- Tom&Maggie // another morning -

another morning@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Y avait eu une putain d'altercation hier soir avec Magnolia, elle avait poussé Tom à montrer son pire visage, la rage qui grandit en lui chaque jour qui a explosé. C'est un baiser qui a rendu Tom hors de lui, impossible à calmer, il avait eu des propos virulents envers sa protégée, il l'avait même rembarrée très sèchement pour mettre un terme à ce baiser qu'il aurait adoré prolonger dans d'autres circonstances. Parce que ouai, c'était la fille de son boss, ce boss qui n'aurait jamais pardonné à Tom de profiter de sa fille, de la consommer. Lui, il avait une mission veiller sur elle et la protéger, évidemment, ce baiser dépassait largement le cadre légal de l'affaire. Alors, il y avait mis un terme, de façon brutale mais fallait pas qu'elle pense qu'il était faible, fallait pas qu'elle croit qu'il y ait une possibilité, une faille, un truc à faire entre eux deux. Putain, pourtant Tom, il avait envie de se la taper, de partager un moment charnel avec elle, mais voilà, il n'en avait aucun droit.

Tom, il s'était réveillé dans son lit aux draps sentant la testostérone, il avait passé une nuit relativement bonne contrairement à ce qu'il aurait cru. Lui qui en partant de chez Maggie s'était posé une tonne de questions, il avait rapidement trouvé le sommeil grâce au mélange d'alcool et de somnifère. Parce que ouai, Tom il avait dû mal à dormir, il savait qu'en partant dans les bras de morphée il était vulnérable que tout pouvait lui arriver. Il n'ignorait pas le nombre de personnes à ses trousses, à trouver l'assassin de leur fils ou même ces connards de keufs qui essaient désespérément de l'attraper en vain. Alors pour oublier tout ça, il ouvrait son flacon non étiquetés qui contenait des pilules blanchâtres, de provenance quelque peu controversée et en avalait deux avec une bière quand des situations aussi préoccupantes que celle-ci se présentaient à lui.
On ne peut pas dire que Tom se fichait de l'état de Maggie, non, elle était rentrée en ligne de compte, mais ce qui comptait plus, c'était sa petite personne, est-ce qu'il allait recevoir les foudre de son patron, se faire zigouiller ? Qu'est-ce qu'il en savait lui s'il y avait ou non des caméras chez elle ?
Les cheveux en bataille, on ne voyait presque plus les cernes qui bordaient ses yeux sombres. Sa main portait les séquelles de sa fureur, ses phalanges avaient une sale couleur et le faisait souffrir, mais il restait impassible. Il s'était allumé une clope, la première du matin, encore assis sur le bord de son lit en boxer, il se grattait le menton de sa barbe naissante. Il avait regardé aussi son téléphone, aucun appel ne l'avait réveillé cette nuit, ni aucun sms. Le boss ne savait pas encore. Il était 9h12, il n'avait eu aucun signal de Maggie, elle devait encore être chez elle, ou alors, elle était sortie seule, aux vues de ce qui s'était vécu hier. Elle aurait très bien pu filer cette petite princesse, se barrer et dire que Tom était injoignable. Il était 2x mort le garde du corps.
Alors, pour s'assurer qu'elle était encore à son domicile, pour calmer ses pensées paranoïaques, il avait sauté dans un jean noir, un marcel blanc et enfilé une paire de grosse bottines en cuir noir. Il n'avait que quelques pas à faire pour se retrouver face à la porte de celle sur laquelle il doit veiller.

Tom, il a tambouriné comme un dingue contre cette porte, il a attendu, il n'entendait rien. Putain, elle s'était barrée, il était dans la merde. Il tenait encore sa clope dans la main, il ne l'avait pas terminé, c'était pour dire à quel point le mec il flippait de perdre son poste. "Maggie, ouvre !" il n'avait pas besoin de préciser qu'il s'agissait de lui, on lui avait assez fait de remarque sur sa voix, qu'elle était reconnaissable entre mille.
Le mec, il sentait la pression monter en voyant les secondes défiler sans réponse, juste un silence des plus effrayants derrière la porte. Merde, et si il lui était arrivé quelque chose à la nana, si avait mal vécu le refus de Tom ?
Il n'avait pas la clé de chez elle, c'était la limite qu'avait posé le père, parce qu'une fois chez elle, elle était sensée être en sécurité. "Ouvre cette porte !" avait-il ajouté un peu plus fort. Il avait donné un coup de pied dans la porte blindée de la fille du boss, ses grosses godasses n'avaient pas été portées par hasard. Elle n'avait pas bougé la porte, pas même un tremblement.

another morning.☾ @tom smith.

