- it takes my breah away — casselie #1 -

it takes my breath awaysoft hearts electric souls

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@cassandra horowitz

un, deux, trois. tu laisses ton corps aller au rythme de la musique, le souffle déjà court et le corps en sueur. tu observes tes camarades autour de vos, votre reflet coordonné dans le miroir. lèvres pincées un bref instant, mouvements pas des plus simples à retenir, à enchaîner. la musique s'arrête finalement et ton corps retrouve le sol, épuisé. il te faut plusieurs minutes pour reprendre totalement tes esprits, avant de quitter tes camarades de promos. t'es pas dans le pire groupe, ça va. t'arrives plus ou moins à les supporter et surtout, ils ne sont pas trop idiots, ils ne sont pas là à vouloir "rire" pour cacher des propos clairement limites. tu salues tout le monde, récupères tes affaires. tu restes en short et en t-shirt, n'habitant pas très loin, préférant clairement te doucher une fois rentré. tu récupères tout de même ton déo dans ton sac, avant de sortir. tu te mords l'intérieur de la joue, glisses tes doigts dans tes mèches ébène, sourcils légèrement froncés tandis que tu t'enfonces dans les couloirs de l'université, puis dans les rues d'edgewood. tu n'as qu'une hâte : rentrer. prendre une douche, enfiler un jogging et traîner devant la télévision, celle dans le coin de la pièce, que tu peux aussi bien voir allongé sur ton lit ou en train de cuisiner le strict minimum. tu te pinces les lèvres un bref instant, t'enfonces rapidement dans les rues, te fiches bien de quelques regards. ton sac ballotte dans ton dos, le poids étant moindre que lorsqu'il y a des livres avec dans ce dernier.
tes écouteurs dans les oreilles, tu arrives rapidement au pied de l'immeuble que tu habites. ça ne paye pas de mine, mais toi ça te suffit. tu ne fais pas bien attention à ton entourage, souvent dans la lune, dans ton monde à toi sans faire spécialement garde à ce qu'il se passe tout autour. tu rêves éveillé, on te le dit de temps à autre. tu rêves sans doute d'une autre vie, d'autre chose. tu ne sais pas trop. lèvres pincées, tu entres rapidement dans le hall, fronçant les sourcils, manquant de trébucher sur un carton posé là. wow tu souffles, te rattrapant au mur, remerciant ton équilibre de danseur pour ne pas t'étaler par terre. tu te redresses un peu, retires tes écouteurs, observant autour de toi. plusieurs cartons, un peu de bazar et ... tu te pinces les lèvres. ta voisine. celle qui a emménagé il y a quelques jours déjà, que tu croises de temps à autre. tu plantes un bref instant tes dents dans ta lèvre inférieure. salut... tu te pinces les lèvres, parlant après quelques longues secondes, te trouvant soudainement idiot de juste l'observer, sans rien dire. bon sang, quel âge tu as ? tu secoues un peu la tête de gauche à droite. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu te grattes la nuque du bout des doigts. tu observes un peu tout autour de toi, ton regard se posant sur la jeune femme. j... cassandra, c'est ça ? tu demandes. vous ne vous êtes pas vraiment croisés, depuis quelques semaines. tu fronces les sourcils un instant. comment t'es censé connaître son prénom, bordel ? je ... j'ai vu sur la boite aux lettres l'autre jour ... tu essayes de te sortir de ta gêne, mais tu n'es pas très doué pour ça. moi c'est elie. tu ajoutes, retenant un léger soupir. on est voisins de paliers on s'est déjà croisés plusieurs fois et ... t'as vraiment rien à dire, elle doit se demander ce que tu lui veux. ce qu'un gamin comme toi lui veut. tu te pinces les lèvres de longues secondes et tu secoues la tête de gauche à droite, prenant une petite inspiration pour essayer de te calmer. tu ... tu veux de l'aide pour tout monter ? que tu proposes. pourquoi tu la tutoies, déjà ? qu'est-ce qu'il te prend exactement. tu glisses une main contre ton visage, totalement gêné. tu sens tes joues chauffées, ces dernières ayant sans doute pris une teinte rosée. t'es idiot, tellement idiot.

