| | Gabe ColemanDECEPTIVE APPEARANCES.plus de détails - | (#) le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 8:24 } | Gabriel "Gabe" Coleman feat Henry Cavill naissance : t'es un natif Gabe. t'as poussé ton premier cri un 15 mai 1983 à Fort Myers, et tu ne l'as plus jamais quitté, enfin jusqu'à ce terrible naufrage. naufrage ayant ravit ton cœur, ton âme, ton esprit.
origines, nationalités : issu d'une union entre un irlandais et une américaine, t'as rapidement trouvé ta place dans ce monde. ton accent est plus anglais qu'autre chose, tout comme ta rapidité à monter dans les tours.
statut civil, orientation : t'es marié à la plus belle femme de ce monde, tu étais heureux, mais trop aveuglé pour le voir. mais encore faut-il que tous ces souvenirs te reviennent. pourtant il y a ce sourire qui t'obnubile, ce visage, et ton cœur qui bat si fort face à cette femme dans tes songes. Hétérosexuel, seul les courbes féminines t’évadent.
situation financière : $$, à ton plus grand regret.
occupation : marin dans le sang, marin dans les tripes, marin d'une mer trop agitée.
situation familiale : marin de père en fils, père absent, mère omniprésente. un foyer d'amour et d'amertume. une petite sœur à aimer, à protéger, puis une mère malade à sauver. pour finir par la perdre un soir d'été. et de chagrin, peut-être d'inattention, il a sombré dans l'écume de l'eau. seuls, vous l'étiez, et tu l'as sauvé, elle, cette petite sœur qui est tout pour toi.
à fort myers depuis : toujours.onetwopassionné, droit, sanguin, courageux, borné, débrouillard, sociable, protecteur, perspicace, solitaire, silencieux, vaillant, mélancolique, volontaire, perfectionniste, aimant, tendre.Que représente Fort-Myers pour toi ? T'y sens-tu bien ou à contrario, pas particulièrement bien ? Fort-Myers, c'est tout pour toi. Le début de la fin, l'absolue comme la peste. cette ville, elle a vu tes bonheurs, tes malheurs, tes disparus, tes apparitions. ici, tu y a vécut tes plus beaux moments, comme les pires. si seulement ton esprit pouvait t'ouvrir les clés de ta mémoire pour qu'enfin, tu t'y sentes de nouveau comme chez toi. (un) Fils d'un marin anglais et d'une ébéniste américaine, tu as toujours eu le pied marin. Dès ton plus jeune âge, ton père t'emmenait en mer pour t'apprendre les rudiments de son métier, marin-pêcheur. C'était pas cher payer, mais c'était sa passion. Et c'est devenu la tienne, au grand damne de ta sœur et de ta femme, qui t'ont souvent reproché de ne pas être à terre. Pourtant, si seulement elles savaient qu'en secret tu confectionnes des meubles de tes doigts, car tu es doué du même talent que ta mère. (deux) Un père absent, une mère omniprésente, c'est elle qui vous a élevé, à la force de ses bras et de son caractère. La maison mené d'une main de fer et d'amour, ta sœur et toi avez eu une belle enfance. Pourtant, à l'été de tes quinze ans, ta mère est tombée malade, gravement, en trois semaines son cancer l'a emmené loin de vous, et tu as due prendre son relais. Tu as camouflé ton chagrin pour ne pas faire de peine à ta jeune sœur, et à ton tour, t'as veillé sur elle, comme sur un trésor. (trois) Ton père a appris le décès de ta mère à son retour d'une mission de pêche, il a été si dévasté qu'il a pleuré une journée durant, pour finir par repartir en mer, car c'était tout ce qu'il était capable de faire. Il te confiait la maison, ta sœur, et te demandait de prendre soin de tout ça. Le chagrin, et la fierté dans le regard. Ce fut la dernière fois que tu l'as vu, parce qu'une semaine plus tard on t'annonçait sa mort dans un naufrage terrible, son chalutier prit dans une tempête. (quatre) Orphelin à quinze