Le mal de tête est strident, écrasant ce matin. Tu avais passé la pire soirée de ta vie, hormis celle où tu étais bien sur, passé par dessus un balcon. Mais là, t'étais consciente et pas blessée, enfin...Pas blessée physiquement. Mais Tom t'avais littéralement gonflé, tu ne t'attendais pas à une telle virulence le concernant. Dans le fond, tu es un peu naïve, un peu crétine. Oui, c'était de ta faute, qu'est-ce qui t'avais pris d'imaginer que ce gars pouvait être un doux petit agneau s'il recevait un peu d'affection hm ? Tu étais un peu folle, un brin taré. Ilian t'aurais vraiment frappé s'il savait que tu avais fais ça. Mais bon. Tu avais beau être accompagné à chaque soirées, être entouré de pas mal de filles, de beaux garçons qui parfois passaient la soirée avec toi, t'étais cruellement seule dans le fond. Quand ton frère était pas là, tu avais que ce type bourru et loin d'être très sain d'esprit. T'en avais eu pleinement conscience cette nuit. Alors tu avais bu, encore et encore, à en avoir mal au ventre et vomir. Tu avais même pas pris la peine de ramasser le verre exploser contre le bar. La femme de ménage s'en occuperait. Ou Tom tien. Il viendrait, t'es certaine.
Tu sursautes à moitié en entendant des martèlements contre la porte d'entrée. Tu fais mine de l'ignorer, fourrant ton visage sous l'oreiller, grognant profondément. Tu as pas envie de sortir du lit, tu es dans le gaz complet et en parti à cause de l'alcool et des cachets qui te font voir des étoiles. Puis pas question de le voir, tu veux plus de lui dans tes pattes et tu comptais bien le dire à ton père. Que si Ilian était là, c'était plus que suffisant. Ou qu'il te dégotes un mec qui étais moins cinglé. Mais ça...Tu pouvais toujours rêvé. Il fallait être un brin cinglé ou désespéré pour aller bosser pour un cartel. Toi, t'as pas eu le choix, comme ton cadet.
Mais plus tu le fais attendre, plus les bruits contre la porte augmente. T'espères intimement que les voisins l'entendent et appellent les flics tien. Cela lui remettrais les idées en place à cet imbécile. Mais dans le fond, tu veux pas vraiment que ça arrive. Tu grognes une nouvelle fois, glissant une main dans ta longue chevelure brune avant donc de lentement te lever, remettant ta nuisette plus que fine et un petit kimono coloré et long histoire d'un minimum être présentable. Même si tu pouvais être à poil devant lui, cela te faisais ni chaud ni froid. Mais t'avais plus envie, bizarrement.
"Tu vas la fermer ! Tu me donnes mal à la tête ! Casses-toi, c'est bon je suis là et j'ai juste pas envie de te voir aujourd'hui. Ni les prochains jours. Ni toute ma vie en faite. " Que tu aboies en ouvrant la porte vivement, le fixant d'un air profondément agacé et noir. Plus que ton propre ton.
"Tu veux quoi ? Encore me péter un câble dessus ou me casser un verre sur la face ? " Oh oui, t'es amère et très vexé d'avoir été repoussé. C'était la première fois que cela t'arrivais alors oui, tu le prends très mal. Vraiment mal.
Tu remets en place ta bretelle tout en soupirant, les sourcils froncés, observant le brun sous toute les coutures. Oh oui, t'es vraiment déçue qu'il est réagis comme ça et d'avoir vue sa facette. T'aurais préféré voir autre chose, que ça. Mais d'un côté, était-ce pas plus mal ? T'en sais trop rien.

another morning@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Il attendait devant cette porte blindée, qui pesait une tonne et contre laquelle il frappait violemment pour faire sortir Magnolia de son sommeil. En enfaite, fallait juste qu'il s'assure qu'elle était belle et bien là. Il aurait pu appeler son portable, mais Tom c'est le mec qui agit avant de réfléchir, alors il s'était précipité à sa porte, la cigarette encore fumante à la main. Sa voix grave résonnait dans tout le couloir et il entendait derrière les portes des voisins, des pas s'approcher du judas pour faire leur commère. Tout l'immeuble savait qu'ici vivait une femme qui avait un protecteur, elle ne pouvait pas sortir sans l'avoir dans les pattes le Tom, alors oui, tous les voisins avaient compris.
Tom commençait à perdre patience, il voulait défoncer cette putain de porte, mais quoi, qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire contre le blindage ? Il allait rebrousser chemin, fulminer dans son appart', quand il a entendu la voix matinale de Maggie. Il la connaissait cette voix un peu cassée, elle l'avait déjà eu en lendemain de soirée bien arrosée, et là, il était clair qu'elle ne s'était pas couché dans son lit king size directement, non. Il a l'oreille le mec, il observe, il comprend, et là elle avait continué sa soirée de beuvrie toute seule. "Ouvre merde !" avait-il répondu à ses menaces mélangés aux reproches de son comportement de la veille. Assurément, Maggie ne pouvait plus le sentir le Tom, elle venait de développer une répulsion pour ce type qui avait été à deux doigts de faire partir son point ailleurs que dans le mur. Et comment ne pas la comprendre, elle avait eu en face d'elle Tom hors de lui, guidé par l'alcool et sa colère.
Il n'avait pas toujours été comme ça, il se révèle rarement sous ce jour, il reste assez froid mais toujours dans la mesure. Mais ouai, hier soir, ça avait dérapé et il le savait que cet excès de violence pouvait lui coûter sa place qu'il avait si difficilement pris, après tous les risques qu'il avait pris durant ces dernières années. Lui qui pensait qu'il allait se faire jeter dehors à cause d'elle là, il s'était tout seul foutu dans la merde. Bah ouai, il aurait simplement pu la repousser plus gentiment et ne pas tomber dans la décadence de violence, mais ça Tom, il avait du mal à le faire quand ça le touchait lui, personnellement. Sa place, dans ce cartel cubain, il voulait la garder, y rester et même progresser.
Il avait toujours fait du bon boulot, on n'avait jamais rien eu à lui reprocher, Tom il fait les choses correctement, sans bavures, sans trace, c'est d'ailleurs ce qui lui avait valu le rendez-vous avec le boss.

