- cassiam - where do we begin now that you're back from the dead ? - -

back from the deadThe word "distraught" cannot describe how my heart has been

Tu sais que tu finiras obèse, entouré d'animaux qui, quand tu décédera se repaîtrons de ton cadavre plein de gras et de cholestérol. Pandore c'est l'endroit où tu aimes passer, régulièrement on peut t'y trouver parce que les pâtisseries, même si elles sont coûteuses sont vraiment délicieuse. Aujourd'hui ne fait pas exception, tu t'y pointes, comme une petite fleur. Tu salives rien qu'à regarder la vitrine garnie de tout un tas de bonnes choses, que ce soir les roulés à la cannelle ou bien les croissants fourrés au chocolat. Il y a tant de bonnes choses que tu hésites et comme d'habitude il y a la queue au comptoir. Tu te demande si tu vas prendre quelque chose à boire et t'installer en terrasse pour déguster ton goûter. Après tout, c'est l'heure des enfants et toi, tu es un grand enfant. 16 heures passées. Tu ne prêtes guère attention aux gens qui t'entourent, ce qui t'importe le plus, actuellement, c'est ton estomac qui crie famine ou plutôt "gourmandise". Bref, tu attends bien sagement que ton tour arrive, tu commandes un grand moka avec supplément crème et quelques douceurs pour accompagner ce doux breuvage. Un muffin, des pancakes et surtout un pain au chocolat.
Tu sors de là les mains chargées de conneries sucrées, juste assez pour te faire exploser l'estomac quand n parfum retient ton attention. On en parlera jamais assez, mais certaines odeurs nous ramène à des moments précis de nos vies, dans des lieux où jamais on ne pensait pouvoir remettre les pieds si ce n'est en songe. Ce parfum il te force à arrêter ta course, tu réfléchis un instant, mais c'est inutile puisque cette odeur tu l'identifies presque immédiatement. @Cassandre Razowski. Tu perds la notion du temps quand ton regard se pose sur une jolie petit brune installée à une table, seule, à à peine quelques mètres de toi. Tu te dis que c'est impossible, que ton imagination te joue des tours, comme ça a pu t'arriver après qu'elle ait littéralement disparu.
Tu t'approches avec prudence et lentement, juste assez tout en conservant une distance de sécurité. Ton organe cardiaque est à deux doigts d'exploser, tes tempes battent au rythme des pulsations de ton cœur. "Cassandre ?" tu te hasardes à demander, priant presque pour que quand cette jeune femme relève la tête ça ne soit pas elle, ta meilleure amie. Celle qui en se tirant un an plus tôt t'a arraché le cœur de ses mains nues. Tu es tiraillé entre l'envie de la serrer dans tes bras et celle de lui en coller une, peu t'importe qu'elle soit une femme, vraiment. Elle t'avait fait souffrir délibérément, te forçant à revivre l'abandon, comme tes parents. Elle avait agit de la pire des manières. Elle t'avait, elle aussi, abandonné. T'as l'impression d'être sur le point de décéder cérébralement tant c'est le bordel dans ta tête. T'arrives pas à ordonner tes idées, plus rien ne va.

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Cassandre avait mis un an pour essayer de se remettre sur pied. Quand elle était partie durant son propre party de fête, elle pensait revenir un mois plus tard, peut-être deux. Elle ne pensait pas avoir besoin d’une année complète, en coupant tous les ponts du passé pour se remettre sur pied. Elle avait choisi la Thaïlande un peu au hasard et dès les premiers jours était tombé sur Marcus, un ancien alcoolique qui l’a mené sur la voie de la sobriété, chemin difficile, encore aujourd’hui, mais Cassandre n’a touché ni à l’alcool ni aux drogues depuis 1 an, ce qui est en soit est un exploit de taille. Mais la revoilà, dans cette ville où tout a commencé, les douleurs, les non-dits. Elle ne savait pas si elle allait vraiment y arriver, si au final sa guérison était due à la distance ou un réel changement. Elle évitait bar et club comme la peste et préférait de loin passer son temps à la boulangerie, après tout, le seul danger qui s’y trouvait était le pain et les pâtisseries, elle arriverait à gérer cette situation-là. Elle était assise à une table, seule avec son Mac pour écrire un article sur son retour sans trop savoir commencer. Un petit gâteau à côté d’elle et un café en main, elle contemplait les photos qu’elle avait prises depuis son arrivée. Des lieux qu’elle n’avait jamais fréquentés par le passé, mais qui lui semblaient si beaux et nouveaux alors qu’ils étaient presque dans sa cour depuis tout ce temps.