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@elie moon

elle était là. assise à sa fenêtre, tasse de thé en main, gardant son regard sur la rue. elle savait qu’ils devaient arriver aujourd’hui, alors forcément, elle était contente cassie. ses affaires, le reste, qu’elle n’avait même pas prit la peine de récupérer vu qu’elle était partie en quatrième vitesse. son ancienne belle-soeur c’était charge du tout, et autant dire qu’elle lui était beaucoup reconnaissante. alors cassie, elle attendait, la musique résonnant dans tout son appartement.
les minutes passent, et elle voit ce camion qui arrive. sans perdre une seule seconde, elle se lève. les livreurs n’ont même pas le temps de sonner chez elle que déjà, elle est en bas, prête à la réception. ils déposent le tout tandis qu’elle laisse le stylo glisse sur le feuille afin de signaler que la livraison est bien réceptionné. bien rapidement, elle salue les livreurs avant de récupérer le premier carton. cassie, elle est beaucoup trop maladroite : en prendre deux c’est bien trop risqué. tout va tomber, elle le sait.
elle monte les marches de son immeuble, titubant un peu avec le carton dans ses bras fin qu’elle s’empresse de déposer sur le sol de son appartement.
le rituel, elle le répète. une fois, deux fois, trois fois. elle s’attache les cheveux un peu maladroitement, seul un stylo pour maintenir sa chevelure brune qui tombe sur ses épaules. elle continue, observant alors son salon. Elle se stoppe, elle prend un long vers d’eau peu motivé pour les quatre derniers cartons qu’il reste.
mais c’est que quatre cartons.
alors, elle descend, les escaliers rapidement, se retrouvant alors face à ce gamin. ouais, parce que c’était définitivement un gamin. du moins, il avait pas l’air très vieux, beaucoup plus jeune qu’elle en tout cas. et y avait un truc, définitivement. elle savait pas quoi, mais elle avait comme cette impression d’l’avoir déjà vu quelque part. un grand sourire s’affiche sur ses lèvres. “hey!” qu’elle se contente de simplement dire, enjouée. “oui, c’est ca. mais tout le monde m’appelle cassie.” qu’elle avoue simplement en haussant les épaules. “enchanté elie.” qu’elle se contente de continuer. puis il lui offre son aide. faut dire qu’elle serait pas contre. elle observe les cartons, au sol, voyant qu’il n’en reste que quatre. elle hausse les épaules, toujours souriante. “well. il m’en reste que quatre. mais je serais pas contre un peu d’aide. je peux offrir un thé ou un café en échange?” qu’elle demande simplement en haussant les épaules et levant ses deux mains de manière innocente.