Elle avait ouvert la porte, sa tenue confirmait les dires de Tom, elle sortait du lit et quand certains trouvent des filles qui ne ressemblent à rien à leur réveil, la miss elle était toujours aussi charmante, et d'autant plus dans cette nuisette qu'il tentait d'omettre. Oh, c'était pas avec son kimono que Tom ne pouvait pas deviner les formes de Magnolia, il voyait déjà très bien ce qu'il se passait à son buste et cela lui plaisait déjà mais... Putain ! Stop, il pouvait pas la regarder, pas après ce qu'il s'était passé, pas après ce qu'elle venait de dire.
Il allait pas répondre à ses accusations ou ses provocations, non, il allait pas retomber dans ce panneau. "j'voulais m'assurer que t'étais là, que tu t'étais pas barré en douce. Tu vois, histoire que j'me fasse virer." il venait de lui donner la solution pour qu'on le foute à la porte, mais à quoi bon, elle le savait sûrement déjà. "et, m'assurer que t'allais bien aussi." avait-il dit les lèvres serrés. C'était pas un mauvais bougre, il n'avait pas mauvais fond et même s'il le faisait pour son travail, même s'il ne supportait pas le caractère capricieuse de Maggie, même s'il n'aimait pas forcément ce qu'elle faisait, même s'il avait la responsabilité de la surveiller, elle comptait un minimum et ouai, savoir comment elle allait après une soirée aussi merdique, ça lui importait.
Il avait pris une dernière bouffée de sa cigarette, tout en fixant ses yeux bruns sur le visage bronzé de sa voisine. "j'suis sûr t'as le crâne en vrac." avait dit-il sourit à moitié tout en terminant sa cigarette, toujours sur le palier. "et calme-toi, c'est pas bon de t'énerver de si bon matin" avait-il lancé taquin en se reculant, regardant toujours fixement sa protégée. Tom, il pouvait oublier comme ça, d'un seul, un évènement. Il lui était arrivé tant de merdes bien pires que ça, c'était dérisoires à côté, alors, il savait aller de l'avant, passer outre.

another morning.☾ @tom smith.

T'es un brin méfiante, quand tu ouvres la porte. Effectivement, tu aimais pas les comportements violents, il devrait le savoir puisque s'il était là, c'était en parti pour une raison. Celle de ton kidnapping il y a quelques années de cela. Tu n'as jamais été très bavarde sur le sujet, n'énumérant que quelques terreurs le jour même quand cela c'était produit mais jamais dans le détail. De toute manière ? A qui pouvais-tu en parler hormis ton père et ton frère ? Tom ? Il était pas ton ami, après tout. Juste là pour que cela ne se reproduise pas, qu'on se ne se serve pas de toi. Mais ça...C'était bien difficile, t'en ai consciente. Tu joues avec le feu, trop souvent. Tu te rends pas toujours compte qui est vraiment là pour toi et qui ne l'est pas. Alors oui, avoir un Tom avec toi, parfois, ça aidait. Mais là, tu lui en voulais d'avoir agit de la sorte. Il était bien trop fou pour te cotoyer, pour être à tes côtés au quotidien. Si la cocotte avait explosé hier, en partie, qu'est-ce qu'il devait être, devenir à pleine puissance. T'en étais pas au point d'avoir peur de lui mais...Tu appréhendais la prochaine fois. Car après tout ? S'il te tuait toi aussi ? Ton père mettrais sans aucun doute un bon moment avant de le retrouver, s'il était aussi fort que tu ne le pensais ou que les autres semblais penser.
"Bah oui, je suis là. Tu veux que j'aille où de toute façon à cette heure-ci ?" Soupires-tu en plissant légèrement tes sourcils bien dessinées, avant donc de croiser tes bras contre ta poitrine généreuse, tout en l'épiant de la tête au pied. L'air dédaigneux :
"Ça va exactement comme hier soir où t'as failli m'en mettre une entre les deux yeux. Je te laisse donc imaginer mon état d'esprit." Grognes-tu avant d’arquer les sourcils, assez stupéfaite de son revirement. Comme si rien ne s'était produit. Comme si, dans un moment d'égarement, tu n'avais pas essayé de l'embrasser :
"Ouais ouais. Arrête de m'emmerder avec ton discours. " Tu soupires à nouveau avant donc de laisser la porte ouverte, secouant vivement ta main quand la fumée qui s'échappe de sa clope d'enivre. Tu détestes la fumée des cigarettes, tu sais pas trop pourquoi. Alors tu recules dans l'appartement, le laissant de toute manière suivre car t'es persuadé qu'il allait pas te lâcher comme ça. Tu t'avances vers la cuisine ouverte, avant donc d'ouvrir le frigo et prendre une grande lampé de jus de citron et d'eau, histoire de détoxifier tout ça. Tu ne le quittes pas du regard, avant de lancer :
"Bon, et si je veux prendre une douche, tu vas rester coller à la porte pour pas que je m'échappe par la fenêtre ou quoi ?" Même pas la peine de faire une proposition douteuse, t'avais compris le message hier.
"N'empêche, t'es vraiment allumé. Comment tu voulais que ça se sache hm? J'allais pas dire à mon père "oh tien, j'me tape Tom". Au pire, hormis être le gendre du boss, tu voulais qu'il t'arrive quoi ? Il tue pas pour ça va. Surtout si je lui fais les yeux ronds." Minaudes-tu avant de croquer dans une pomme, t'accoudant contre le bar, laissant apparaître un peu trop ton décolleté, mais ça, il doit avoir l'habitude avec toi. La provoc, toujours la provoc.