Le temps passait vite, elle avait bien dû arriver tôt en matinée et passer le reste de sa journée ici à faire des recherches sur sa propre ville qu’elle n’avait jamais découverte ainsi, comme un voyage à la maison. Elle fut sortie de sa concentration par une voix qu’elle ne connaissait que trop bien, qui la faisait encore vibrer comme avant son départ, bien malgré elle. Cass redoutait ce moment depuis son arrivée, depuis même le moment où elle avait décidé de revenir à la maison. Elle se leva doucement, les cheveux à ses épaules, alors qu’ils étaient si longs à son départ. Elle hésitait, Cassandre voudrait bien serrer Liam dans ses bras, mais au final, elle savait qu’elle l’avait profondément blessée en quittant. Pour elle, ça restait le meilleur choix, avoir gardé contact avec lui, elle ne pensait pas qu’elle aurait réussi autant, avec tous les sentiments qu’elle avait et qu’elles ressentaient encore et toujours pour lui. Elle s’en rendait compte seulement en le voyant ainsi, elle n’avait pas réussi à mettre fin à cet attachement, mais Cass avait tout de même l’impression d’être au moins en mesure de les gérer… enfin, peut-être pas. « Liam… je suis vraiment heureuse de te voir.» Elle aurait préféré pouvoir planifier la chose, mais elle avait ce sourire franc des premiers jours, que Liam n’avait pas vus depuis bien plus d’un an, compte tenu des circonstances dans lesquelles Cassandre était. Un vrai bonheur, elle n’avait pas connu depuis plusieurs années avant de quitter.

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Tu la toisait sévèrement avec confusion. Elle était bel et bien là sous ton nez, souriante comme-ci tu l'avais quittée la veille, d'elle émanait une chaleur qui pouvait t'atteindre et te touchait droit au cœur. Avec difficulté tu déglutis, pour peu tu lâchais presque ce que tu tenais dans les mains pour la serrer contre toi, mais tu t'abstint. La douceur qu'elle te faisait ressentir s'évaporait peut à peu pour ne laisser qu'un grand froid t'envahir. Tu n'avais pas oublié son minois et chacun de ses traits semblaient être gravés dans son esprit, elle n'avait pas changé, si ce n'est la longueur de ses cheveux et peut-être une légère prise de poids symbole d'une meilleure santé. Bien sur elle rayonnait, bien plus que la dernière fois où tu l'avais vue, à l'époque, l'année passée, elle prenait de la drogue et vous vous disputiez énormément à ce sujet. Dieu que tu avais été dur envers elle, ça non, tu ne lui avais fais aucun cadeau. "T'es revenue comme tu t'es tirée, sans prévenir." que tu lâche amer, ça ouais, t'es plein d'amertume et ton estomac qui se tordait de faim il n'y a pas 5 minutes se tordait de rage maintenant. Alors t'es resté un moment planté face à elle jusqu'à ce que tu remarque que des clients alentour vous observaient alors tu t'es avancé, t'as tiré la chaise qui lui faisait face et t'as déposé sèchement sur la table ce que tu tenais dans les mains. Dans ton geste on comprenait que t'avais pas envie de le faire, de t'asseoir et de parler, tu transpirait la rancœur et pourtant tu t'installais face à elle. Paradoxal. "Heureuse ?" tu répètes alors à mi-voix, un sourire acide étirait tes lèvres. "T'es heureuse de m'voir ?" que tu lui demande alors avec de l'agressivité dans la voix. Nerveusement tu joue avec le sachet qui contient tes pâtisseries, mais le bruit du papier te fout les nerfs en pelote alors c'est à ta tasse de moka que tu t'en prends. Tu la saisis et fais lentement tournoyer le contenu du gobelet sans la lâcher du regard. Tes yeux bruns semblent plus sombre qu'a l’accoutumée, c'est simple, s'ils avaient été des fusils tu l'aurais tuée.