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@cassandra horowitz

tu te pinces les lèvres, fronce un peu les sourcils, ne sachant pas totalement quoi dire ou quoi faire. t'es là, tu ne ressembles à rien dans tes fringues et t'arrives à peine à faire une phrase complète face à la jeune femme. tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. tu l'observes quelques instants. t'es un peu idiot, non ? t'es pas censé savoir comment elle s'appelle non plus. ça fait un peu étrange, de regarder les boites aux lettres pour savoir, non ? tu prends une petite inspiration, retenant un léger soupir et glissant une main dans tes mèches. tu ne ressemble à rien, elle doit te prendre pour un idiot, sans doute. un idiot en short, dans un t-shirt informe, et un peu étrange sur les bords. un peu trop étrange sans doute.
hey ! tu te pinces les lèvres un bref instant, et tu relèves un peu la tête, te balançant sur tes jambes, ton regard observant la brune. oui c'est ça. mais tout le monde m'appelle cassie. enchanté elie. tu hoches doucement la tête à ses mots. enchanté ... cassie. tu mordilles ta lèvre inférieure, retenant un léger soupir. bon, au moins elle ne vient pas de te prendre pour un psychopathe à avoir lu son prénom sur la boite aux lettres. tu retiens un petit soupir, tu hausses les épaules l'air de rien, laissant tes doigts glisser dans ta nuque, ne pouvant t'empêcher de lui proposer ton aide, quand tu vois les cartons dans le hall. tu te pinces les lèvres. well, il m'en reste que quatre, mais je serais pas contre un peu d'aide. je peux offrir un thé ou un café en échange ? tu hausses vaguement les épaules face à la brune. tu glisses tes doigts dans tes cheveux un bref instant. pourquoi pas. tu souffles doucement, t'avançant un peu dans le hall. je ne veux pas te déranger non plus. tu ajoutes, en parlant du café. ou du thé, sans doute, vue l'heure. tu observes un instant les cartons au sol. il en reste quatre. combien est-ce qu'il y en avait ? tu te pinces les lèvres. tu es vraiment, vraiment bête, face à la brune. pourquoi ? t'arrives à agir comme les êtres humains normaux, d'habitude. tu enfonces un instant tes mains dans tes poches. pourquoi est-ce que tu te sens comme ça ? tu retiens un petit soupir et, au lieu de ne rien faire, tu t'approches un peu de la boite aux lettres pour récupérer ton courrier, le glissant dans ton sac. t'aurais du prendre ta douche à l'université, te changer tranquillement, avoir l'air présentable. mais si tu l'avais fait ... tu n'aurais sans doute pas croisé cassandra, si ? non, sans doute pas. tu glisses une main contre ton visage. il y a quelque chose qui cloche chez toi.
ça devrait aller vite s'il ne reste que quatre cartons. tu ajoutes en t'approchant un peu des affaires, un sourire un peu timide sur les lèvres face à ta voisine. tu ne sais pas trop quoi faire, tu n'oses pas tellement prendre les devant sur la situation, même si tu sais parfaitement ou habite la jeune femme. c'est la porte en face de la tienne, alors bon ... tu es curieux de voir l'intérieur de chez elle, trop curieux sans doute. tu te grattes la joue, observes tes jambes un bref instant, puis tes baskets. je te suis. que tu lâches finalement, préférant attendre un signe de la brune, ou bien autre chose. quoi que ce soit.

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@elie moon
elle continue d’sourire cassie. faut dire qu’elle est le genre qui adore rencontrer des nouveaux individus, elle est cette personne qui a besoin constant de contact. elle tient jamais en place, elle supporte pas se couper du monde. alors forcément, quand l'opportunité se présente, elle en profite toujours. “me déranger ?” qu’elle répète simplement en pouffant. “j’ai rien d’autre à faire de toute manière.” qu’elle se contente de dire avant d’attraper un carton et de commencer à s’aventurer dans le couloir. “this way!” qu’elle dit de manière enjouée, portant son carton en grimpant les quelques marches qui les sépare de son appartement. la porte est déjà ouverte, elle se contente de la pousser avec son dos pour finalement pénétrer dans son appartement. “désolé, c’est un peu l’bordel.” qu’elle se contente de dire. c’est vrai, c’est un peu l’bordel. entre ses fond blanc et verre qui sont posés sur son canapé, ses cartons qui sont pas encore déballé au milieu du salon, un plaid deplie, son pull sur un dossier de chaise, et diverses autres choses. juste un bordel d’artiste, typique. elle dépose le carton avant de faire le dernier aller-retour pour le dernier carton et enfin, elle le laisse entrer dans son appartement pour refermer la porte derrière lui.

