- et la nuit tombe. -

mal(achy) vaughn feat lucky blue smith

naissance : d'ces vingt-trois ans d'vie,
qu'tu dirais, à tenter la survie,
dans un monde qui sans toi,
quand tu joues pourtant à c'putain de roi,
avance l'coeur avec effroi.

on raconte souvent,
également à ceux qui en ont vent,
qu'la nuit était tombée,
quand ton hurlement s'est élevé,
un premier mai.

origines, nationalités : l'europe de l'ouest
ou pt-être de l'est.
dans ce cercle restreint,
y'a pourtant eu quelques mélanges,
d'certains mélanges,
pour les faire atterrir il y a des décennies dans l'coin comme des anges.
y'a la certif américaine prise depuis longtemps,
comme si vous étiez là d'une époque d'antan.

statut civil, orientation : paraît qu'elle t'aime.
c'est vrai.
paraît qu'tu l'aimes.
c'est la vérité.
alma.
à toi.
pendant qu'toi,
t'es tout à elles,
dans l'secret,
sans parfois t'cacher.
mais tu finis toujours par te racheter.

avec violence,
d'faire sautiller leurs franges,
la jouissance,
quand elles t'mordent où ça dérange.
pour elles, tu deviens maléfique ange,
en elle, tu t'venges pour entendre toutes sortes d'louanges.

mal,
t'es c'putain de mal.
à vouloir pousser tout un tas d'râle,
contre les peaux aux couleurs dégradée,
pendant qu'alma est chasse gardée.

situation financière : $$$$$$, y'a les têtes couronnées,
y'a l'prince né.

de cette étendue d'or,
aux appels à l'aide ignorés venus des dehors.
de ces rires moqueurs
face aux cris d'horreur.
ils sourient face aux agonis.
ils jouissent à hurler qu'on les finisse.

occupation : encore étudiant,
pour suivre les envies d'tes parents.
ou plutôt d'ce père,
quel enfer.
une voie avant naissance toute tracée,
dans l'sillage d'un père et d'un frère,
la chaîne d'hôtels de luxe vaughn à reprendre,
les propriétés d'luxe à continuer d'acquérir.

t'as pourtant rien foutu d'ton année,
passant ton temps à (te) branler.

situation familiale : la vie rêvée,
cette putain d'vie baisée.
au dehors, la belle maison,
toujours cette jolie chanson,
alors qu'ce sont que des sales cons.

derrière les portes,
entre les murs qui portent,
ils hurlent,
ces bourgeois qui s'prennent pour des gens de loi.

l'homme trompeur,
à faire tomber sa femme d'malheur.
y'a en aucun d'présent,
à envoyer des putains d'présents,
pour compenser qu'ils sont des abonnés aux absents.

papa,
il bosse et quand il revient, c'est la voix qu'il hausse,
maman,
elle voyage et quand elle revient, c'est son coeur qui tombe encore plus dans la fosse.

à fort myers depuis : à jamais.
pour toujours.
roi de la ville,
à t'foutre en vrille.
la carcasse en démarche dans la nuit,
comme un putain démon d'minuit.

mathilde
23 ans
Amiens
l'ami bazz.
pré-lien de @alma cavendish

one two

mal,
t'fais un putain d'mal.
une putain d'douleur.
mal, l'regard moqueur,
les mots acerbes, rageur.
celui qui gronde,
emmerde son monde.

la colère intérieure,
la violence comme seule manière d'faire, à devenir rieur.
tu vrilles, brilles.

mal, t'as la classe,
ton corps au rythme d'la basse,
les poings qui parfois tabassent.

l'arrogance,
à exposer ta richesse en abondance,
à croire qu'le monde n'a plus aucune importance,
à t'offrir tout c'que tu souhaites pour ta jouissance.

l'bon parti pendant qu'tu continues à prendre les paris,
à t'marrer, à continuer tous ces jeux,
pour t'rendre heureux.

t'as dans l'fond du regard,
tous ces démons,
perdus dans les tréfonds.
pour cacher qut'es souvent triste, souvent fataliste.

t'as l'sourire sur tes lèvres,
souvent,
sans savoir s'il est vrai.
sans s'douter qu'il s'fout de tout, qu'il s'fout de vous.

