexorablement alors que nous tentons de le tenir éveillé.
-Reculez !
L'ordre du capitaine des pompiers claque alors que dans un dernier hurlement plaintif, l'acier cède enfin, toute l'aile de la voiture tombe d'un bloc, nous permettant l'accès à l'enfant. Les pompiers dégagent le corps de Tom, ses jambes sont broyées, une quantité invraisemblable de sang git sous lui et le nombre de fractures ouvertes nous donne l'impression de faire de la médecine de guerre. Je me rue vers lui, Adam arrive avant moi. Pose la main sur son cou et me regarde en secouant la tête. Il est trop tard...malgré tous nos efforts, Tom est parti. Au final, tout avait été vain. Je me redresse, pensif et en rage. Il faudra annoncer à ses parents que le camion qui leur a refusé une priorité de droite a tué leur enfant. Putain que je détestais cette partie de mon boulot.
Une nouvelle famille brisée...comme la mienne...
Je m'appelle Luka Martii Tamm-Suvolainen. Je suis né un 17 octobre, en 1991, à Tallinn, en Estonie. Mon père, Mikhel Tamm, était militaire de carrière dans la petite armée estonienne et ma mère, Elyna Suvolainen, était chirurgienne à l'hôpital principal d'Helsinki. Mes parents se sont rencontrés au cours d'une mission conjointe entre les armées finlandaises et estoniennes, lorsque mon père, a été blessé lors de l'explosion d'un engin pyrotechnique. Ironique quand on sait que ces engins existent justement pour éviter les blessures. Une opération et une revalidation plus tard, ils étaient fous amoureux l'un de l'autre et ne voulaient plus se quitter. L'histoire était belle comme un conte de fées, et se poursuivit avec l'apothéose de la naissance de trois enfants ; Riisto, mon frère aîné en 1989, puis la mienne (en 1990) et enfin celle de ma soeur, Kristiina, deux ans plus tard. Nous menions une vie modeste, dans un appartement dans un immeuble des faubourgs de Tallinn et nous aurions pu être heureux. Malheureusement, mon père, alors âgé de trente-sept ans, ne se remit jamais de l'opération destinée à résorber l'abominable fracture de son genou. Les multiples morceaux d'acier qui avaient disloqué son genou avaient causé des dommages irréparables. Handicapé dans ses mouvements, il n'était plus capable de suivre le rythme que lui imposait l'armée. Démobilisé, révoqué et ensuite considéré comme invalide, mon père a vu son rêve s'effondrer. Depuis sa plus tendre enfance, il s'imaginait mener une brillante carrière qui devait le mener jusqu'au sommet de l'armée de terre, et je pense que sincèrement, il aurait pu accéder à un grade honorable si ses ailes n'avaient pas été brûlées en plein vol. Comme c'est souvent le cas dans les anciennes républiques soviétiques, lorsque les choses vont mal, les hommes, à titre individuel, affrontent leurs problèmes en se noyant dans la boisson. La vodka devint l'amie la plus fidèle de mon père. Tout a commencé par quelques verres, pour finir par deux à trois bouteilles par jour. Peu à peu, il se mit à haïr ma mère, ma mère, cette chirurgienne à cause de qui il ne pouvait plus plier la jambe normalement, cette incompétente qui disait l'aimer et qui n'avait même pas été capable de le remettre sur pieds. Leurs gestes emplis de tendresse se mirent peu à peu à muer en des gestes bien moins amoureux. Kristiina devait avoir trois ans, moi, six quand tout bascula pour le pire. Nous avions pris l'habitude de voir notre père ivre mort dans le canapé quand nous rentrions de l'école. Il hurlait des insultes à ma mère, se plaignait qu'il n'avait pas telle ou telle chose, parfois même, il lui