“merci beaucoup en tout cas.” qu’elle se contente de dire avant de courir - ou plutôt de contourner les cartons jusqu’au canapé où elle s’empresse de rouler les deux décors de manière à les mettre à côté d’son etagère pour enfin libérer le divan. l’appartement de cassandra, il est pas extra, il est pas très grand, mais suffisant pour elle toute seule. ancien studio d’artiste, c’est c’qu’elle a besoin elle, parce que là luminosité est absolument parfaite, et qu’elle aime bien, ce truc un peu moderne, cette porte coulissante qui mène jusqu’à sa propre chambre, sa cuisine américaine, juste séparé par un bar, cette grande bibliothèque qui prend tout le mur du salon, recouverte de ces livres de photographie, de ces romans, de cette collection de vinyl et de cd. douce ironie, quand on sait qu’elle utilise plus ses enceintes audios. elle ne tarde pas à brancher son téléphone dessus d’ailleurs, pour avoir ce p’tit fond musical, fond qu’elle aime toujours avoir. cassie, elle est jamais dans le silence, peut-être qu’indirectement, c’est quelque chose qui ressort suite à ces années en terrain à risque. elle sait juste qu’elle aime pas le silence, alors quand la nuit tombe, elle enfonce ses écouteurs dans les oreilles pour avoir constamment quelque chose. “foo fighters, ca t’va?” qu’elle demande tandis les premières notes d’une de ses chansons préférée du groupe commence à raisonner en simple fond musical. elle se retourne vers le jeune homme, toujours aussi souriante. “fait comme chez toi!” qu’elle se contente de dire en montrant le canapé d’un main, le comptoir de l’autre. “plutôt thé ou café ?” qu’elle demande tandis qu’elle sort un sachet de thé vanille, son éternel coup de coeur. “j’ai les deux. j’ai même plusieurs goûts pour le thé. j’adore ca.” qu’elle avoue, commencant à faire chauffer l’eau.

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@cassandra horowitz

me déranger ? tu te mords l'intérieur de la joue un instant, hausses un peu les épaules face à la jeune femme. j’ai rien d’autre à faire de toute manière. tu te pinces les lèvres quelques secondes, et tu penches un peu la tête sur le côté. rien d'autre à faire ... t'en sais trop rien, tu veux pas la retarder dans son rangement. ou ... t'en sais trop rien en fait. tu te projettes trop, non ? tu te mords la lèvre inférieure. si tu le dis. tu murmures doucement, ne voulant pas la contredire. tu t'avances pour récupérer à ton tour un carton, le soulevant avec facilité du sol. this way ! tu ris un peu face à l'énergie de la brune, et tu la suis dans l'escalier en direction de son appartement. la porte est déjà ouverte et tu observes cassandra la pousser tant bien que mal, avec son dos. désolée, c'est un peu l'bordel. tu hausses vaguement les épaules en la suivant dans l'appartement. c'est normal quand on a encore des affaires à ranger, t'en fais pas ... tu souffles simplement, les lèvres légèrement pincées, sentant presque le rouge te monter aux joues. tu déposes ton carton, avant d'aider la brune à monter les deux derniers. tu te retrouves rapidement seul avec elle, dans son appartement.

merci beaucoup en tout cas. ce n'est rien. tu souffles en glissant tes doigts dans tes cheveux, silencieux un bref instant tandis que cassie s'occupe de libérer le canapé sur lequel était posé plusieurs objets. tu te permets de déposer ton sac de sport sur le sol, toujours un peu gêné de ta tenue. tu retiens un léger soupir. tu observes tout autour de toi, découvrant l'endroit ou vie ta charmante voisine. une grande et lumineuse pièce à vivre, se rapprochant plus du loft que de ton misérable petit studio d'étudiant. la pièce est baignée de lumière naturelle, accentuant l'effet plus qu'imposant de la bibliothèque prenant tout un pan de mur. tu observes le bar qui sépare la cuisine américaine du reste de la pièce et derrière la porte, là-bas au fond, tu suspectes la chambre ou bien une salle de bain. ça te rend curieux, mais tu ne dis rien. tu manques presque de sursauter quand cassandra met de la musique en fond. foo fighter, ça t'va ? tu hoches la tête, écoutant la mélodie quelques instants, ayant déjà envie de bouger un peu sur le rythme de la musique. bien sûr. tu réponds poliment.
fait comme chez toi ! plutôt thé ou café ? j’ai les deux. j’ai même plusieurs goûts pour le thé. j’adore ça. tu t'approches un peu du comptoir du bar, observant la jeune femme bouger dans l'espace constituant la cuisine. tu t'appuies un peu contre ce dernier. thé, à cette heure ... tu souffles. du thé vert, si tu as. tu ajoutes doucement. tu observes cassandra faire chauffer de l'eau et tu glisses une main dans ta nuque. tu bouges inconsciemment un pied au rythme de la musique. désolé pour ma tenue ... je ne suis pas très présentable. que tu souffles après plusieurs instants d'hésitation. je reviens d'une séance de danse. tu confies presque, ne sachant pas quoi dire d'autre, ne te voyant pas non plus rester silencieux après ta première phrase. tu te grattes la joue du bout des doigts, t'appuyant contre le bar. tu aurais bien pris une douche avant tout ça, ne serait-ce que pour être un minimum présentable ... la question que tu te poses à présent est de savoir pourquoi tu tiens tant à être présentable. tu t'en fiches pas mal, habituellement, capable d'aller en cours dans le jogging qui te sert de pyjama en plein hiver.