T'attends pas de réponse de sa part, c'est plus une question rhétorique, t'as la haine, t'es sur le point de niquer des mères ou alors, te mettre une mine afin d'oublier cet instant, tu sais pas. On ne guérit pas des blessures que ceux qui comptent nous infligent, on apprend simplement à vivre avec et toi, toi tu commençais à te faire une raison, à accepter sa décision, mais... La voilà qui se pointe à Newport, comme une fleur. Putain, tu sais pas c'qui te retiens de tout envoyer valser, la table, les chaises et tout péter dans la boutique. Au fond de toi tu vois bien qu'elle semble paisible, du moins, à l'aise avec elle même et que ses démons semblent être à des milliers d'années lumières d'elle et ça te fait vriller, t'es en colère et tu ressens un genre de jalousie mal placée parce qu'elle s'en est tirée, sans toi. Elle t'abandonne cette garce et en plus elle te montre qu'elle a réussit à bien vivre sans toi alors que toi, sans elle, t'étais qu'une merde, t'as eu du mal à te relever de son départ, tu l'a pas accepté. Cassandre elle, semble avoir bien vécu les choses. "J'suis content d'entendre que tu vas bien, par contre, s't'euplaît viens pas me dire que t'es 'heureuse de me voir', tu peux pas l'être." t'es tendu et cette tension s'entend clairement dans ta voix, t'essaye de ne pas hausser le ton et bordel que c'est compliquer, si ça ne tenait qu'à toi tu lui ferais une vraie scène maintenant. "Quand on abandonne les gens qui son sensés compter comme tu l'as fais, tu peux pas leur dire que t'es heureuse de les voir puisqu'à l'évidence, quand tu t'es tirée, t'en avais rien à foutre." ta phrase se termine sur un sourire mauvais, tu prends une gorgée de ton moka sans détacher une seule fois ton regard sombre de la jeune femme. Tu lui en veux. Bordel, elle t'a manqué cette garce, mais t'es trop fier pour l'admettre et certainement pas prêt.

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Cassandre voyait bien que Liam était en furie. Elle ne lui en voulait pas vraiment de cette attitude, bien qu’elle aurait préféré qu’il comprenne son choix, elle se doutait bien que ça ne serait pas tout rose à son retour. Ça la blessait malgré tout qu’il soit aussi agressif à son égard. Certes, elle avait eu cette même attitude que ces parents, mais franchement, Cassandre avait voulu changer sa vie et sa consommation, malgré tout, était aussi liée à la présence de Liam dans sa vie, alors qu’elle n’arrivait ni à contrôler ses sentiments pour lui ni à les lui communiquer. Une coupure franche, pour elle, avait paru comme sa seule solution. Elle ne le blâmait pas loin de là, si Cassandre avait compris une chose durant cette année, c’était bien qu’elle était la seule responsable de sa consommation et ses dépendances, mais elle avait aussi compris que certains facteurs la mettaient en danger. La belle brune aurait voulu être en mesure d’expliquer tout ça à Liam à l’époque et même aujourd’hui, mais juste imaginer avoir cette conversation, lui donnait le mal de cœur. De toute façon, au vu de ses commentaires, aujourd’hui n’était peut-être pas le moment pour les grandes révélations d’une vie hein. Oui elle était heureuse de le voir, elle était heureuse de le voir alors qu’elle allait bien, pour une autre raison que de l’aide, pour une autre raison qu’un conflit lié à ses dépendances. « Oui j’suis heureuse, tu peux bien m’en vouloir Liam et je comprends, sincèrement, mais ça ne change pas que pour moi, ça me rend heureuse de te voir, fâché ou non. » Elle était un peu plus sereine, bien que tellement nerveuse dans son intérieur, elle espérait que ça ne paraisse pas trop, même si elle se sentait trembler comme une feuille.