ans, tu as abandonné l'école, et tu t'es engagé dans tous les petits jobs possible, et faisant plus âgé, tu n'éveillait aucun soupçon. Ne voulant pas perdre cette maison, et ta sœur, tu t'es donné à fond pour que vous surviviez à ces disparitions. Et tes efforts ont payés, car jamais vous n'avez été séparés, et l'harmonie entre vous est palpable. (cinq) Puis quand elle fut en âge d'aller faire des études, tu l'as poussé au-delà de ses rêves, même si ça voulait dire son départ loin de toi. Tellement fier d'elle, tu l'as accompagné jusqu'à sa fac, lui faisant promettre de t'écrire, de t'appeler chaque jour. Ce qu'elle fit, et ce que tu faisais aussi, même en pleine mer. Parce que tu n’as pas pu résister à son appel, à cette mer agitée. Marin à ton tour, passionné, tu t'es découvert un amour inconditionnel pour ses vagues, ses animaux, et ses humeurs. La solitude ne t'effrayant pas, tu t'es amusé à prendre en masse durant tes escales, fervent amateur de musculation. Le bois, ton second amour, tu l'a façonné durant tes heures secrètes. (six) Ton adolescence avorté, tu es rapidement devenu un homme à la mort de tes parents. Et pourtant, avec les femmes, tu es maladroit, peut-être un peu trop franc. Innocemment, comme un enfant, tu as toujours eu tendance à dire ce que tu pensais, ce qui t'as valu plus d'une gifle. Alors tu as toujours laissé faire les choses, les laissant souvent piétiner ton cœur, mais t'as jamais désespérer, tu savais qu'un jour, elle viendrait. (sept) Et puis, elle est apparu, comme un éclat du destin, un ange tombé de ton ciel un peu trop voilé. Le bruit des clés au sol, et immédiatement tu t'es penché pour les rattraper, et les lui tendre. Ton cœur s'est arrêté un instant, pour battre rapidement. Foudroyé en plein ciel, l'évidence incarnée. Et ces mots sortit de tes lèvres, sans réfléchir : "Vous êtes belle". Parce que c'était vrai, parce que tu le pensais. Intérieurement tu te maudissais d'avoir recommencer, mais c'était trop. Trop beau pour être vrai. Et l'accroche, immédiate, tu as su qu'elle serait la femme d'une vie. (huit) Tu n'as jamais aimé comme tu l'as aimé elle, tu étais prêt à tout pour son bonheur, prêt à t'écorcher pour qu'elle soit heureuse. Ce mariage au bout de deux ans d'amour, c'était la consécration de ton amour. Tu étais heureux Gabe, si seulement ton égo n'avait pas tout fait trembler. Il était impossible pour toi, qu'une si belle femme soit avec un pauvre marin comme toi, elle méritait le bonheur, l'argent et le monde si beau. Alors tu as trimé d'arrache-pied pour lui offrir tout ça, acceptant des missions de plus en plus longues, allant à l'encontre de tes principes, juste pour la couvrir d'or. Tu as mis de côté, son bonheur, pour celui que tu idéalisais pour elle. Alors les disputes ont pris le pas sur l'amour, et petit à petit, tu as creusé le fossé entre vous, pris dans les tourments d'un monde sans scrupule. La mission de trop. Et l'implosion. Ce soir-là, ce soir de juin, où elle t'as dit droit dans les yeux : " Je te détestes.". Et tu n’as pas pu. Ton cœur à l'arrêt, tu n’as pas pu pleurer devant elle. Alors tu as claqué la porte, et tu es monté sur ton chalutier. Tu as mis les voiles vers cette mer agitée, et tu as hurlé, pleuré ta peine immense. Et la mer, elle, elle t'a prise dans ses bras. Te coulant, toi et ton navire. Triste destin, comme celui de ton père. (neuf) Tu t'es réveillé, il y a maintenant un an. Quand tu as ouvert les yeux, tu n'y a vu qu'un flou immense, et tu étais incapable de respirer par toi-même. C'est l'infirmière, accompagner d'un médecin qui t'ont retiré le tube de tes lèvres, et qui t'ont expliqué. Le naufrage, les dégâts