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-  life is sorrowful. (GRACE&IRVING) -

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(#) life is sorrowful. (GRACE&IRVING) { Jeu 26 Juil - 17:38 }

life is sorrowful.
Thought I found a way, thought I found a way, yeah. But you never go away so I guess I gotta stay now. Oh, I hope some day I'll make it out of here. Even if it takes all night or a hundred years. Need a place to hide, but I can't find one near, wanna feel alive, outside I can fight my fear.

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Aussi glauque que cela puisse paraître, la lame de rasoir voilà utilisée il y a deux ans est toujours là, dans la table de chevet, à côté de mon lit aux draps de satin. Cachée entre deux livres, et je l’ai actuellement entre les doigts, regardant le sang croûté dessus, n’ayant jamais pu me résoudre à le retirer. C’est un vestige de ce que j’étais, de ce que je suis devenu également, et le tranchant ne l’est plus tant que ça. Malgré tout, une fine estafilade se crée sur la pulpe de mon index gauche et une goutte unique de sang perle sur ma jambe dénudée. Habillé d’un simple caleçon sur ce lit, sur ces draps mortuaires, j’étale l’hémoglobine du bout des doigts, traçant des arabesques éternelles. Soudain, mon téléphone se met à sonner, un sursaut tel que la lame vole entre mes doigts et vient se poser sur mon pied. Je décroche rapidement, accepte l’invitation et raccroche plus vite qu’il ne faut pas le dire. La vérité c’est que pertinemment, les parents diront non à une sortie ce soir. La permission ne sera pas nécessaire, je prendrai moi-même les devants. Je n’ai plus de compte à leur rendre depuis qu’ils m’ont dit qu’ils se moquaient éperdument de ce qui pouvait agiter mon esprit fragile. Je range l’objet qui a voulu m’ôter la vie, et part sous la douche. Ce n’est peut-être pas un rencard, pourtant je me dois d’être présentable, ne sait-on jamais. Quoi que je ne fais que me laver, inutile de raser les quelques poils qui poussent sur mon visage en guise de barbe ridicule, ni de me coiffer ses cheveux de jais qui de toute façon sont inespérément plats quoi que je tente de faire. Puis me voilà parti, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, je n’ai pas de temps à perdre. Je ferme la porte et part dans le cabanon qui ressemble plus à un studio d’étudiant afin de prendre mon vélo pour partir rapidement, mon téléphone, mes cigarettes et mon porte-feuille dans les poches. Le chemin, je le connais par cœur après l’avoir traversé des centaines de fois en deux ans. La villa Walton, un endroit somptueux, très moderne, mais néanmoins magnifique, dans le genre tape à l’œil. Il me faut peu de temps pour y arriver, l’effort physique n’est pas éreintant, et c’est avec plaisir que je franchis les grilles qui se sont ouvertes devant moi. Le vélo n’est pas un moyen de transport adéquat pour un Danvers qu’ils ont dit les fumiers qui me servent de géniteurs, mais j’ai rétorqué que c’était plus rapide et plus écologique. Certains se moquent de moi, mais j’en ai l’habitude, ce n’est pas comme si un peu plus ou un peu moins allait changer la donne. Alors qu’au plus profond de moi, c’est le cas, et je le sais pertinemment. La vérité c’est que le vélo me permet de ne pas être tracé, et voilà le peu de liberté dont je dispose, même si indéniablement, je sais que ces rustres ont dû mettre un système de géolocalisation sur mon téléphone portable. Alors une fois arrivé, je l’éteins, pour qu’ils ne puissent plus savoir. Et quand ma bicyclette est déposée contre un mur, je m’en vais toquer à la porte, décidé à ne pas faire demi-tour. Oui, parfois, même quand Grace me convie, je décline, préférant rester dans une solitude que je pense mériter. Mais pas ce soir, pas alors que ça fait deux ans, jour pour jour que je me suis retrouvé à l’hôpital pour m’ouvrir profondément les veines. Mon amie m’ouvre la porte et je me jette dans ses bras, la serrant fort contre mon corps abîmé. « Merci, tu peux pas savoir combien ça me fait du bien de te voir, lui soufflé-je à l’oreille, d’un ton qui se veut sincère mais qui pourtant se brise progressivement. » Elle doit s’en souvenir, elle doit le savoir, sinon pourquoi ce soir ? Je voudrais qu’il en soit autrement, que tout ne soit pas arrivé, et pourtant, je ne regrette aucunement mon geste. Tout du moins, si, je regrette de ne pas avoir réussi à aller jusqu’au bout, à ne pas avoir pu en finir une bonne fois pour toute ; alors je me recule pour lui déposer un doux baiser sur la joue. Je n’ai jamais été très tactile, mais avec elle, je ne peux pas faire semblant, pas alors qu’elle sait tout de mon existence et alors que beaucoup auraient fuit, elle est restée, acceptant les blessures qui ne se sont jamais refermées. « Tu es seule ce soir ? J’ai besoin d’un verre, ou de deux. Non en fait, j’ai besoin de m’soûler. » Là non plus avec elle je ne fais pas semblant, de toute façon nous nous sommes tous deux vus dans des états pas possible, alors pourquoi tenter de cacher la vérité ? Je ne suis pas dépendant, je ne suis pas alcoolique, mais il m’arrive de boire à outrance, de vomir mes tripes et de continuer à boire, à fumer. Ce qui me permet au final, de me sentir beaucoup plus vivant que dans ce quotidien de misère et de honte qu’on m’inflige alors que je ne voudrais qu’une chose partir, enfin.


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