another morning@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Il était rassuré Tom de la voir en vie, ici et sans trop de crainte envers sa personne. Il le sait, hier, il a pété un câble, il a pas su se retenir c'est parti d'un coup. Tom, c'est une bombe à retardement et quand il craque, il ne se contrôle plus le gamin. Et, encore, il était soulagé de ne pas avoir tiré, de pas avoir utiliser son jouet qu'il maîtrise à la perfection, parce qu'en d'autres temps, la balle serait parti que ce soit dans la chaire ou dans un mur, il aurait appuyé sur la détente. Il l'a déjà fait de maintes et maintes fois, c'était devenu pour lui un geste anodin. Elle ne savait sans doute pas, la fille du boss, à quel point il pouvait être dangereux son garde du corps, tout ce qu'il trainait comme casseroles derrières lui et le nombre de victimes qu'il a à son compteur. Tom, il reste discret là dessus, c'est pas le genre à s'en venter, il sait qu'il a prit des vies, que sa tête est mise à prix dans plusieurs états et qu'il est recherché mort ou vif, alors il se fait discret, il se tait.
En fin de compte, le gosse de la rue il ne peut compte que sur lui, il a toujours fait cavalier seul, et les seules fois où il a tenté de faire confiance à quelqu'un on l'a trainé dans la boue. Alors, aujourd'hui, Tom c'est un homme solitaire et méfiant. Ce baiser hier soir, il ne le sentait pas, ça sentait le piège, le traquenard, il a juste réagit selon son passé, ce qu'il avait déjà vécu dans la rue. Des gamines qui essaient d'obtenir ce qu'elles veulent par l'attrait du sexe, il a déjà connu.
Tom, il peut être froid et même détestable, mais il est bien obligé le gars, s'il veut survivre dans ce monde de merde qui ne lui apporte que des salopries. Il était dans un cartel, avait-il vraiment envie de cela ? Il n'avait juste pas le choix, il lui était casi impossible de retourner à la vie normale, à une vie bateau, à une vie banale. Il avait tiré un trait sur tout ça, il tentait d'oublier ce rêve si utopique.

Elle avait laissé la porte ouverte derrière elle, il était resté quelques secondes sur le palier avant d'entrer et de claquer la porte derrière lui. Rien n'avait changé depuis hier soi, le verre était toujours explosé au sol, le bar était parsemé de bouteilles d'alcool qui n'y étaient pas. Elle avait bu, il le savait. Mais il ne disait rien, il ne lui répondait même pas, il s'approchait d'elle en silence, comme il le fait souvent, la suivant dans la cuisine ouverte. Il sait même pas si elle l'utilisait sa cuisine Magnolia, si elle savait cuisiner, parce qu'une fois chez elle, Tom il se barrait dans sa piaule ou dans son bar, alors ouai, il ne l'avait jamais vu mettre la main à la pâte. "je devrais même pas être chez toi" avait-il rétorqué. Il avait écrasé son mégot au fond de son évier, pour lui y laisser un petit geste de merde, pour bien la faire chier. Il avait rattrapé la porte du frigo en vitesse pour la garder ouverte et zieuter son intérieur. Mouai, y'avait rien d'intéressant à grailler pour un mec, c'était rempli de choses dont Tom ne connaissait même pas l'existence, des trucs dont il ne prêterait jamais l'attention. Il avait refermé le frigo, dépité et l'avait rejointe au bar. "non, j'rentrerai chez moi me fumer une autre clope, ta douche c'est toute seule."
Oh bon sang, elle avait osé, ouai, ses attributs féminins étaient en premières loges, sous les yeux de Tom. Comment un mec normalement constitué ne pouvait pas regarder ça, Tom il était comme tous les autres sur ce point là, il avait une libido et Maggie c'était une déesse de désir à ses yeux. Alors quand elle provoque de la sorte, Tom, il comprend, il sait qu'il ne devrait pas tomber dans le piège et ne pas regarder sa poitrine, mais là, il a du mal à résister, il sent que ses yeux bruns descendent vers sa gorge, vers sa poitrine, mais BORDEL non, ! Il tourne la tête vers le verre explosé. Il le sait, il a cédé 1 seconde et c'est 1 seconde de trop. "j'crois pas que tu saches à quel point ton père est barge lui aussi. Reste dans ta vie de paillette, c'bien mieux, crois moi. Bois tes p'tits jus et range tes seins." avait-il avancé en remettant une mèche de ses propres cheveux en pagaille. Il n'avait pas pris le temps de se coiffer, qu'est-ce qu'il en avait à foutre. "bon, maintenant que je sais que t'as pas encore sauté, j'vais me tirer." un petit pic de lancé, il fixait le visage de Magnolia, surtout sa bouche pulpeuse qu'il aurait tellement aimé touché des siennes hier soir.

another morning.☾ @tom smith.