Que représente Fort-Myers pour toi ? T'y sens-tu bien ou à contrario, pas particulièrement bien ?fort myers, t'en as rien à foutre.
comme d'tout.

à voir la beauté quand elle est là,
des démarches chaloupées d'ces filles sur les plages,
d'la nature qui parfois arrive encore à calmer ta rage.

à la chercher sans plus jamais la trouver.
fort myers, tu t'perds entre ses eaux,
là où t'y laisseras tes os.

(un) l'couple parfait,
il paraît.
c'même schéma que tu reproduis avec alma,
alors que tu détestes ça.
merci papa.
ça t'rend malade,
l'coeur en rade,
à devenir infâme.

papa et maman sont toujours absents
et quand tous les deux s'retrouvent à la maison, ça d'vient violent,
dans tous les mots et reproches qu'ils s'envoient,
derrière les murs, ça hurle.

encore et pour toujours,
tu t'souviens des yeux ronds d'côme,
d'tes mains serrés contre les oreilles d'zorja.

papa et maman jamais présents,
et quand ils partaient, jamais vous ne saviez quand ils reviendraient.
vous trois.
côme, zorja et toi.

jeune garçon, c'était nina ta maman.
n i n a, c'te vieille femme qui prend soin d'vous depuis toujours,
la seule que tu respectes encore,
la seule qui pourrait encore t'faire peur,
ses engueulades qu'tu prends jamais à la rigolade.

(deux) mal,
m a l a c h y,
depuis le lycée, c'mec cool,
celui à la vie d'rêve.
d'la team à faire les meilleures soirées,
l'garçon fortuné à envier.

toujours apprécié,
mal, t'avais moins mal qu'aujourd'hui.
mal, tu faisais mieux semblant qu'aujourd'hui,
à laisser l'masque sortir seulement dans la nuit,
quand il n'y avait plus personne,
dans l'silence d'une maison sans personne.

mal et ta vie d'rêve,
c'est pourtant la solitude qui t'enlève.
le mal-être qui épouse ève.

(trois) a l m a.
c'est toi et elle.
c'est elle et toi.
à faire de toi un joli roi.
l'évidence d'une première danse,
c'est ton coeur qui s'élance.

d'puis la première année du lycée,
où dans l'sien t'as eu le regard vissé,
à savoir qut'étais foutu,
c'était celle que t'avais voulu.

l'amour fou,
la passion à rendre fou.

car c'est l'couple parfait en apparence,
mais mal, t'es l'salop qui manigance,
l'abruti qu'arrive pas à se contenter,
d'sa nymphe aux yeux bleutés.

salement,
tu mens,
ironiquement,
tu t'octroies le droit d'aller voir ailleurs,
alors qu'si elle faisait la même, tu ferais un malheur.
ça deviendrait une putain d'horreur.

(quatre) elles.
elles sont nombreuses,
les rieuses à t'entourer comme des nébuleuses.
elles, qui ne sont pas elle.
t'sais pas pourquoi t'as besoin de ça.
t'sais pas pourquoi tu peux pas t'contenter que d'elle.
alma.
alma.
pardonne-moi,
pendant qu'tu m'as,
d'les prendre dans mes bras,
d'me perdre dans d'autres draps.

(cinq) amren, elle est reine.
de son monde,
t'entoures de sa ronde.

amren, elle s'voudrait ta reine,
à t'faire plonger,
pour s'faire niquer,
pour goûter à l’arôme de l'éternité.

amren, elle a toute ta haine,
alors qut'sens encore la sensation d'sa langue le long d'ta veine.

mais amren, elle appartient à l'autre.
l'premier vaughn.

(six) et tu la fumes,
pendant qu'elle t'consume.

tu nies,
tu t'en veux,
d'cette colère qui trop souvent prendre possession de toi,
son roi,
pour la reine,
pour toute ta peine.