Malgré tout, Liam ne semblait pas la croire et au bout du compte c’est surement ce qui la dérangeait le plus. Elle n’était pas menteuse, pas avec lui, quoique cachotière certes, mais elle ne lui avait jamais vraiment menti.« Hey ho, on se calme, j’n’ai rien d’une menteuse avec toi! J’n’ai peut-être rien dit, mais au final t’n’as aucune raison de me dire que j’suis en train de te mentir. » Elle-même commençait à bouillir, OK il était fâché, mais de là à tout remettre en question! Les gens autour les regardaient, Cassandre avait repris sa place assise et Liam avait même décidé de rester. Elle était tout de même surprise, elle aurait cru qu’il allait se barrer après son attitude. « Clairement que quitter une situation mal saine c’est vraiment n’avoir rien à foutre des gens » elle était elle-même très sarcastique et probablement que ça n’aiderait pas la situation, mais elle sentait qu’elle devrait se justifier auprès de bien des gens et ça la faisait déjà chier. « Tu étais tellement le centre du monde, que ma décision de quitter devait seulement être liée à toi n’est-ce pas ? » OK, c’est chien, surtout que oui sa décision était entre autres basée sur lui, mais certainement pas que lui. « Durant cette année-là, tu n’as peut-être pas pensé qu’il y avait des raisons plus rationnelles derrière un tel choix ? Que ça n’a pas été difficile pour moi aussi ? » Elle sentait bien qu’il avait durement pris sa décision, mais elle aussi elle avait été confrontée à son ennui de Liam. Elle avait pensé à lui chaque jour, elle avait voulu l’appeler chaque jour. Jamais ses sentiments n’étaient vraiment partis, mais jamais elle ne lui dirait non plus. Elle soupira, prit une gorgée de café. Elle devait se calmer, elle-même très soupe au lait, si elle ne voulait envenimer les choses. « Je suis sobre depuis 1 an Liam… 1 an. Jamais je n’aurais cru ça possible. Fallait que je change, que je travaille sur moi, par moi-même… » Comment lui expliquer sans qu’il ne soit blessé, qu’en réalité de le voir avec d’autres, que de ne jamais être vraiment ce qu’elle voulait avec lui était devenu trop pour elle.