Les apparences trompeuses, tu as beau être une gosse de riche, une bitch, une fille qui ne fait rien de ces dix doigts toute seule mais pourtant, t'as tellement de ressources dans le fond. Il suffisait de voir tes talents au dessin, à la peinture mais que tu gardais précieusement dans la pièce d'à côté. Une passion que tu voulais voir évoluer par toi-même mais dont t'es sur que, ton père se moquerait bien. Oui, tu semblais peut-être un peu naïve ou capricieuse, mais tout n'est qu'apparence. Ta mère, c'est une cubaine pas bien riche, qui à été élevée à la dure.Elle t'a pas élevée avec Ilian de la façon dont tu parais actuellement. Tu t'es simplement prise au jeu, au rôle qui t'incombait et cela t'allais bien mieux. C'était...plus facile. Oui, Tom te voyais comme une morveuse qui fallait garder, comme un petit bijou qui ne devait pas se briser en mille morceau. Pas de bol, tu t'étais fissuré gravement, mais toujours là ,toujours avec un bel éclat.
Mais ta solitude est profonde, marquée. Tu veux toujours plus, cherchant le précieux, le tant convoité : le bonheur. Que tu n'as que dans ta relation avec ton frère. Le reste n'était qu'éphémère, que faux semblants. T'arrives pas à être heureuse car t'es qu'une coquille vide. Tu as beau faire mine de t'éclater en soirée, c'est souvent grâce à l'alcool, à la drogue.Ton accident...peut-être que tu l'a un peu cherché, que tu t'es dis plusieurs temps après. Peut-être que oui, que t'en avais eu assez, dans ta torpille, dans ta tourmente d'ivresse. Tu sais plus, mais tu sais juste que oui, si t'avais été embrassé Tom, c'était pas pour rien. Il était comme toi. Il n'a pas emprunté le même chemin mais votre finalité était la même. Similaire.
"Arrête avec tes "je dois pas faire si, je dois pas faire ça". Oh c'est bon, je suis pas un putain de poupon en cire là. Mon père décide pas de tout. Un mot et c'est moi qui à ta vie entre mes mains. " Que tu lui lances presque d'un ton calme, mais étrange. Ton regard est sombre, lasse. Tu lui mets un coup de pression car il prend trop ces aises,croit trop qu'il est quelqu'un avec toi. Mais non, il est là car tu le veux bien aussi. Que tu le tolères. En plus de sa belle gueule.
"C'est quand même dommage...Si je fais une chute hm ? J'ai teeelllement mal en ce moment en plus. Je pourrais me fracasser contre la parois, m'ouvrir le crâne et bam." Tu claques des doigts pour mimer la mort. Ta mort.
"Plus de Magnolia. Plus de toi car t'auras pas voulu m'accompagner." Un rictus cynique, mâlin se dessine. Oui, t'es forte, t'es maligne. A ne pas en douter. T'es une Cortès après tout. Tu mords à nouveau dans ta pomme, les lèvres légèrement écartés par ton petit coup plutôt malin. Même si clairement tu savais qu'il allait encore te lancer une pique, et au pire, viendrait bien dans la salle de bain pour te surveiller sans rien faire. Mais au moins, cela te ferrais bien rire de le voir lutter, devenir fou devant toi toute nue. Tu rêvais que de ça, le rendre cinglé et qu'il craque. Tu as horreur des hommes qui te résistent aussi longtemps. Beaucoup trop.
"Arrête de fumer chez moi, par contre. " Que tu pestes en fronçant des sourcils, prenant le mégot pour le jeter à la poubelle, avant de lui faire un doigt d'honneur bien mérité. Tu te permets même d'aller encore plus dans la provocation en descendant encore plus ton décolleté pour le faire chier :
"Tien, voilà ce que j'en fais de tes remarques. Tu t'y habitueras vas. " Un sourire diabolique,mesquin. T'aimes trop te brouiller, te friter avec lui. Cela te fais du bien, presque.
"Au moins je saute, contrairement à toi. Tu sautes tellement plus que tu as eu peur d'une gamine qui t'embrasses, c'est d'un hilare ! " Ajoutes-tu en ricanant sans demi-mesure. Tu glisses ton index entre tes dents, te retenant de pas rire, avant donc de jeter la fin de ta pomme à la poubelle, faisant mouvoir ta chevelure de sirène sur ton dos, avant de prendre la direction de la salle d'eau :
"Cela te décoincerais, va donc te trouver une nénette pendant que je me douche, tu seras que plus sympa après. Ah et ! Tu me ferras le plaisir de ramasser ton bordel" Que tu pointes du doigt le verre au sol, lui donnant carrément un ordre, ferme.