ça pulse,
ces excès d'colère à tout foutre en l'air.
ça t'vrille,
les tympans qui claquent à démonter toute la baraque.

ça d'vient dangereux,
quand tu fourrages tes cheveux,
sans jamais passer aux aveux,
qut'as un problème,
qu'parfois, t'en deviens blême,
d'ce que tu pourrais faire,
à t'laisser partir dans ton enfer.

(sept) la jeunesse dorée,
des gamins bourrés.
l'étincelle barrées dans la nuit,
y'a qu'le feu qui crépite,
que des braises qui baisent.

ça t'baise,
ça les baise,
ça vous baise.

y'a rien d'beau,
y'a les excès, les illusions à foison,
chez les élitistes qui toujours sont sur la piste.

quatre gamins,
admirés,
d'ceux qu'on peut pas blairer.
aimés,
d'ceux qu'on fait qu'envier.

(huit) nuit maudite,
nuit où camilla a retrouvé aphrodite.

cam,
elle a clamsé,
d'une surdose de came,
perséphone récupérant son âme.

et la tienne.
et les vôtres.
à la vôtre.

tu t'souviens plus de rien.
de quelques flashs,
où à alma t'as balancé d'ces mots vaches,
où entre tes reins, t'avais d'ces coups de haches,
où ash et elie fumaient avec panache,
alors quelques heures plus tard, elle serait entourée d'une bâche.

(neuf) un tout, un rien.
y'a plus d'goût.
y'a l'sentiment d'un trop plein.
y'a pourtant tout qu'à l'goût de rance
alors qu'les corps rentrent dans la danse,
sans plus aucune chance.
y'a toujours l'envie d'plus,
comme si ça pouvait t'retenir.
y'a toujours plus de joint tiré,
l'envie d'voyager, partir pour l'éternité, comme si tu pouvais d'nouveau ressentir,
de nombreuses meufs niquées,
l'envie d'te perdre à entendre claquer tes reins contre les siens, comme si ça pouvait t'revenir.
des verres d'alcool avalés,
l'envie d'perdre le contrôle, à oublier toutes ces névroses.

vingt-quatre
et t'as trop eu.
sans savoir si t'as l'envie d'te battre,
la vie t'as déjà bu.

(dix) il crie et tu ris,
alors qu'tu les sens les ennuis.
l'année à rien foutre, les responsabilités que tu fuies.

t'sais même pas c'que tu veux faire,
ni même pourquoi tu le laisses encore faire,
décider pour toi,
à continuer de jouer au roi,
comme s'il pouvait dicter ta vie,
comme il l'a toujours fait pour toi,
pour vous.

et pourtant, tu continues d'suivre,
pour survivre.

va t'faire foutre papa.

blblblb
sait-on jamais
mais on y croit po.

c'est quasi vide,
ça arrive.

bienvenue par ici. et la nuit tombe. 831292468

j'aime beaucoup ta plume !
bienvenue parmi nous et la nuit tombe. 2366463274

Cette plume de dingue et la nuit tombe. 4215322002

Bienvenuuuue et la nuit tombe. 1932810234

Ta plume est sublime, j'ai même pas les mots... et la nuit tombe. 2366463274

J'suis ravie que tu sois là et la nuit tombe. 2309857830

J'aime beaucoup trop ce que je lis, le fc et e pseudo que t'as choisis et la nuit tombe. 4243568497

Bienvenue à Fort Myers mon chat et la nuit tombe. 2309857830

wow cette plume, c'est divin
bienvenue sur DLT

merci les amrs,
vous êtes des crèmes.

@Anwar Elsayed olala, mais ?
merci bcp
tamino est un excellent choix de fc btw

@Ripley Wyatt merci pour l'bienvenue et le compliment,
c'est si kiki

@Alma Cavendish blbllbb,
la + belle
j'suis heureuse si les prémisses peuvent te plaire + le choix du fc et pseudo krkrk
merci love

@Tony Armstrong will krkrkr
si bon choix
merciiii