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Nan, mais réalisait-elle le mal qu'elle t'avait causé en t'abandonnant sans mot dire comme ça, le soir de sa fête d'anniversaire. Mais bordel, qui fait ça ? Elle te foutait en l'air, la colère gagnait peu à peu du terrain et dieu merci pour elle, vous étiez entourés, sans ça, tu n'aurais pas donné cher de ce qui serait resté de la jolie brune. Mais t'a fermé ta gueule, tu l'a longuement observer alors qu'elle se défendait. Cela te sautait aux yeux qu'elle avait agit par pur égoïsme et que pendant tout ce temps elle avait bien plus compté à tes yeux que toi aux siens. Tu avais ce sentiment étrange que votre relation n'avait été que mensonges et que tu t'étais bercé d'illusions tout ce temps. Elle articulait et faisait des successions de phrases qui te foutaient en l'air les unes après les autres. Jamais tu n'avais agit par égoïsme avec elle comme elle l'avait fait avec toi, tu l'avais toujours priorisé pour quelque raison que ce soit et tu te rendais compte - peut-être à tort - que dans le fond, tu l'estimais plus qu'elle ne t'a jamais estimé. Putain. Puis elle inverse les rôles, elle te met en porte à faux et là tu sursaute de rage, en fait tu t'abstient de lui sauter dessus pour lui coller une bonne gifle. Ton bras est même secoué d'un spasme et ton moka saute au dehors de ton gobelet pour s'écraser à moitié sur le bord de la table et sur le sol. Ton corps tout entier se met à trembler de rage, si bien que tu lèves une main tremblante jusqu'à ton visage pour essuyer tes lèvres avec rage en hochant la tête de haut en bas. Plus rien n'existe autour de vous, il n'y a plus que Cassandre et toi et le temps semble s'être arrêté. T'es prêt à niquer des mères. Puis elle t'annonce cette grande nouvelle, la sobriété depuis une année. Loin d'ici, loin de toi se sont jouées des choses auxquelles tu n'as pas assistés, une sobriété à laquelle tu ne l'a pas aidée à accéder. Putain t'as raté tellement de chose, t'étais pas là, tu ne l'a pas rassurée quand le manque la faisait se tordre de douleur, tu l'a pas soutenue et sans toi elle est arrivée à aller de l'avant alors que toi, t'as juste le sentiment d'avoir stagné. Aussi blessant ces derniers mots soient-ils, ils t'apaisent en un sens, parce que t'arrive encore à être heureux d'entendre ça de sa bouche. "Félicitation." tu lâches froidement en détournant le regard, t'as bien trop peur qu'elle décèle la peine profonde que tu ressens dans ton regard. "Alors... Alors comme ça t'es sortie de tout ça, ta fuite n'aura donc pas été vaine." tu hoches la tête de bas en haut lentement, tu défais ton emprise sur ton gobelet de carton, tu l'a serré si fort que tu l'as déformé. C'est étrange, parce que tu te mets à suer à grosses gouttes si bien que tu ajuste ta casquette sur ta tête et tu l'évites encore du regard. En fait t'es dégoûté, parce que tu l'as pas assisté, t'étais pas là. Tu devrais être heureux de constater qu'elle peut vivre sans toi, mais c'est douloureux de réaliser qu'elle n'a pas besoin de toi. "J'ai jamais dis que j'étais le centre du monde, mais j'ai été assez stupide pour penser que tu m'lâcherais jamais. Je me suis trompé." tu as joint tes mains face à toi, la tête baissée, les yeux fixés sur le bois de la table à laquelle tu l'a rejoins. Incapable de formuler que c'est le changement qui te fait peur, parce que si elle a réalisé qu'elle pouvait "avancer" sans toi à ses côtés, peut-être avait elle assez travaillé sur elle-même pour se rendre compte que dans sa vie tu ne signifiait rien de plus que quelques moments de rigolade passés lorsqu'elle s'ennuie. "J'suis content d'entendre que t'es sortie de cette merde, j'ai pensé que t'étais allée crever d'une overdose dans un coin et tous les jours pendant des semaines j'ai redouté de regarder les infos à la télé, j'ai même cessé de lire le journal parce que j'avais peur d'y voir ta photo avec en sous titre un truc du genre 'une nana de Newport retrouvée morte d'une overdose' j'dis pas qu'ça a été plus simple pour toi qu'pour moi, mais c'est l'impression que ça donne, parce que t'es partie sans rien dire." ta voix était d'un calme effrayant, comme vidé. T'as dis ça comme-ci tu venais de perdre ton âme, sans ton particulier, ni froideur, simplement de l'honnêteté.