another morning@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Elle se jouait de lui, y'avait pas à dire, elle était clairement en train de lui envoyer des pics dans la gueule. Tiens prends ça Tom, qu'elle devait se dire, mais lui, il lui fallait bien plus pour le déstabiliser et même s'il rentrait dans son jeu le gars il n'était pas vraiment dans le game, parce qu'il s'était posé une limite : elle, il ne devait pas la toucher, ô ça nan. Alors ouai, il la faisait espérer, il la taquinait, il la faisait chier, il la chariait, mais il n'allait pas craquer. En tous cas, il allait tout faire pour obtenir gain de cause dans cette bataille qui avait commencé il a bien longtemps maintenant. Il en fallait du courage mais surtout de la volonté pour lui résister à la belle cubaine, elle avait tous les charmes pour faire plonger un homme, pour l'avoir qu'à elle. Son corps, son visage, sa prestance, cette nana elle dégageait un sex appeal qui appelait les hommes à succomber à ses charmes, mais Tom, il tenait bon, malgré les rafales que lui envoyait Magnolia, il était toujours vierge de tous contacts charnels avec elle. Il en avait envie, bah ouai, bien sûr, mais il n'allait pas lui donner le plaisir de gagner. S'il perdait, ça serait lui qui aurait décidé, c'est lui qui prend sa vie en main. Mais c'était pas d'actualité, il faisait perdurer ce petit manège entre eux, qui l'amusait autant qu'il le détestait.
"ma vie, toi ?" il avait roulé des yeux comme pour marquer sa moquerie, mais au fond de lui, il le savait, y'avait qu'elle qui pouvait dire à son père si oui ou non Tom faisait l'affaire, s'il était vraiment nécessaire, essentiel à sa vie. Il aimait pas ça, qu'elle puisse elle décider de ce qu'il deviendrait, que ce soit elle qui ait les cartes en mains de sa misérable existence et que si elle le voulait bien, lui ferait vivre un autre enfer. Bordel, il pouvait pas se la voir cette nana et pourtant, il avait une putain d'affection qu'il n'arrivait pas à admettre. "bah vas-y vire moi, je retrouverai ma liberté, enfin !" avait-il lancé provoquant, comme un défi qu'il savait qu'elle n'allait pas relever. Vraiment ? Finalement, avec Maggie, on n'est sûr de rien, il portait quand même un air serein, en se posant dans un des fauteuil du salon, comme si tout était déjà scellé et qu'il était impossible de faire marche arrière. Sa place, il l'avait, il la garderait. "va glisser dans ta douche, j'ai même pas à être chez toi en vrai... Et puis, ça sera pas une grande perte pour l'humanité va." il avait sorti son paquet de clope et son briquet. Il s'était fourré l'une d'elle entre les lèvres et regardait Maggie avec assurance. "ouvre la fenêtre, tu sentiras rien, petite chose.", il ne l'avait pas encore allumée, il la tenait juste du bout de ses lèvres.
Son marcel laissait voir ses biceps bien développés. Tom c'est pas le gars qui va à la salle, non, c'est pas son truc, lui, il s'exerce chez lui, c'est la débrouille. Il court, beaucoup, il dort peu, la nuit la ville devient sa piste et il se lance durant des heures à courir dans les boulevards et les ruelles. Le cardio c'est essentiel. Il savait que son corps était assez apprécié de la gente féminine. Bon, on ne pouvait pas dire que sa plastique plaisait tout autant ou plus que celle de sa protégée, mais il n'était pas trop mal classé. Seulement, Tom, il s'en carre de plaire, s'il a ce gabarit là c'est parce que c'est nécessaire pour lui, ça en tient même de la survie. Son job avant tout, même les nanas. Et Maggie, elle ne faisait pas exception, il n'avait pas craqué pour ses formes et ce n'était pas anodin. "quoi, tu vas m'faire quoi si je fumes ? viens me la retirer." avait-il balancé avec un léger sourire à ses lèvres qui tenaient toujours sa Marlboro.
En guise de réponse, elle avait un peu plus agrandi son décolleté, non pour déplaire à Tom, mais elle se risquait à un jeu dangereux. Devait-elle se souvenir de la veille, où Tom avait montré qu'il était capable de choses dont elle ignore. "range tes boobs, j'veux pas voir ça." il avait appuyé sur son briquet d'où avait jailli une petite flamme qu'il rapprochait de sa cigarette mais qu'il a terminé par ne pas allumer pour répondre "tu sautes le premier venu, c'bien triste. Moi j'en baise peu, mais j'les choisies, et j'm'éclate. Et toi, c'qui ton sexboy en ce moment ?" Il en avait rien à foutre de la réponse, vraiment, elle pouvait se taper n'importe qui, Tom il avait une indifférence totale. Il en avait vu défilé, il avait compris son malaise profond à la nana.
Il s'était levé du fauteuil, toujours sa clope entre les lèvres, marchant quelques pas dans le salon et venant volontairement shooter dans les éclats de verre. "oh merde" avait-il prétexté avant de sourire tout en la fixant de ses yeux bruns "j'suis pas ta bonne" avait-il répondu en venant consumer de son briquet le début de sa cigarette.

another morning.☾ @tom smith.