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@elie moon
c'est normal quand on a encore des affaires à ranger, t'en fais pas … cette phrase fait esquisser un petit sourire à la brune. c’était l’probleme de cassie, justement. c’était toujours comme ca, c’était toujours dans un certain bordel ordonné dans lequel elle se retrouvait. elle détestait accueillir des gens dans ce genre de configuration et elle faisait toujours des efforts. cependant, son cerveau était telle de l’uranium en fusion, des idées partout, tout le temps. alors elle fouillait, pour retrouver un élément en particulier et n’abandonnait jamais. au moins, elle avait l’excuse de ne pas avoir fini de déballer ses affaires.

elle acquiesce, cassie s’empressant alors de mettre le pochon de thé vert dans une tasse pendant qu’elle en met un autre dans la sienne. elle fouine un peu dans ses placards, toujours perdue. ouais, elle sait plus toujours ou telle ou telle chose est rangée. parce que tout n’est pas totalement définitif, encore une fois, car ses idées fusent et qu’elle change toujours tout de place dix fois.
elle trouve finalement le paquet de chips qu’elle verse dans un bol. elle se rend alors compte que son invité s’est approché du comptoir, voilà pourquoi elle pose le bol de chips dessus, s’accoudant à celui-ci. “t’excuses pas.” qu’elle dit en lui offrant un de ces éternels petits sourires.
l’eau termine de chauffer, alors cassandra, elle se redresse et elle s’empresse de verser l’eau dans les deux tasses qu’elle apporte ensuite sur ce même comptoir. elle en profite pour s’asseoir sur un de ces tabourets tandis qu’elle attire une boite vers le centre du comptoir. “si tu veux du sucre, c’est dedans.” qu’elle dit sans pour autant plus y toucher que ca.

la brunette bouge son pochon de thé dans sa tasse tandis qu’elle redresse le regard vers le jeune homme en face de lui. elle est curieuse de savoir l’age qu’il a. en tout cas, il a quelque chose de touchant, elle est incapable de dire quoi. juste qu’il est adorable, d’une manière bizarre. qu’elle saurait pas exprimer. “donc tu fait de la danse?” qu’elle demande, curieuse d’apprendre à connaître ce voisin. “c’est super. depuis combien de temps?” elle comprend bien cassie, qu’il semble pas trop bavard. qu’elle doit réussir elle même à le faire parler si elle veut en savoir un peu plus sur lui. le truc avec cassie ? c’est qu’elle parlait beaucoup trop. au point de pouvoir presque une conversation toute seule; si elle n’allait pas jusqu’à trouver les réponses à ses propres questions. “j’ai toujours voulu en faire. enfin, j’ai voulu tout faire. si c’était pas d’la danse c’était d’la musique, et si c’était pas d’la musique c’était du dessin.” qu’elle dit en haussant les épaules, fixant sa tasse fumante. “je pense pas que j’aurais été bonne de toute manière. j’veux dire, on est tous fait pour quelque chose, et par chance, j’ai trouvé mon propre domaine.” qu’elle dit simplement en pouffant. c’est vrai qu’elle pouvait s’estimer chanceuse : elle vivait de sa plus grande passion ce qui n’était pas le luxe pour tout le monde. ca n’avait pas été sans risque cependant, mais tout d’même. les expériences, l'adrénaline passee, elle ne regrettait absolument rien. ni même cette fois ou elle avait manqué d’mourir. son ex mari peut-être, elle le regrettait, un peu. mais sinon, rien d’plus.