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Elle se sentait tellement mal d’être partie comme ça. Probablement que Liam ne le saurait jamais, tous ces débuts de courriel, ces débuts de lettre qui voulait tout dire et rien à la fois. Les regards derrière elle qu’elle avait portés sans voir celui qui l’avait toujours aidé. Mais la folie, c’est de faire la même chose deux fois et de penser avoir des résultats différents. Il l’avait sorti de la merde tellement de fois, un nombre de fois que Cass n’arrivait plus à compter, mais elle avait cette impression de le tirer au fond de l’eau avec elle. Autant elle était partie sans un mot pour se protéger elle-même, autant elle était partie sans un mot pour qu’il ne la suive pas dans son trou. Cassandre en partant n’avait aucune idée de si oui ou non elle en ressortait changer au mieux ou au pire. Jamais elle n’aurait amené Liam avec elle dans son rabbit Hole. Eh oui, elle avait été égoïste elle aurait pu dire quelque chose, écrire un mot, peu importe, mais elle ne l’avait pas fait. Pas pour Liam, pas pour ses sœurs quoique ça soit peu surprenant, elle n’avait qu’écrit que quelques mots à Jackie pour lui dire qu’elle était en vie, sans plus. Elle avait pris du temps pour elle, pour être seule, elle ne savait pas quand elle avait été vraiment seule avant de faire le tour de l’Afrique.

Liam semblait si blessée, elle le sentait dans son être sans vraiment le voir. Cassandre n’arrivait pas à déterminer si cette blessure était due à son retour, son départ, le fait qu’il n’avait pas été là, qu’il n’avait pas su, elle ne voyait pas, mais elle sentait cette douleur. Elle aurait voulu simplement poser sa main sur celle de son ami, mais elle ne savait même pas si elle avait le droit de l’appeler ainsi, alors elle n’osa pas. Elle avait peur, de toute façon, de ressentir ce qu’elle ressentait avant de partir elle ne savait pas si ces félicitations étaient réelles ou non… enfin, elle ferait comme si. « Merci… » Elle hocha la tête alors qu’il continuait de croire qu’elle avait pris cette décision dans le but de le lâcher. « Ça n’avait pas de lien avec toi Liam, de te lâcher ou non… Je sais que je t’ai déçue, je t’ai déçue pendant des années n’étant accroc, j’ai juste voulu essayé, je sais pas… autre chose » difficile pour la belle brune de s’exprimer en marchant sur des œufs. Elle qui avait toujours eu un franc-parler, elle ne voulait pas le blesser encore plus. « Je pensais ça aussi bien honnêtement… je ne pensais pas revoir le jour, fête un autre anniversaire. Puis tu aurais fait quoi Liam si je te l’avais dit ? Tu m’aurais dit un mot je serais restée ou pire tu m’aurais suivi … j’n’avais pas envie de te faire vivre ça encore un autre jour. De s’engueuler pour dal merde, de te trainer dans mes problèmes… Puis c’n’est pas comme si j’avais planifié la chose. J’ai vu ces gens dans ma maison pour mon anniversaire et j’ai flanché, j’en pouvais pu, je suis partie et j’ai fini à l’aéroport dans le premier vol auquel j’ai pu pensé sans plus. » Elle soupira, presque fatiguée rien qu’à penser à cette journée-là. Elle était complètement éclatée puis de voir tous ces gens venus la fêter, elle n’arrivait pas à leur faire face. Elle pensait en achetant son billet partir seulement une semaine, une semaine est devenue 1 mois, 1 mois une année. S’imaginer à ce moment-là, c’était simplement épuisant pour elle. Elle remarqua le verre déformé de son ami, un peu à l’image de leur amitié en ce moment. « Tu veux que je t’offre autre chose ? » Peut-être qu’il ne voudrait pas rester une minute de plus, peut-être 10 minutes alors ? Peut-être qu’il avait une vie lui aussi ? « J’ai surement manqué des choses ici… » Sa vie à lui lui importait toujours, il lui importerait toujours, peu importe où elle irait…

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» You're supposed to be dead || mahera
» (1f/2m) dead end - punk/rock band.
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