T'es loin de gagner la partie, c'est toujours comme ça. Vous vous provoquiez sans fin, sans jamais qu'un de vous deux ne gagne ou presque. Tu le regardes en gardant ta langue coincé entre tes dents, l'air presque provocateur. Mais tu aimes pas qu'il fume ici, t'as horreur de ça et tu pourrais clairement lui en claquer une en pleine figure pour ça. T'as vraiment horreur de la résistance, t'aimerais parfois être un mec, pour mettre des pains aux gens. Mais bon. Tu avais un garde du corps, un père qui faisait parti des boss d'un cartel et tu pouvais même pas te battre par toi-même. Malheureuse vie.
"Et oui, ta vie. Tu as décidé de venir dans le cartel et tu sais que j'ai une place suprême là-dedans. Et ça te rends dingue, que je te tienne comme ça hein." Tu hausses les sourcils d'un air profondément marqué, avant de secouer un peu la tête :
"Tu veux savoir pourquoi je te vire pas ? " Tu approches de lui, venant poser tes mains sur ces genoux et offrant une vue plus que panoramique sur tes seins, le fixant droit dans les yeux :
"Car t'es comme moi." Tu es plus que sérieuse, même si ton envie de développer davantage tes propos étaient quasi nulle.
"Et aussi car t'es pas moche. Et que je sais que je t'aurais." Tu lui offres un autre sourire provocateur, tout en lui touchant de l'index le bout de son nez, avant de reculer. Oui, cela t'avais un peu suffit hier. Tu avais pas envie de te retrouver avec un oeil en moins ou pire.
"Ah oui ? Tu veux le répéter devant mon père, ce que tu viens de dire à mon sujet ? Je suis sur qu'il va ADORER comment tu prends tes responsabilités. " Tu prend ton smartphone entre tes doigts, lui mettant bien sous le nez le répertoire et commençant à appeler ton père. Tu sais qu'il ouvrira pas son bec devant lui si tel était ton souhait.
"Tu veux lui parler, je suis sur que tu as plein de chose à lui dire. " Que tu souffles en t'étant assise sur l'accoudoir du fauteuil, le collant en ayant presque oublier la veille. Trop de provocation et te voilà partie encore dans ce jeu plus que dangereux. Mais la résistance te rendais accro. Tu aimes beaucoup trop les mauvais garçon et ce type...A une belle palme d'or pour ça. Tu contemples sans te gêner sa musculature apparente, essayant de t'imaginer un court instant ce que cela donnerait sans rien sur son épiderme. Tu secoues un peu tes pensées coquines, avant donc de le fusiller du regard, venant saisir la clope de son bec et de venir l'écraser contre sa poitrine, salissant sans aucun doute son marcel :
"Et bien je te les écraseraient une par une sur ton jolie petit corps et si tu continues, j'y fou le feu. Avec toi avec, au pire. T'auras bien cherché." Un rictus malsain, malveillant qui te vas pas particulièrement, mais t'es quand même sérieuse. Oh oui, tu pouvais être la pire quand on faisait un truc que tu voulais, aimais pas.
"Ça dépend, j'en ai plusieurs. Mais à dire vrai, c'est plutôt toi qui m'intéresse. De savoir ce que tu vaux un peu. Car avec ta grande bouche, pas sur que sa suive là-dedans." Tu pointes son pantalon l'air de rien, avant d'hausser les épaules. Tu cherches trop, Magnolia. Tu finis par soupirer fortement, glissant tes doigts dans ta longue chevelure, et de dire :
"A ta place, je le ferrais. Compte pas sur moi pour un s'il te plait. Mais sache que si c'est pas fais, je risque vraiment d'être...pire." Un très grand sourire qui se dessine sur tes lèvres, avant donc de te lever lentement et de faire tomber ton kimono sur le fauteuil, avant de lentement faire descendre tes bretelles sur tes épaules. D'un air aguicheur, sensuel, terriblement sensuel :
"Bon. Je vais me doucher. A ta place je me dépêcherais avant que je me fasse mal. Car si je me fais mal...Tu auras mal aussi. Ou tu seras plus de ce monde, je pense." Que tu minaudes avant de lentement faire descendre ta nuisette, dévoilant de plus en plus ta chair.

another morning@Tom Smith & @Magnolia Cortès

Il en avait un peu ras le cul que cette gamine prétencieuse se la ramène, provoque et essaie de lui faire fermer sa gueule. Il en avais marre de son petit jeu, du à qui sera le meilleur et même s'il appréciait la voir se justifier et lui envoyer des vannes, il n'aimait pas les menaces qu'elle pouvait dire à son encontre. C'était qui cette fille pour lui dire qu'en un claquement de doigt il pouvait se faire éjecter de sa place, lui qui avait tellement galérer pour en arriver ici. Elle, elle avait la belle vie, elle connaissait pas vraiment les tracas et même si elle s'était faite kidnappée, elle avait une ie sans se poser de question.
Lui il avait connu la misère, des jours sans rien se mettre sous la dents à devoir voler le sac d'une mamie pour avoir du liquide et se payer un casse croute à la première épicerie douteuse du quartier. À ne dormir que sur une oreille de peur qu'on ne lui vole le peu que qu'il avait ou qu'il se fasse descendre par représailles ou par un pochtron qui l'aurait confondu avec un autre. À devoir changer d'État aussi souvent que possible pour semer les forces de l'ordre qui lui colle au cul pour des casiers judiciaires aussi long que son bras. À même ne pas savoir où dormir et aller dans des squats plus que miteux en espérant ne pas être drogué pendant son sommeil. Il dort plus Tom après tout ça, il est toujours sur le qui vive, à écouter le moindre bruit. Ça l'a changé le gars, il est plus le mioche de 16 ans qui s'est barré de sa famille d'accueil, il a mûri mais il s'est aussi assombri.
Alors, ouai, toutes les provocations de Magnolia, ça allait bien 5 minutes mais il n'était pas venu pour s'en prendre plein la gueule par une princesse de cartel. Il avait fait son job, point. Elle pouvait bien l'appeler son père, elle n'avait aucune preuve de ce qu'il avait dit, et lui, il savait quoi répondre pour que tout rentre dans l'ordre. "appelle le ton papa, t'as que ça comme moyen de pression." Il avait soulevé ses épaules, un peu dépité qu'elle aille à cette facilité, c'était un chemin trop simple, c'était mal joué.
"mais dis lui que t'as essayé de me péchô et que je t'ai tej. On verra si t'as une parole." Tom il dit la vérité, il le sait, ça peut sauver la vie, et en tant que fille dans un cartel, les paroles valent de l'or quand elles sont respectées. Elle faisait sa maligne mais c'était elle qui était en tord, qui avait provoqué tout ça. Tom, lui il avait son job, il n'avait pas cédé.
Son regard s'était assombri quand elle avait écrasé sa cigarette non allumée sur son marcel. Elle n'a peur de rien, elle ose. Et ça oui, elle ose, ses seins étaient sous le nez de Tom qui ne déviait pas de son objectif, fixer le visage de Maggie pour ne pas succomber à la tentation charnelle de cette déesse. Et pour mieux se défaire de ses filets, il l'avait légèrement poussée pour se lever et aller vers son verre dans lequel il avait volontairement shooté. "nan, mais je crois que tu piges pas, je ramasserai rien."
Il la suivait de ses yeux sombres, la pression commençait à monter, le petit jeu de Maggie entamait sa patience et il serrait de plus en plus les dents. Il n'était pas venus pour des querelles, il n'était pas venu pour être sa distraction mais pour s'assurer qu'elle était toujours en vie. "j'suis garde du corps, pas femme de ménage. D'ailleurs elle va pas tarder celle la non ?" avait-il répondu tout en suivant son chemin. Il était captivé par les formes qu'elle laissait entrevoir, elle l'avait saisi. Putain, il était tombé, elle l'avait eu. Il se délectait de ce que Maggie voulait bien lui faire voir, de cette peau dorée, de son buste bombé, il l'aurait dévoré. Mais il ne bougeait pas d'un poil le Tom, il restait là, fixe sans rien faire. "c'est trop facile avec toi, y'a même pas de challenge. T'es pas intéressante." avait-il balancé d'un ton désintéressé et froid. C'était presque trop simple pour Tom là, lui ce qu'il aimait c'était quand la meuf qu'il trouvait canon lui résistait et qu'il tente de la charmer. Les filles faciles n'ont pas de saveur, elles sont fades et ennuyeuse. On sait à quoi s'attendre avec elle, alors que quand on gagne le corps d'une nana qui résiste, on est joie. Là, Tom, il pouvait se la faire quand il voulait, elle pouvait prendre un panneau avec baise-moi dessus c'était pareil. Non, vraiment, Tom venait d'être presque un peu plus déçu de Maggie.
Il avait écrasé quelques bouts de verre en se dirigeant vers la porte, comme s'il n'avait rien vu d'elle. "bonne douche"