lançait des objets dessus, tout ce qui pouvait lui passer à portée de main. Malgré cela, ma mère lui vouait toujours le plus sincère amour et défendait son comportement lorsque mon frère, Riisto, lui posait des questions. Mais ce jour-là, il nous attendait derrière la porte. Il ne tenait pas droit, titubait et empestait l'alcool, encore plus que d'habitude. Ma mère nous tenait ma soeur et moi par la main et n'eut pas le temps de parer le premier coup. Ce n'était pas une gifle, mais un coup de poing. Je me souviens du sang qui salit le mur alors que le nez de ma mère se brise. Je ne comprends pas pourquoi mon père ramasse la petite lampe de bureau qui était sur le meuble à l'entrée. Riisto, qui était derrière nous, surgit du haut de ses presque huit ans, pour attraper le bras de notre père. L'ancien militaire dégage son bras, du revers de la main, il gifle mon frère avant de l'attraper et de l'envoyer dans le mur opposé et le vaisselier qui s'y trouvait. Je me souviens encore du bruit des vitrines qui explosent...mais surtout, ce bruit, ce "craaac" écoeurant d'une nuque qui se brise sur le coin d'une surface de bois. Ma soeur hurle, instinctivement, j'attrape Kristiina et la serre contre moi, tremblant de tous mes membres alors que Mikhel Tamm, frappe, encore et encore, ma mère s'est débattue...au début...la lampe a depuis longtemps explosé en morceaux, pourtant, mon père continue à frapper avec les montants métalliques brisés sur la masse sanglante et méconnaissable qu'était la belle chirurgienne finlandaise qu'il avait épousée. Lorsque la police arrive, mon père est encore haletant, à cheval au-dessus du corps sans vie de sa femme pendant que ma soeur et moi, sommes prostrés dans le coin du couloir, recouvert du sang maternel, ce même sang qui coule dans nos veines. L'Estonie n'est pas un pays avec une énorme criminalité, alors, l'affaire a fait grand bruit dans le pays et le Tribunal de Tallinn a rapidement fixé l'affaire. Les médias se sont délectés de ce drame familial, de ce père qui assassine sa femme et son fils aîné. Les preuves étaient équivoques, la culpabilité ne faisait pas de doute non plus. Mikhel Tamm a écopé de quarante ans de prison ferme pour l'assassinat brutal de sa femme et de son fils aîné, sous le regard de ses propres enfants. Notre nom était maudit, et notre existence provoquait soit la compassion ou le dégoût. Au bout de longues semaines de flottement, nous avons été confiés à mon oncle, le frère de ma mère qui vivait à Helsinki. Là, en compagnie de mes cousins, nous avons tenté de nous reconstruire...et là, j'ai perdu ma soeur. A trois ans, Kristiina était à un âge où on s'imprègne de tout et ce que nous avions vécu, ce que nous avions vu, s'était gravé dans sa mémoire à l'encre indélébile. La folie de mon père, la brutalité de ce meurtre, l'odeur du sang...ma soeur a commencé à développer un comportement étrange, déviant...A quatorze ans, un voisin la découvrit occupée à torturer son chat. Deux mois plus tard, ma soeur et une de ses "amies" furent arrêtées pour avoir mis le feu à un véhicule de secours des pompiers. Et puis, au bout de petits délits, alors qu'elle venait d'atteindre ses dix-sept ans, alors qu'elle était seule avec son petit-ami de l'époque, et pour une raison qu'elle seule connaît, elle l'a agressé au couteau dans une crise de rage que son petit-ami décrivit presque en larmes aux autorités. Tests, expertises ordonnées par un juge, et le psychiatre conclut à des tendances sociopathes imputables à un traumatisme à l'enfance et préconise l'internement.