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@cassandra horowitz

tu te pinces les lèvres un bref instant, observant cassandra virevolté dans la cuisine, ouvrant un placard puis un autre, cherchant sans doute des tasses. tu esquisses un sourire, amusé, te souvenant avoir cherché pendant longtemps tes propres affaires, quand tu as déménagé de chez tes parents. tu te grattes distraitement la joue du bout des doigts, tu te mords l'intérieur de la joue un instant et tu observes cassie sortir un paquet de chips, ne pouvant t'empêcher de rire un peu. tu t'excuses pour ta tenue, pas très présentable. t'excuses pas. tu te pinces les lèvres et tu glisses une main dans tes cheveux. tu observes le bol un bref instant. du thé, et des chips. tu esquisses un sourire et tu te mords l'intérieur de la joue un bref instant. ton regard remonte sur la jeune femme, et tu l'observes terminer de préparer l'eau pour le thé. tu viens enrouler tes doigts autour de la tasse chaude. si tu veux du sucre, c'est dedans. tu hoches la tête avec un sourire. tu commences par remuer le pochon de thé dans l'eau chaude, attendant un peu qu'il infuse.

donc tu fait de la danse ? tu relèves un peu la tête vers cassandra, observant jusqu'à présent ton thé plus qu'autre chose. tu hoches doucement la tête, n'ayant pas le temps d'en dire beaucoup plus à la jeune femme. c'est super. depuis combien de temps ? tu te mords l'intérieur de la joue un instant et tu portes un bref instant ta tasse à tes lèvres, avant de la reposer pour laisser le thé infuser un peu plus longtemps. je danse depuis super longtemps, depuis que j'suis gamin. j'en ai fais mes études une fois à l’université. tu expliques avec un sourire sur les lèvres. tu te grattes la joue, remues un peu ton thé avant de récupéré un morceau de sucre pour le plonger dans l'eau. tu remues de nouveau. j’ai toujours voulu en faire. enfin, j’ai voulu tout faire. si c’était pas d’la danse c’était d’la musique, et si c’était pas d’la musique c’était du dessin. tu écoutes attentivement, hochant la tête. je pense pas que j’aurais été bonne de toute manière. j’veux dire, on est tous fait pour quelque chose, et par chance, j’ai trouvé mon propre domaine. tu hoches une nouvelle fois la tête. tu te grattes la joue du bout des doigts. tu réfléchis un instant face à cassandra. ah oui ? et quel est ce domaine ? tu demandes, toi aussi curieux d'en savoir un peu plus sur la jolie brune habitant en face de chez-toi. tu glisses tes doigts dans tes cheveux encore un peu ondulés depuis ton dernier passage chez le coiffeur. tu es une artiste, si je comprends bien. entre la danse, la musique, le dessin ... tu ajoutes distraitement, un sourire sur les lèvres. toi aussi, t'es un artiste, pas vraiment porté sur les sciences, pas vraiment doué pour ça d'ailleurs. tu as toujours été plus doué pour te laisser porter par la musique plutôt qu pour te pencher sur des équations mathématiques.
tu esquisses un sourire face à cassandra, retirant le pochon de ta tasse de thé et le posant sur la petite coupelle. tu remues une dernière fois la boisson et tu viens la porter à tes lèvres. tu fermes les yeux en buvant une petite gorgée, laissant le liquide chaud glisser contre ta langue et te réchauffer un petit peu. tu n'as pas spécialement froid, mais tu te sens tout de suite un peu mieux en buvant une boisson chaude. ou bien est-ce que c'est du à la présence de cassandra ? tu as toujours eu l'impression de sentir le rouge te monter, en échangeant quelques mots avec la brune. tu secoues un peu la tête, ne veux pas trop passer pour quelqu'un d'étrange face à cassie. merci beaucoup pour le thé. tu souffles avec un sourire sincère.

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