sur ton derme, les multiples fractures, et la longue rééducation. Mais toi, tu n'écoutais pas, tu ne comprenais pas à vrai dire, et ta première question fut : "qui je suis ?" (dix) Amnésie rétrograde, t'as jamais récupéré ta mémoire, ton passé. Tu avais des flashs, mais tu ne les as jamais totalement compris. Parce que seul, il était impossible pour toi d'analyser, de savoir. Il n'y avait que ce visage qui était clair comme l'eau de roche, et cette alliance autour de ton cou. Mais impossible d'y mettre un nom, une explication, juste ton cœur bat plus vite quand elle apparaît dans tes songes. Tu as été accueillis par une personne âgée pour ta convalescence, et en retour de ses bons soins, tu as retaper sa maison. Ton corps, tu n'en a que des cicatrices de ce fardeau, ta musculature, tu l'as récupéré à la force de tes convictions, mais la marche, elle, elle est bancale. Parce que sans ta canne, tu es incapable de marcher longtemps. Séquelle d'une fracture bien trop importante. Alors, même si la mer t'appelle, tu as renoncé à l'écouter. Peut-être qu'un jour tu le pourras. Et tu composes le bois comme jamais, comme si c'était inné, et c'est un ébéniste itinérant qui t'as appris les ficelles d'un métier que tu connaissais déjà, sans réellement le savoir. (dix bis) Et puis un jour, cette petite brune est venue frapper à ta porte, et ce sont ses larmes qui t'ont prouvés que tu existais bien quelque part. Elle n'a pas osé te prendre dans ses bras, mais toi, dans ton instinct protecteur, tu l'as fait, et tu l'as même accompagné, parce qu'enfin, tu allais savoir qui tu étais. Et elle t'a ramené chez vous, à Fort-Myers, et tu es pétrifié à l'idée de savoir ce que tu as été.
Dernière édition par Gabe Coleman le Mer 29 Avr - 19:34, édité 6 fois |
| | | Gabe ColemanDECEPTIVE APPEARANCES.plus de détails - | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 8:24 } | J'suis désolé de tout ça.même si je ne sais plus qui je suis. Lettre ouverte à toi, toi dont j’ignore qui tu es.
J’suis désolée. Tellement désolée. Tout ça, ça n’a aucun sens, aucune logique. Ce n’est qu’un flou artistique dont mon esprit refuse de me donner les clés pour le comprendre. Je ne sais pas qui je suis, j’ignore qui tu es, j’ignore ce qu’on est. Tout ce que je sais, c’est que tu es importante. Que cette alliance autour de mon cou à une signification, mais encore faut-il que je me souvienne. Je ne suis qu’un pantin désarticulé, qui n’a plus aucune idée de ce qu’il est, ou de ce qu’il a été. Tout ce dont je me souviens, c’est de ton sourire. A mon éveil, j’étais seul, dans ce lit immaculé. J’étais un miraculé, qu’ils disent. Survivre des jours dans l’eau salée, n’avoir qu’un corps décharné, ça relève du miracle. Mais moi, je n’étais qu’une coquille vide. Parce que c’est le trou noir, l’ignorance même de mon identité. Que des brides d’images incompréhensibles, et de la douleur, un vide immense. Une rééducation longue, ponctué de cauchemars, de noms, de visages, mais dans le fond, rien ne revenait. La sensation d’être autre chose que l’instant présent. L’impression d’être incomplet. « ça va passer », deux ans que j’attends. Et rien. Là seule chose présente, et inhérente c’est ton visage, lui, il est là, intacte. Ton sourire aussi, indélébile. Parfois, j’ai même la sensation de sentir l’effluve de ton parfum, d’entendre le son de ta voix. Si seulement je savais qui tu es. Si seulement j’étais sûr que tu es celle à qui j’ai lié ma vie. Parce que cette alliance autour de mon cou, elle est là pour ça pas vrai ? Putain d’amnésie, incapable de dire ce qui est vrai, du faux. Tout ce que je sais, c’est que j’ai peur de ce vide immense. Peur que