Mon oncle, désireux de m'éloigner au maximum de cette famille maudite, sauta sur l'occasion lorsqu'un de mes cousins, tout juste majeur, décida de partir en direction des Etats-Unis pour vivre son rêve américain. Je venais de terminer le lycée lorsque nous sommes arrivés à Fort-Myers. Gavé de films catastrophes à base de requins, mon cousin ouvrit à Fort-Myers une société de plongée en cages avec les requins blancs pour les touristes en quête de sensations fortes. Quant à moi, grâce à la bienveillance de mon oncle et de mon cousin, je reçus les fonds nécessaires pour entamer des études de pompier-urgentiste. A vingt et un ans, j'étais sur le terrain la semaine, et donnais un coup de main à mon cousin pour l'organisation de ses plongées pour touristes. Ma vie semblait avoir trouvé une routine que je n'avais plus connue depuis les tristes événements de Tallinn. On a beau croire que Fort-Myers n'est qu'une petite ville à côté de Miami, Tampa ou Naples, mais les accidents de la circulation étaient plus fréquents qu'on pouvait l'imaginer. J'ai eu l'occasion de voir nombre de drames, mais également tellement de scènes touchantes, de familles réunies après de longues heures d'angoisse, de voir des parents étreindre leurs enfants, en verser des larmes de joie. J'étais un jeune adulte et pourtant, je ne comprenais pas, j'avais envie de pleurer, en me remémorant les étreintes de ma mère, de ce qu'une famille devait être...de ce que nous aurions été si mon père n'avait pas tout détruit... Les couples qui s'enlacent, qui font des projets, qui doucement passent leurs mains dans les cheveux de leurs enfants, qui rêvent avec eux...je les enviais, je n'avais rien...pas de femme, pas d'enfants, plus de mère, mon frère reposait en terre quelque part en Estonie, un père en prison pour le restant de ses jours quasiment, et une soeur internée dont les nouvelles étaient sporadiques et qu'on m'interdisait de voir. Je les enviais, je voulais en avoir aussi, avoir droit à ma dose de bonheur, pouvoir m'inquiéter pour quelqu'un, aimer quelqu'un, me projeter dans l'avenir, vouloir construire quelque chose...tout était à faire...
Et puis, un jour, là où je ne l'attendais pas, en pleine intervention, l'amour a frappé à ma porte. C'était une belle journée, comme tant d'autres sur la Floride. Nous avions été appelés en intervention suite à un frontal entre deux véhicules. Principalement de la tôle froissée mais avec nécessité de désincarcération. Ce n'est qu'en arrivant sur place que nous avons remarqué l'écoulement d'essence provenant d'une des voitures impliquées dont la conductrice était coincée dans son habitacle. L'équipe de désincarcération n'était pas encore là mais déjà, les policiers qui balisaient les lieux faisaient reculer les gens par crainte d'un risque d'explosion. Adam et moi nous nous sommes répartis les véhicules et j'ai hérité de la conductrice coincée...je pense que je ne remercierai jamais assez Adam pour sa brillante idée de me laisser m'occuper d'Inerys. C'est ainsi qu'elle s'appelait...un prénom particulier mais qui se tatoua immédiatement dans mon coeur . Je me souviens avoir fait la blague nulle du mannequin en examinant comme je le pouvais sa cheville coincée. Elle était belle comme tout, mais quand on lui disait de devenir mannequin, on n'imaginait pas avoir l'idée qu'elle fasse mannequin de crash test. J'avais l'habitude de discuter, de détourner l'attention des gens alors que je les examinais ou même, faisait des choses pas très indolores. Sa cheville était en mauvais état, et il ne faudrait pas traîner à la traiter pour éviter des complications ambulatoires par la suite. Habituellement, il aurait fallu attendre de longues minutes pour extraire quelqu'un d'une voiture dans cet état...mais le danger d'explosion semblait devenir plus consistant à chaque seconde qui passait. Attendre devenait trop risqué, je n'avais que deux choix ; démonter l'entièreté du tableau de bord, ou bien amputer Inerys à hauteur de la cheville. J'avoue avoir eu un vertige en lui posant la question, bien rhétorique évidemment. Sa voix avait quelque chose de fascinant, de magnifique, un je ne sais quoi de magique et son regard, il m'accrochait une sorte de force intangible, je devais à chaque fois lutter pour ne pas me laisser absorber dans ses yeux. Alors, j'ai sorti mon couteau d'intervention. Je n'ai jamais été aussi vite pour démonter un habitacle...enfin...plutôt détruire un habitacle, j'ai tout arraché pour la libérer avant que la situation ne vire à un drame dont je ne pourrais pas ressortir indemne. Nous avions discuté à peine quelques minutes, mais déjà, je savais que je voulais la revoir, chaque mot qu'elle avait prononcé, je l'avais écouté avec attention, avec intérêt...je savais que je voulais plus que ces quelques instants à plaisanter pour détourner son attention de mes manipulations. Je ne pensais que ce n'était que dans les films que des situations pareilles pouvaient se produire...mais pourtant, j'ai fini par lui glisser mon numéro de téléphone sur un morceau de mouchoir en papier, à stresser comme un adolescent à savoir si elle allait me recontacter ou pas.