another morning.☾ @tom smith.

Votre problème à tout les deux, était clairement votre fierté mal placée. Vous étiez si fière, si prompt à jouer ce jeu débile des années même, que cela vous rendais dingue, vous faisais perdre le peu de patience que vous aviez. Alors oui, à force, les erreurs s'accumulaient, vous faisant des trucs que vous pensiez même pas. Bien sur que tu imaginais bien la vie qu'il avait vécu, mais lui ? Il se mettait pas à ta place, pas vraiment. En faite, vous étiez égoïste aussi. Trop de points communs qui vous éclataient en pleine gueule, au quotidien. Mais bon. T'es loin d'être bête Magno. Tu sais que tu peux avoir le dernier mot, mais pas avec facilité, jamais. Tu éteins donc ton portable, allant pas l'appeler, bien sur. T'es loin d'être comme ça, tu te laisses emporter par ton côté princesse que tu jouais à merveille mais..Tu n'en ferrais point un tiers.
"T'es con ou quoi ? Tu crois vraiment que je vais l'appeler et lui parler de toi ? Déjà parler de toi tout court m'est difficile alors tu crois vraiment que j'en ai quelque chose à carrer de faire la balance ? Crétin." Pestes-tu dans un demi rire exagéré, avant donc de balancer ta chevelure sur le côté. Il te crois capable de ça, cet imbécile. Tant mieux car il veux bien voir ce que tu es capable de faire, de dire.
"Par contre, en toute franchise, crois pas que t'auras gain de cause. Je suis sa fille, toi t'es rien pour lui. Même son plus fidèle collaborateur il le tue s'il me dis un mot de travers. Arrête de te croire supérieur, la famille avant tout. J'crois que tu as pas encore compris ça." Et là, t'es plus que sérieuse. Bien sur que oui, que ton père pensait à vous en premier. Pas à ces hommes. Ils pouvaient tous les tuer, et les remplacer sans mal. Ainsi est la vie dans ce genre de domaine.
"Crois pas que t'es pas sur la corde raide non plus, Tom." Soupires-tu en glissant tes doigts sur tes sourcils, le fixant droit dans les yeux.
"On l'est tous." Achèves-tu de dire, avant de hausser les épaules et te faire un peu repousser par le brun. Tu avais tellement raison en disant cela. Tellement. Cela montrait bien que t'étais pas si "bête" que ça.
Tu préfères même pas répondre à ces remarques, t'asseyant plus confortablement sur le fauteuil tout en regardant le plafond, faisant comme s'il n'existait plus. De toute façon, tu comptais pas ramasser sa merde non plus. La femme de ménage s'en occuperait.
"C'est pareil." Tu prends même pas la peine d'ajuster tes mots, car de toute façon, garde du corps et femme de ménage...C'était pareil ou presque. A devoir obéir à quelqu'un. S'occuper de quelqu'un.
Voyant que le simple fait de te dénuder le faisait changer de regard, tu sais bien que tu as gain de cause sur un point : tu lui plaisais à Tom. Tu le savais de toute façon, c'est pas comme s'il cherchait à le masquer mais bon. Pas de ça entre vous. Tu te stoppes dans ton mouvement, avant de rire aux éclats :
"T'es un pouilleux mon pauvre Tom. Tu as cru que j'allais réellement te laisser me "baiser" ? Je fais que ça pour t'emmerder, tu m'auras pas, jamais même." Ton plus grand des sourires, avant de lui envoyer un doigt d'honneur bien placé et donc d'aller t'enfermer dans la salle de bain. Oui, tu n'irais pas jusqu'au bout de toute façon, tu veux juste le faire craquer, voir combien de temps cela mettrais mais dans le fond...Tu sais que c'est pas une bonne idée, de forniquer avec son garde. Tu souffles avant donc de réellement te dévêtir et d'entrer dans la douche, te collant contre la paroi glacée, alors qu'une belle crampe te prend dans la hanche. Tu gémis un peu, mais t'essaie de faire face à la douleur. Toujours.

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