tu m’ai oublié de là où tu es. Peur de ne plus être ce que tu as épousé, toi, cette inconnue qui inonde mes songes. Toi, cette personne qui fait vibrer mon cœur plus fort quand j’y pense. J’ignore qui tu es, mais tu es là, et c’est l’essentiel. Elle m’a retrouvé tu sais, cette petite sœur dont j’ignore tout. C’est elle, qui m’a ramené à Fort-Myers. Elle m’a délogé de ce patelin pour me ramener « chez nous ». Mais si seulement elle savait à quel point je suis effrayé de savoir ce que j’étais avant tout ça. Si seulement, elle savait à quel point je suis terrorisé à l’idée même de poser un pied dans mon ancienne vie. L’ignorance a un certain réconfort, apporte une certaine complétion, et j’crois dans le fond j’ai peur de souffrir si je sais. Au moins, j’peux être ce que je veux dans ce vide sidéral. Puis, j’suis si abimé par cet accident, j’ai une démarche tellement branlante, que peut-être, tu ne me reconnaîtra plus. Et j’ai peur, de l’abandon, du rejet. Et j’crois, que même si j’ai envie de savoir, l’ignorer fera peut-être moins mal. Alors j’suis désolé, mais je ne suis qu’un homme apeuré. Je suis désolé de t’avoir abandonner, toi, qui est là quelque part. Désolé de tout ce chagrin, de toute cette peine, sache que je n’ai jamais voulu te faire du mal. Et qu’importe le temps et l’espace, je sais qu’un jour on se retrouvera, dans cette vie ou dans une autre. Et même si je ne suis qu’un coquillage vide, j’suis persuadé d’une chose, c’est que je t’ai aimé, et que je t’aime encore, toi, ce beau sourire.
Gabriel.
Dernière édition par Gabe Coleman le Mar 28 Avr - 16:38, édité 2 fois |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 9:45 } | bienvenue sur DLT |
| | | Sage MerinoTHE TIME OF A SONG.plus de détails -autres infosrelationships: availability: CLOSED (ripley, moïra, julian, tc, leola, lewis.) | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 9:47 } | Bienvenue par ici |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 10:18 } | Bienvenue marin d'eau douce |
| | | Moïra ColemanDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 10:31 } | |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 11:03 } | bienvenue parmi nous |
| | | Magnolia Cortèsadministratrice - she's like the wind | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 13:39 } | hanw,le beau Henry ! Et pour ce duo de folie, j'adore Bienvenue sur DLT, j'espère que tu te plairas ici . Henry est à toi pour sept jours, hésite pas en cas de besoin surtout ! |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 15:27 } | ce choix de pl j'suis totalement fan vous allez envoyer du rêve bienvenue |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 16:12 } | |
| | | Ripley WyattNO TIME TO CLAIM.plus de détails - autres infosrelationships: availability: disponible (03/05) | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 16:18 } | Bienvenuuuuuue |
| | | Gabe ColemanDECEPTIVE APPEARANCES.plus de détails - | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 21:36 } | |
| | | Moïra ColemanDECEPTIVE APPEARANCES. | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mar 28 Avr - 22:35 } | je viens par avance laisser un petit mot pour dire que tout est parfait pour moi |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mer 29 Avr - 0:46 } | |
| | | Gabe ColemanDECEPTIVE APPEARANCES.plus de détails - | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { Mer 29 Avr - 5:18 } | @Eben Pritzer future stalkeuse en herbe merci de ton accueil en tout cas, je love ça |
| | | | (#) Re: le chemin de nos vies | Gabe { } | |
| | | | - le chemin de nos vies | Gabe - | |
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