La suite aurait dû être belle, si Inerys n'avait pas décidé de me faire passer par les qualifications olympiques d'aviron. J'ai ramé, pagayé, nagé, hurlé, souffert comme un chien pendant des jours, des semaines, des mois et des années pour atteindre son petit coeur. Je vivais dans un ascenseur émotionnel où j'avais l'impression de pouvoir mourir à chaque seconde. Elle m'aimait, un peu, beaucoup, passionnément, plus du tout...nous étions amis, ennemis, connaissances, meilleurs amis, amants, rivaux...je crois qu'en quatre ans, elle m'a fait passer par toutes les étapes de friendzone ou d'amour possibles. Ma vie n'aurait pas dû être si compliquée et plus d'une fois, on m'a conseillé de la quitter, de m'en aller et de voir. Si elle tenait vraiment à moi ou pas. Mais, en tant qu'homme, j'étais faible face à Rys, elle était un tout, j'étais prêt à mourir pour elle, à traverser le monde, à décrocher la lune (même si j'aurais été bien emmerdé de devoir le faire) mais elle s'esquivait, pas décidée à abandonner ses aventures pour moi. J'étais, comme elle disait, "son doudou", qui la réconfortait quand tout allait mal. Je savais que la raison de cette indécision s'appelait Gabriel, que c'était son premier amour, son meilleur ami. Je ne le connaissais pas, mais je savais que l'indécision, la compétition, la rivalité...planait au-dessus de nous. Alors, j'ai décidé de faire le point, de mesurer le pour et le contre, de savoir s'il fallait continuer à se battre ou pas pour Rys. J'avais entretemps décidé de me lancer dans une reconversion professionnelle pour intégrer les forces de l'ordre. Les horaires de pompier urgentiste étaient trop prenants et j'avais voulu passer plus de temps avec Rys. Une longue formation à Chicago, dans le Michigan, devait me permettre d'intégrer les équipes d'intervention de la police, afin de faire en sorte que des tarés comme mon père ne puissent plus jamais détruire de famille, et m'offrir la dose d'adrénaline dont j'avais régulièrement besoin. Pendant ces deux mois...elle m'a manqué comme jamais aucune fille ne m'avait manqué. Je devenais dingue à l'idée de l'imaginer dans les bras d'un autre, je sentais ma colère monter dans les tours sans raison, juste parce que j'imaginais des choses. Je voulais construire ma vie, avec elle, pas une autre, juste...elle. Alors, parce que je ne pouvais plus continuer comme ça, sous peine d'y laisser ma santé mentale, j'ai posé un ultimatum à mon retour. C'était l'heure d'affronter le choix. Je lui ai tendu la main pour lui offrir le choix, c'était à elle de faire prendre la décision.
Cela fait deux ans...deux ans que nous formons officiellement un couple, Rys et moi. Comme tous les couples, notre vie n'est pas toujours rose, nous avons nos coups de gueule, nos réconciliations, nos hauts et nos bas, mais, il faut l'avouer, nous nous complétons parfaitement. Nous avons même acheté notre maison à nous, nous commençons à bâtir quelque chose ensemble. Il nous aura fallu le temps mais j'ai l'impression que désormais, rien ne peut nous séparer car nous avons pu vérifier que nous étions compatibles...je l'aime toujours autant, voire même plus qu'avant et pour ça je suis même prêt à passer la vitesse supérieure.
Désormais, je suis là, à l'étage de notre maison. Il doit être deux heures du matin. A l'extérieur, la lune pose ses reflets argentés sur la végétation si luxuriante par rapport à celle de mon pays natal. Je n'ai jamais avoué la vérité sur ma famille à Rys. Elle sait que j'ai une soeur en Europe, que mes parents sont morts mais rien de ma véritable tragédie. Je ne veux pas qu'elle connaisse le monstre qui se cache dans mon sang. Dans ma main, la petite boîte de velours noir semble peser une tonne. Je respire un grand coup en me demandant comment elle réagirait si je le lui demandais...ces quelques mots qui écorchent mes lèvres. Non pas que je ne veuille pas les lui dire...juste que j'ai peur de ce qu'elle pourrait me répondre. J'ai mis trois ans pour en arriver où nous en sommes...alors...l'idée qu'elle me repousse, qu'elle recommence à tergiverser m'angoisse un peu. Pourtant, j'ai envie de lui dire, j'ai envie de la voir sourire, peut-être pleurer qui sait. Je n'ai qu'à fermer les yeux pour l'imaginer, et mon coeur chavire. Là, seul, dans l'obscurité, j'entends ma voix qui traverse mes lèvres, qui prononce ses mots que je crève d'envie de lui dire.
J'ouvre les yeux, la vue n'a pas changé, mes paroles se sont dissipées dans le silence, mais l'espace d'un instant, j'ai vraiment imaginé qu'elle était devant moi, alors que je faisais ce que chaque homme faisait avec tant d'appréhension. Si seulement je cessais de remettre cet instant à plus tard, si seulement, j'arrêtais de vouloir trouver le meilleur moment...
Promis, demain...je lui dis.
Dernière édition par Luka Suvolainen le Mer 10 Juin - 1:36, édité 2 fois |
| | | Alina JohnsonNO TIME TO CLAIM.plus de détails - autres infosrelationships: availability: (0/4) indisponible | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 17:10 } | Wooodddd qu'il est trop canon lui Bienvenue sur le forum |
| | | Luka SuvolainenDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 17:14 } | Ahahaha , j'avoue il fait rêver lui Merci pour ton accueil |
| | | Myra AshworthSEARCH FOR THE PRECIOUS.plus de détails - | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 17:30 } | |
| | | Inerys KazanskyTHE TIME OF A SONG.plus de détails - | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 19:56 } | LUKAAAAAAA Officiellement, bienvenue Et encore merci de tenter le scénario et si tu as la moindre question, surtout, tu hésites pas LUKERYS va dominer le monde |
| | | Evie ParkerSEARCH FOR THE PRECIOUS.plus de détails - | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 20:48 } | Bienvenue à toi ! Et bon courage pour ta fiche |
| | | Tom SmithDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 23:10 } | Welcome à Fort Myers |
| | | Sage MerinoTHE TIME OF A SONG.plus de détails -autres infosrelationships: availability: CLOSED (ripley, moïra, julian, tc, leola, lewis.) | (#) Re: Your love through my veins { Lun 8 Juin - 23:49 } | bienvenue par ici |
| | | Moïra ColemanDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: Your love through my veins { Mar 9 Juin - 11:19 } | bienvenue parmi nous. (a) |
| | | Julian Laneadministrateur - bombshell, baby ! | (#) Re: Your love through my veins { Mar 9 Juin - 14:44 } | tu fais une heureuse, tu le regretteras pas Bienvenue sur DLT, j'espère que tu te plairas ici ! Chris est à toi pour sept jours,hésite pas en cas de besoin |
| | | Andrew BarnesNO TIME TO CLAIM.plus de détails - | (#) Re: Your love through my veins { Mar 9 Juin - 19:08 } | Bienvenue parmi nous |
| | | Luka SuvolainenDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: Your love through my veins { Mer 10 Juin - 1:38 } | Merci à tous pour votre accueil, vous êtes trop chou @julian lane : Normalement, je termine ma fiche demain, donc je devrais être en ordre pour le délai |
| | | Leola LoweryDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: Your love through my veins { Mer 10 Juin - 15:18 } | bienvenue parmi nous |
| | | Inerys KazanskyTHE TIME OF A SONG.plus de détails - | (#) Re: Your love through my veins { Mer 10 Juin - 19:15 } | Luka est juste parfait Tu peux le valider, Coralie Trop hâte de mettre nos idées en rp |
| | | | (#) Re: Your love through my veins { } | |
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